UFC-Que Choisir de l'Indre et Loire

Le rosé-framboise tout prêt : à boire avec (extrême) modération

 

Je l’avoue humblement : je n’avais pas comme projet initial de tester pour UFC-Que Choisir le rosé – framboise, mais un été caniculaire et la visite d’amis à l’heure de l’apéritif m’ont amené à essayer ce breuvage.

Il fait chaud, très chaud cet été, au point qu’on n’a qu’une idée en tête : se rafraichir, coûte que coûte. Alors quand plusieurs amis s’annoncent pour l’heure de l’apéritif, pris de court, je me jette, dans les rayons du magasin le plus proche de chez moi, sur la première boisson qui me tombe sous la main : un petit cubi de rosé – framboise. C’est simple, frais et ça doit plaire, en principe, à tout le monde, ou du moins, à la majorité de mes invités du jour.

Du vin… mais il y a autre chose

 

En plus, la recette est simple : on remplit les verres et on ajoute des glaçons. Là commence la polémique, entre ceux qui considèrent que mettre de la glace dans du vin est une pure hérésie, et ceux qui affirment que ce genre de mélange n’est pas vraiment du vin et que, du coup, on peut se permettre ce qu’on veut. Après la première gorgée, je me range définitivement dans la deuxième catégorie : ce n’est pas du vin. Ce qui domine en bouche est un arôme de framboise très prononcé sur un fond extrêmement sucré. Le vin, finalement, n’est là que pour donner la touche alcoolisée. Mais le sucre, ça donne soif, donc on se ressert, et une demi-heure plus tard les trois litres de mélange ne sont plus qu’un souvenir.

 

Le mystère du rosé inconnu

C’est à ce moment que, mon cerveau n’étant pas embrumé par l’alcool (on était nombreux et on a donc bu avec modération), je m’interroge : qu’ai-je donc bu, qu’ai-je servi à mes invités ? Pour répondre, rien de tel qu’un examen des indications sur l’emballage. J’aurais dû faire ça avant d’acheter, mais mieux vaut tard que jamais.
J’apprends donc que le mélange est constitué de vin (80%), de sirop de framboise (3,8%) et d’arôme naturel de framboise. Pas de colorants, c’est déjà ça. Pour le reste, difficile d’en savoir plus. D’où vient le vin ? Mystère.
Je laisse à des palais plus affinés que le mien le soin de déterminer si le breuvage en question possède les « saveurs subtiles et fruitées » vantées par l’emballage, même si j’ai acquis un avis sur la question.

 

Consommons local

En tout cas, la prochaine fois, je ne me laisserai pas prendre au dépourvu. Je servirai du vin de Touraine à mes invités, pour plusieurs raisons :
– les différentes AOC de notre région proposent une large gamme de vins rosés ou gris de qualité ;
– pour ce qui est du prix d’achat, la différence est, somme toute minime, voire nulle ;
– je saurai ce que je bois (tout est marqué sur l’étiquette) ;
– le vin n’aura voyagé que quelques kilomètres pour arriver sur ma table de jardin ;
– je n’aurai pas besoin d’ajouter du sirop de framboise pour rendre le produit buvable (mais si mes invités y tiennent, pourquoi pas ?)

Enfin, dernier argument : comme j’ai quelques amis œnologues, amateurs mais néanmoins avertis, je pourrai les inviter sans honte.

29 août 2022

Procès Indexia (ex-SFAM) : Vos questions, nos réponses

À la suite de nombreux témoignages de consommateurs liés aux pratiques de certaines sociétés proposant des assurances multimédias (mobile, téléphone, tablette…) ou des services (conciergerie, cashback), un procès va se tenir devant le tribunal correctionnel de Paris. Afin de vous permettre de mieux appréhender ce procès et de vous y joindre, voici quelques réponses à vos questions.

lire la suite sur notre site fédéral

29 août 2022

Espace Liquide !

En faisant ses courses en vacances, un de nos adhérents a été intrigué par ce panneau. Sachant que l’espace, le vrai, est essentiellement composé de vide et pas de liquide, il a compris tout de suite qu’on ne lui proposait pas un voyage intersidéral, façon Elon Musk revisité par Michel-Edouard Leclerc.

Il s’est demandé ensuite s’il ne venait pas tout simplement de tomber sur l’entrée de la piscine municipale.

Après vérification, notre courageux adhérent – explorateur a pu tout simplement acheter du vin et bière. A consommer, évidemment, avec modération.

27 août 2022

L’eau, une réserve naturelle à préserver !

 

Les épisodes caniculaires et la sécheresse de cet été nous conduisent naturellement à nous préoccuper de notre utilisation de l’eau au quotidien. Un grand nombre de nos concitoyens s’inquiètent de leur consommation d’eau potable et sont bien conscients que nos habitudes doivent impérativement changer pour une meilleure gestion de l’eau.

Quelle consommation?

La consommation d’eau potable est passée, en France, de 106 litres par jour et par habitant en 1975 à 165 litres par jour et par habitant en 2004. Aujourd’hui, chaque habitant utilise en moyenne 143 litres d’eau par jour. Cette tendance à la baisse de la consommation d’eau potable peut s’expliquer par des comportements écocitoyens et par le renouvellement progressif d’équipements sanitaires et appareils électroménagers à consommation réduite.

Une consommation importante

Il faut tout d’abord avoir conscience de notre consommation d’eau et du cubage qu’implique chacun de nos gestes quotidiens :

 

● Une chasse d’eau : 6 à 12 litres
● Une douche : 60 à 80 litres
● Un bain : 150 à 200 litres
● Un cycle de lave-vaisselle : 12 à 16 litres
● Un cycle de lave-linge : 35 à 60 litres
● Un robinet qui goutte : 4 à 5 litres par heure soit 120 litres par jour
● Une chasse d’eau qui fuit : 25 litres par heure soit 600 litres par jour
● Un remplissage de piscine : 50 000 à 80 000 litres
pour ne citer que ces quelques exemples.

 

 

Comment faire pour économiser l’eau au quotidien ?

On peut installer des équipements malins, différents appareils qui permettent de réduire les quantités d’eau utilisées. Par exemple, un robinet standard débite 12 litres à la minute, c’est très excessif pour un usage domestique. En vissant un simple mousseur (moins de 10 €) sur les robinets des lavabos et des éviers, on peut faire tomber le débit à 6 litres sans perte de confort, ce qui permet de réaliser une belle économie. Il en va de même si on remplace le pommeau de douche classique par une douchette économique (15 à 40 €), qui procure le même confort d’utilisation tout en optimisant le jet.

Enfin, concernant les chasses d’eau, un réservoir de 12 litres consomme beaucoup plus d’eau que nécessaire. En équipement neuf ou en remplacement du mécanisme existant, un modèle à double commande est l’idéal, il réduit la consommation d’au moins 60 %.

Pareillement, les appareils récents sont bien moins gourmands en eau qu’auparavant. Un lave-linge consomme aujourd’hui 45 litres par cycle en moyenne, contre environ 100 litres pour un modèle âgé d’une quinzaine d’années. Un lave-vaisselle récent, c’est 10 litres d’eau pour un modèle actuel, contre 40 avec un modèle ancien. Avant d’acheter un équipement, il est utile de consulter l’étiquette énergie affichée dessus : elle indique la consommation moyenne sur une année d’utilisation.

 

Mais aussi des petits gestes…

Il est possible aussi de faire des petits gestes qui vont réduire considérablement notre consommation d’eau au quotidien : prendre une douche de 5 minutes qui va consommer environ 50 litres d’eau, contre 150 à 200 litres pour un bain, et on peut aussi couper l’eau pendant que l’on se savonne ; s’abstenir de prélaver la vaisselle au robinet ou laver à la main sans laisser couler l’eau ; boire l’eau du robinet au quotidien ; se procurer un nettoyant sans eau en grande surface pour la voiture ou utiliser l’eau de pluie ; et surtout traquer les fuites possibles dans toute l’habitation.

 

Au jardin, on peut récupérer l’eau de pluie en Installant un récupérateur de pluie, à la fois économique et écologique. Si ces eaux ne respectent pas naturellement les limites de qualité réglementaires définies pour l’eau potable (présence possible de micro-organismes pathogènes), il n’en reste pas moins qu’installer un réservoir dans le jardin pour la récupérer et la stocker permet d’arroser ses plantations, de nettoyer sa voiture, etc.

 

Au jardin, il est conseillé d’arroser le matin ou le soir pour limiter les pertes liées à l’évaporation, de biner la terre au pied des plantes pour optimiser la diffusion des eaux dans le sol et de pailler les plantations en utilisant les feuilles mortes, les tontes de pelouse, les tailles d’arbustes afin de conserver l’humidité dans le sol.

 

Et si vous ne le faites pas par souci écologique de protection de la ressource naturelle, peut-être que l’argument économique vous persuadera…tous ces petits gestes peuvent vous faire réaliser des économies substantielles sur votre facture d’eau à la fin du mois.

26 août 2022

Quand la Poste rembourse à très très petite vitesse…

Huit mois, c’est le temps qu’a dû attendre Fatima pour enfin obtenir le remboursement de 345 euros que lui devait la Poste.

A priori la situation était simple : Fatima avait commandé un téléphone portable sur Internet. Dès sa livraison, fin septembre 2021, elle constate un problème de fonctionnement et elle le renvoie au vendeur pour échange.

Vu la valeur du téléphone (345 euros), elle prend la précaution de l’envoyer en colissimo recommandé avec accusé de réception contre signature et prend une assurance valeur déclarée. C’est en effet la formule conseillée par la Poste dans ses messages publicitaires pour se prémunir de tout risque de « disparition » du colis durant son acheminement.

Livré vs pas livré

 

Deux semaines plus tard, s’inquiétant de n’avoir aucune nouvelle, Fatima consulte le site de la poste et constate que le colis est marqué livré. Malheureusement, son soulagement est de courte durée car le vendeur, lui, nie l’avoir reçu et exige pour étudier une éventuelle réclamation l’accusé de réception signé de ses services. Or, la Poste n’a envoyé aucun bordereau d’accusé de réception à Fatima.

 

Très logiquement, Fatima réclame alors cette preuve aux services de la Poste qui vont d’abord lui expliquer que, d’après les éléments du système informatique, le colis a bien été livré mais que la Poste n’est pas en mesure de lui fournir la preuve de cette distribution. Puis, le service réclamation la contacte et exige pour étudier un « éventuel dédommagement » qu’elle leur fournisse une attestation de non réception de la part du destinataire, accompagnée d’une copie de la pièce d’identité de celui-ci !

Affaire kafkaïenne!

C’est au client de prouver la non réception du colis envoyé pourtant avec accusé de réception : l’affaire devient absurde et kafkaïenne. De plus, ce renversement de la charge de la preuve est totalement aberrant juridiquement.
Par son envoi en recommandé, Fatima a conclu un contrat avec la Poste, et dans ce contrat, la Poste avait pour obligation non seulement d’acheminer le colis mais aussi de prouver son acheminement et à défaut d’avoir correctement rempli ses obligations contractuelles, elle devait indemniser Fatima.

En conclusion

 

La Poste a mis trois mois de plus pour répondre au courrier de notre association et a exigé par deux fois la preuve de l’envoi avant de finir par annoncer, le remboursement des 345 euros et ce, sans un mot d’excuse… bien loin du slogan Colissimo Envoi de colis et livraisons en toute simplicité !

15 août 2022

Pseudo association de consommateurs

 

Attention aux pseudo associations de consommateurs ! C’est ce qui ressort du témoignage de Martin qui raconte le drôle d’appel reçu par son père concernant les panneaux solaires qu’il a fait installer il y a un plus d’1 an et dont il est très moyennement satisfait.

Cet appel émanait d’une prétendue association de consommateur dénommée « Droit Légitime du Consommateur » qui aurait obtenu son numéro de téléphone grâce à une liste référençant les particuliers ayant fait installer des panneaux photovoltaïques en Indre-et-Loire. Cette association lui proposait ses services juridiques afin d’obtenir justice sur d’éventuelles anomalies dans les contrats signés.

Droit légitime du consommateur

Les premières recherches du père de Martin sur le site de l’association l’avaient d’ailleurs plutôt mis en confiance.

En effet, le site de l’association explique avoir pour objet d’informer les consommateurs et les assister dans leur quête à faire valoir leur droit.
La première rencontre et démarche de ses délégués est annoncée comme bénévole.

L’objet de la visite est une intervention d’assistance, aucune somme d’argent n’est demandée en contrepartie de l’étude préalable d’une suspicion de litige. L’analyse qui va déterminer s’il y a un enjeu juridique sur un possible litige est également gratuite ainsi que l’expertise qui va confirmer et chiffrer le préjudice !

Méfiance!

Martin avait raison d’être méfiant, et à plusieurs titres : tout d’abord, cette association « Droit Légitime du Consommateur » n’est en aucun cas reconnue ou agréée comme association de consommateurs par les pouvoirs publics. De plus, et très curieusement, son site ne fait que reprendre intégralement la présentation du site d’une autre prétendue association de consommateurs : EGOS.

Mais surtout le père de Martin, mis en confiance, avait accepté de recevoir à plusieurs reprises la visite d’un juriste d’une société spécialisée afin de déterminer s’il y avait un enjeu juridique sur un litige.

Bien sûr, cette association avait trouvé qu’il y avait bien un enjeu à défendre et cela passait par la proposition de signature d’un contrat afin de faire valoir une réclamation à l’amiable, et en justice si besoin, le tout pour la modeste somme de 3 372€.
Martin a déconseillé vivement à son père de donner suite.

En conclusion

En conclusion, une dernière précision pour les consommateurs qui pourraient faire l’objet de démarches similaires : ne vous laissez pas mettre en confiance par le fait que votre interlocuteur est informé des installations ou des travaux récemment effectués à votre domicile, cela n’est en rien un gage de sérieux ou du caractère officiel de l’organisme. En effet, le plus souvent ce sont les commerciaux des entreprises intervenues à votre domicile qui ont fourni les coordonnés de leurs clients… à d’autres commerciaux.

Pour rappel 

« Les associations de consommateurs regroupent des bénévoles au sein d’associations type loi de 1901.
Elles sont indépendantes des pouvoirs publics et leurs ressources proviennent d’abord des cotisations des adhérents, de ressources propres, et éventuellement de subventions. […]
Lorsque vous vous adressez à une association de consommateurs pour traiter un dossier de litige, elle est tenue, pour des raisons de droit, de demander l’adhésion du consommateur qui se plaint, et donc une cotisation, au demeurant modique par rapport à un service de conseil payant. »
Extraits : https://www.economie.gouv.fr/dgccrf/Les-associations-de-consommateurs

8 août 2022

Clin d’œil de l’été !

 

Etonnante consigne relevée par une de nos adhérentes ! S’agit-il là d’un effet du réchauffement climatique, ou le résultat d’une improbable manipulation génétique ? Avouons tout de même qu’il y a matière à perdre son chemin dans un tel potager… A ce train-là, bientôt dans les magasins, on trouvera des cornichons au rayon des andouilles !

7 août 2022

Quand le voyant est allumé Il vaut mieux se méfier !

 

Un prétendu voyant de renommée internationale vous fait miroiter un gain d’1 million de dollars, mais il vous en coûtera 25€.

« Comme j’aimerais être à vos côtés quand vous recevrez votre gain représentant tout juste un million de dollars en billets et que je viens de déposer pour vous sous pli spécial ! » Ainsi débute le courrier adressé à de nombreuses personnes par un certain Stefen Bartel, voyant de profession.

Et ce monsieur ne manque pas de références, puisqu’il siège au G21. Rien à voir, évidemment, avec le G7 ou le G20 regroupant les dirigeants les plus influents de la planète. Là, il s’agit, en toute modestie naturellement, des « 21 plus grands télépathes, médiums, magiciens et sommités de l’occultisme du monde entier ». A chaque sommet de cette illustre assemblée, on se choisit un président, élu pour ses qualités et son talent.

Le million, le million…

Et, ô surprise, cette fois, c’est Stefen Bartel qui a gagné le gros lot. Au propre et au figuré, puisque pour remporter le titre, il n’a pas mégoté : il a fait apparaître 1 million de dollars en billets de banque. Passé le premier moment d’ébahissement, l’assemblée se trouve bien embêtée, puisque les statuts du G21 l’empêchent de garder l’argent. Eh oui, c’est ça l’éthique du télépathe !

 

Il faut donc redistribuer cette somme, et c’est précisément le destinataire du courrier qui est l’heureux élu. Pour ce faire, il y a juste une petite formalité à accomplir : s’acquitter de frais forfaitaires, d’un montant de 25€, à adresser à une boîte postale en Suisse.

… mais pas sans frais

Cette perle a été dénichée par le Réseau anti-arnaques, association partenaire de l’UFC-Que Choisir. Celle-ci, d’ailleurs, nous dévoile d’autres talents de l’inénarrable Stefen Bartel, qui propose à d’autres personnes (à moins que ce ne soient les mêmes) de recevoir « les 15 grilles d’or ultra-secrètes et la miraculeuse main de gloire à porter sur vous pour attirer la chance aux jeux ». Mais cette fois c’est un peu plus cher : les frais s’élèvent à 30 €. On n’a rien sans rien.

 

Au fait, pour ceux qui ne l’auraient pas encore compris, tout ça c’est de l’arnaque. Les ressorts sont toujours les mêmes. On joue sur l’appât du gain, ici la différence entre des frais somme toutes assez modiques (5 ou 30€) et le bénéfice espéré (1 million de dollars). La seule attitude saine à adopter est de ne surtout pas répondre à ce genre de courrier, électronique ou non.

4 août 2022

Enquête : achat en concession automobile

Entre le 5 et le 19 mars 2022, les enquêteurs de l’UFC-Que Choisir ont testé le discours des vendeurs de 402 concessions dans 55 départements métropolitains et à La Réunion.

Les enquêteurs se présentaient comme des clients souhaitant acquérir une voiture. Quatre scénarios avaient été établis, chacun correspondant à une motorisation idéale : essence, diesel, électrique, ou hybride rechargeable.

Ces scénarios se basaient sur trois critères principaux :

  • le kilométrage annuel;
  • la proportion de très courts trajets (< 10 km), de courts trajets (50 km), de trajets moyens (300 km) et de longs trajets (900 km);
  • le lieu d’habitation (appartement ou maison), qui conditionne l’accès à une prise électrique.

Résultats nationaux

Si les vendeurs ont en majorité été disponibles (87%) et ont laissé le temps (79%) aux enquêteurs de regarder le showroom et les véhicules, avant de venir leur présenter des modèles et échanger plus précisément sur leurs besoins, en revanche, leurs conseils n’ont pas toujours été à la hauteur.

En effet, quel que soit le scénario, la grande gagnante, c’est l’essence, recommandée dans 71% des enquêtes en magasins. Les concessionnaires ne semblent pas vendre coûte que coûte, à tous les consommateurs, la voiture verte. Dans de plus faibles proportions, la voiture électrique est recommandée dans 14% des cas, et l’hybride rechargeable dans 9%. L’effet flambée des prix du diesel concomitant avec l’enquête – en plus d’une image dépassée – cette motorisation a été la moins promue par les concessionnaires, avec seulement 6% des recommandations des vendeurs.

De plus, dans le cas d’un achat de voiture hybride ou électrique, seuls 32% des vendeurs ont spontanément abordé la question du surcoût à l’achat lors de l’échange avec les enquêteurs. 1/3 des enquêteurs ont dû poser la question, et pour les 35% restants, le point n’a même pas été abordé.

Résultats départementaux

Dans notre département, en Indre-et-Loire, 5 concessionnaires ont été enquêtés sur l’agglomération tourangelle.  Les résultats départementaux montrent une grande disponibilité des vendeurs dans les concessions mais, dans l’ensemble des conseils qui ne sont pas trop en adéquation avec les besoins des acheteurs potentiels. 4 concessionnaires sur 5 ont proposé des remises commerciales, 3 ont su respecter le budget donné et enfin 4 ont bien fourni un devis.

Location avec option d’achat

 4 concessions sur 5 n’ont pas mis en avant la LOA, la location avec option d’achat.

Le principe de la LOA est assez simple : le consommateur n’achète pas son véhicule mais le loue (souvent 2 à 3 ans) moyennant le versement d’un loyer mensuel ; une fois la date de fin de location échue, il lui est possible d’acquérir le véhicule pour un montant déterminé lors de la signature du contrat, ou bien de le restituer.

Les constructeurs automobiles ont su adapter leurs messages pour capitaliser au mieux sur cette manne.

 

C’est ainsi que, sur les publicités automobiles, le prix de vente final clair et net a laissé place à un prix mensuel qui n’est pas toujours très clair pour le consommateur…

 

Vous pouvez retrouver l’ensemble de l’enquête dans l’article publié dans le Que Choisir mensuel n°614 de juin 2022.

 

1 août 2022