Numericable : facturation de service inexistant …
… l’analogique a disparu, les factures de Numericable couraient toujours !
Le constat de Colette de Tours le prouve ! Son propriétaire est venu nous rencontrer à Tours, après s’être aperçu que Colette payait tous les mois un abonnement directement à Numericable pour un montant supérieur à 36 €. Or, il s’avère que l’immeuble est câblé et qu’en conséquence Colette paye déjà une redevance mensuelle à la copropriété.
Colette, âgée et vivant seule ne se souvient pas à quoi correspond cet abonnement personnel.
Son propriétaire, après avoir résilié l’abonnement au nom de Colette, nous a demandé d’interroger Numericable pour avoir une explication sur ce service normalement non dû.
Un éclaircissement qui s’imposait
A ce titre, nous avons demandé à Numericable copie du contrat en précisant les prestations supplémentaires offertes par rapport à l’abonnement de la copropriété, ceci pour dissiper toute hypothèse d’un défaut de conseil.
La réponse reçue de Numericable est pour le moins stupéfiante :
- Le contrat mystérieux Numericable a été souscrit en 2000 et concernait « une offre d’un bouquet de chaînes analogiques ».
- Numericable reconnaît que la diffusion de la télévision analogique a disparu en novembre 2015.
- Aucune résiliation n’ayant été notifiée, ni opposition sur les prélèvements faite : les prélèvements ont continué, d’une façon logique imparable !
- Numéricable précise même qu’un courrier avait été adressée à Colette annonçant la coupure de l’analogique à partir de Novembre 2015 et proposant une offre de migration vers la TV numérique.
Pour Numericable, il faut résilier les services qui n’existent plus !
L’offre souscrite par Colette a disparu et ne peut plus être fournie. A son initiative, il aurait fallu qu’elle résilie pour qu’on ne lui facture plus un service inexistant !!! On croit rêver !
Numericable a fini par sentir le danger de s’enferrer dans ce type de justification inacceptable tant moralement que juridiquement, la loi réprimant tout enrichissement sans cause précise.
La preuve, le courrier de Numericable a annoncé que Colette va être remboursée des abonnements indûment payés depuis la coupure de l’analogique et (cerise sur le gâteau ) des 50€ de frais de résiliation soit plus de 1700€ au total !
Un comportement honteux de Numericable
Sans l’intervention du propriétaire de Colette, Numericable aurait continué ses prélèvements sans la moindre honte. Pour cet abus de pouvoir, nous allons demander un dédommagement supplémentaire pour le préjudice causé.
Un petit coup d’oeil de temps à autres sur les factures, prélèvements.. etc peut quelquefois s’avérer payant. En cas de doute ne pas hésiter à demander des explications et éventuellement se faire aider.
Que Choisir 37 – Tours
La « question conso » : les insecticides d’intérieur
Question d’un consommateur relayée par notre partenaire info-tours.fr :
« Comment bien choisir un insecticide d’intérieur ? »
Réponse de l’UFC-Que Choisir 37
La question est d’actualité, une étude récente sur les pesticides et réalisée par l’Anses (*) montre que 75 % des ménages ont utilisé au moins une fois un pesticide dans l’année.
Parmi les produits contenant un pesticide, les insecticides sont les plus utilisés par ces ménages : 84% en ont employé dans l’année pour traiter des insectes volants et rampants et les parasites des animaux de compagnie.
Dans cette étude, l’Anses regrette que les précautions d’emploi des pesticides à la maison ne soient pas assez connues et donc non suivies par les utilisateurs, faute de lecture des emballages. Pourtant, ces informations permettent d’évaluer les expositions et les risques potentiels pour la santé. En effet, les insecticides contiennent des neurotoxiques, produits déconseillés pour le cerveau.
L’Anses rappelle aussi que ces produits sont à jeter dans une déchetterie.
Attention donc aux produits chimiques utilisés contre les cafards, araignées et autres insectes, la lecture des conditions d’utilisation est plus que souhaitable.
Les formes d’insecticides
- Les diffuseurs électriques se branchent sur une prise de courant. Ils sont plus ou moins efficaces selon leur composition. Inconvénient, ils diffusent de l’insecticide en continu que l’on le respire plusieurs heures.
- Les bombes aérosol sont d’une grande efficacité. Elles contiennent des pyréthrinoïdes que l’on peut trouver sur les étiquettes dans la « Composition », ces molécules de synthèse sont dangereuses pour l’environnement et les milieux aquatiques.
- Les insecticides et répulsifs naturels entrent dans la tendance actuelle à privilégier les produits bio, les huiles essentielles. Certains de ces produits conviennent bien pour repousser les moustiques, insectes et araignées. Ce sont des répulsifs non polluants, il est possible d’en faire soi-même.
Si les insecticides tuent les insectes, les produits répulsifs les éloignent, un des plus connus est la citronnelle, un répulsif anti-moustique naturel. On peut aussi citer, entre autres, le savon noir mélangé avec de l’eau pour repousser les araignées, le savon de Marseille qui est également efficace contre les insectes.
Comment utiliser les insecticides
Qu’il s’agisse de bombes aérosol ou de diffuseurs électriques, ces insecticides chargent l’air ambiant du logement en substances chimiques indésirables que les occupants respirent.
La bombe aérosol doit être vaporisée pendant quelques secondes, après quoi il faut quitter la pièce pendant un moment, l’aérer. Il est préférable de porter des gants pendant la vaporisation ou de se laver les mains après vaporisation.
La bombe est à utiliser de façon ponctuelle, elle est préférable aux diffuseurs électriques, surtout si on le laisse émettre de l’insecticide jour et nuit. De plus, les diffuseurs ne protègent qu’un espace restreint.
Enfin, on ne peut que conseiller de privilégier les insecticides et répulsifs naturels, peut-être moins efficaces mais plus sains que les insecticides chimiques. Pour acheter ou fabriquer vous-mêmes ceux dont vous avez besoin, renseignez vous dans un magasin ou un site Internet spécialisé.
Que Choisir 37 – Tours
(*) Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail
Sources : Fédération UFC-Que Choisir – Anses
Association locale Que Choisir 37 à Tours et permanences à Amboise, Chinon, Loches et Tours-Nord
La « question conso » : les extensions de garantie
Question d’un consommateur relayée par notre partenaire info-tours.fr :
« Les garanties supplémentaires sont-elles conseillées lors de l’achat d’un produit électroménager ? »
Réponse de l’UFC-Que Choisir 37
L’extension de garantie est un service proposé par les distributeurs au moment de l’achat d’un appareil. Il s’agit d’un prolongement de la garantie constructeur gratuite et obligatoire de deux ans, une extension allongeant la durée totale de la garantie à quatre ou cinq ans. Ce service est facturé entre autour de 15-20% du prix du produit peut donc s’élever à plusieurs centaines d’euros pour les produits onéreux.
Ces garanties aux noms variés promettent des protections plus complètes et prolongées. Les distributeurs évitent d’utiliser le terme d’extension de garantie, le consommateur étant déjà protégé lors d’un achat par la garantie légale de conformité évoquée ci-dessus. Cette garantie légale et gratuite permet la réparation ou le remplacement d’un appareil tombé en panne dans ces deux ans, l’acheteur n’ayant pas à prouver que le défaut existait au moment de la vente.
Les témoignages reçus à l’UFC-Que Choisir
Les témoignages de lecteurs de la revue « Que Choisir » à l’occasion d’une enquête réalisée en 2016 montrent que les extensions de garantie sont loin de donner satisfaction. En effet, à leur prix élevé s’ajoutent de nombreuses exclusions et la relative fiabilité des appareils les premières années en font un service à l’intérêt très limité notamment pour l’électroménager.
Néanmoins, l’argument des vendeurs comme quoi les produits d’aujourd’hui ne sont pas faits pour durer et les pannes surviennent toujours après les deux ans de garantie, cet argument fait mouche auprès des clients : 38 % des produits qu’ils ont achetés ont été couplés à une extension de garantie. Il faut aussi dire que les vendeurs ne parlent pas une fois sur deux à leurs clients de la garantie légale alors que l’extension de garantie payante est, elle, abordée dans deux tiers ces cas selon l’enquête.
Des extensions intéressantes … pour les enseignes
Une extension de garantie pour des téléviseurs ou ordinateurs coûte en moyenne 130 € avec des sommets constatés de plus de 300 euros !
Le témoignage d’un réparateur d’électroménager d’une grande enseigne montrait que ces extensions n’avaient d’intérêt que pour les enseignes, la facture moyenne de ses réparations sur de l’électroménager s’élève à 120 €, moins que beaucoup de ces contrats.
Par ailleurs, l’enquête de l’UFC-Que Choisir a montré que sur des produits achetés et tombés en panne entre deux et cinq ans seulement 76 % de ces pannes ont été prises en charge par la garantie, les contrats cachant beaucoup d’exclusions.
Prendre une extension de garantie, … bof
Un autre avis, celui du magazine 60 Millions de consommateurs : les extensions de garantie sont inutiles. Selon ce magazine, le taux de panne des appareils n’est que de 2% lors de la première année, en raison principalement de défauts de fabrication. Les problèmes liés à l’usure n’apparaissent qu’après cinq années, soit au-delà de la durée d’une extension de garantie.
En résumé, la garantie légale de conformité de deux ans couvrant les défauts de fabrication, les pannes liées à l’usure apparaissant le plus souvent au-delà de cinq ans, le coût de ces extensions étant significatif, la possibilité de faire appel à un réparateur indépendant et les témoignages reçus de consommateurs insatisfaits montrent que l’on peut se passer des extensions de garantie.
Que Choisir 37 – Tours
Source : Fédération UFC-Que Choisir
Association locale Que Choisir 37 à Tours et permanences à Amboise, Chinon, Loches et Tours-Nord