UFC-Que Choisir de l'Indre et Loire

VETEMENTS DE SECONDE MAIN : un vrai marché!

 

Les vêtements de seconde main sont actuellement très prisés des acheteurs, entre associations, boutiques et sites Internet.

Deux raisons principales :

  • La première est économique ; par ces temps de crise où les portemonnaies ont du mal à faire le plein, il est normal que les consommateurs se tournent vers des solutions moins onéreuses pour se vêtir.
  • La seconde raison répond à des préoccupations écologiques ; quand on sait l’impact de la fabrication de vêtements sur l’environnement, certains préfèrent se tourner vers la seconde main, forcément plus vertueuse sur ce plan.

Souvent, les motivations des acheteurs sont un mix de ces deux arguments.

Un vrai boom !

Les boutiques associatives comme Emmaüs, Le Relais ou les associations locales ont modernisé leur image. Les magasins commerciaux de seconde main présentent maintenant leurs articles comme dans de vraies boutiques de modes. Du coup, le marché français du vêtement de seconde main pèse maintenant 1 milliard d’euros, selon l’Institut français de la mode. C’est un vrai mouvement de fond. Et il est difficile de ne pas parler de la plateforme Vinted, qui revendique en France 15 millions d’utilisateurs.

Une offre pléthorique !

Quelques précautions à prendre sur Internet :

La première, c’est de bien définir le ou les vêtement(s) que l’on veut acheter. Ça évite de se perdre en route. Pour ça, le plus simple est d’utiliser les filtres que proposent les sites.

Ensuite, il faut rappeler qu’un vêtement en ligne, on ne peut pas l’essayer. Cela peut paraître une évidence, mais il vaut mieux être sûr de la taille des vêtements que l’on s’apprête à acheter. 

Il faut aussi, sur Internet, se méfier des prix affichés. Certains sites ajoutent des frais de service qui peuvent aller jusqu’à 6€. Notre association a d’ailleurs attaqué certains d’entre eux en justice pour « pratique commerciale trompeuse ».

29 avril 2024

Je hume avec félicité l’odeur qui s’échappe des WC

 

Ma mission aujourd’hui est d’acheter du produit pour les WC et pour une fois, j’ai décidé de le choisir de façon intuitive, en me fiant uniquement au parfum indiqué sur l’emballage. Ce n’est évidemment pas la bonne méthode : il vaut mieux regarder la composition en comparant également les prix au litre.

Ma tâche s’annonce délicate car dans les rayons des magasins, il y a pléthore de produits de ce genre, et il me faut faire un choix. Après comparaison, j’en sélectionne 5, et je les classe de façon très subjective (je ne vais quand même pas les ouvrir pour les renifler). Voici mon palmarès, en partant évidemment du dernier pour ménager le suspense ;

 

5.  WC Net Senteur sublime fleurs roses. Un peu banal, mais les fabricants ont fait un effort méritoire pour proposer un parfum de fleur pour un endroit où, justement, ça ne sent pas la rose.

4. Harpic Forêt de bambous. Là au moins on nage en plein exotisme. Il ne manquera plus que la petite musique zen pour avoir envie de méditer. Thème de la méditation en question : la traduction de forêt de bambous : « floresta de bamboo ». Ce n’est ni du portugais (floresta de bambu), ni de l’italien (foresta di bamboo), et encore moins de l’espagnol (bosque de bambu). Mystère, donc !

 

3. WC Net Intense Brise des montagnes. On prend de l’altitude, nez au vent. Ici, le nom compare les grands espaces de liberté au petit coin bien confiné.

 

2. WC Net Senteur sublime Eau fraiche. Là les publicitaires ont fait fort en nous proposant un produit qui revendique la même odeur qu’un élément qui ne sent rien : l’eau. Chapeau, les artistes ! Mais, comme on va le voir, ils n’arrivent pas à la cheville des suivants.

1. Canard Cosmic peach. En français, ça se traduit par pêche cosmique (!). Là, je ne peux m’empêcher d’imaginer la genèse de ce parfum : deux publicitaires, à la fin d’une soirée copieusement arrosée, se tordant de rire en retrouvant leur âme potache d’adolescents, et se disant : « Si ça passe, c’est bon ! » Mais une question reste : y a-t-il vraiment de l’extrait de déjection d’extra-terrestre dans le produit. En réalité, sans doute pas, parce que cette appellation n’est pas contractuelle, selon la formule consacrée. Dommage !

27 avril 2024

Comment réduire nos factures (2)

 

En France, chaque foyer possède près d’une centaine d’équipements électriques et électroniques (78 pour les appartements et 118 pour les maisons) qui vont du réfrigérateur au téléphone en passant par les machines à laver, les sèche-cheveux, les radios-réveils et les petits appareils électroniques type clé USB, sans oublier les outils, les jouets et les luminaires. De fait, la consommation d’électricité des ménages ne cesse d’augmenter. Aujourd’hui, intéressons-nous à au matériel informatique.

Concernant le matériel informatique et multimédias, il est de plus en plus économe au niveau énergétique. Mais il est toujours possible d’optimiser leur emploi.

  • Pour les ordinateurs, un ordinateur portable consomme 50 à 80 % de moins qu’un ordinateur fixe.
  • Pareillement, une imprimante multifonction (imprimante, scanner et photocopieur) consomme 50 % de moins que trois machines pour les mêmes fonctions.
  • Si vous ne pensez pas vous servir de votre ordinateur pendant 2 ou 3 heures, éteignez-le plutôt que de le laisser en veille. Si vous avez un PC de bureau, éteignez aussi l’écran si vous vous absentez plus d’un quart d’heure : il représente 20 % de la consommation électrique.
  • Un ordinateur éteint consomme de l’électricité s’il reste branché et en mode veille, un voyant ou une horloge continuent de réclamer de l’électricité. 10 à 50 équipements par foyer sont en veille, ce qui consomme de l’énergie.
  • Utilisez des multiprises à interrupteur : elles permettent de brancher plusieurs appareils ensemble et de les éteindre tous en même temps au lieu de les laisser en veille.
25 avril 2024

LE TROGLO fête son anniversaire le 27 avril

 

Déjà un an que le Troglo a ouvert ses portes boulevard Louis XI à Tours, sur les bords du Cher dans la Zone du Menneton.  Dans un local de 800m², un magasin et une salle de convivialité permettent des temps d’échange et de partage.

Un fonctionnement en évolution

Ces 12 mois auront permis au supermarché d’éprouver son concept. Pour pouvoir y faire ses courses, il faut toujours participer 3 heures par mois au fonctionnement du magasin (tenir la caisse, réceptionner la marchandise, mettre les produits en rayon, etc.). Il faut également devenir co-propriétaire du magasin en acquérant des parts sociales.

Lors de l’AG du 13 mars dernier, les coops ont validé l’abaissement du droit d’entrée, avec un minimum d’acquisition de parts sociales à 10 € pour tous, au lieu de 100€ jusqu’ici. Il est également possible de partager son compte avec le binôme de son choix, qui pourra réaliser le service de 3h ou les achats au magasin. Parmi les nouveautés, il y a aussi la possibilité de découper son service en 2 fois 1h30 ou faire ses courses jusqu’à 18h30 maintenant le samedi. Le Troglo évolue pour répondre aux demandes des coops.

 

Une gamme de produits qui s’affine

La gamme de produits a beaucoup évolué. Certains produits ont été abandonnés, d’autres ont rejoint les étalages. Désormais, 140 fournisseurs locaux garnissent les rayons, avec une part de plus en plus belle aux produits bio et en vrac. S’il est difficile d’être le moins cher sur tous les produits, le Troglo s’avère compétitif sur les produits frais, les fruits et légumes ou le vin, par exemple.

Un lieu et un anniversaire riche en animations

Le Troglo est également devenu un lieu de vie convivial où les coops mettent leurs talents au service de tous : yoga, couture, ciné-débat, cuisine, confection de savon…

Pour sa journée anniversaire, c’est journée portes-ouvertes : le supermarché met les bouchées doubles avec des dégustations de produits locaux, des animations, un troc de plants, des concerts et bien sur des visites découvertes pour le public de 11H00 à 18h30. La soirée est réservée aux membres de la coopérative.

24 avril 2024

Comment réduire nos factures ? (1)

Pour la planète, pour notre porte-monnaie, il est toujours souhaitable de faire des économies. Nous vous proposons, en 4 épisodes, des idées pour économiser l’énergie et l’eau et surtout réduire, de fait, nos factures… 

En France, chaque foyer possède près d’une centaine d’équipements électriques et électroniques (78 pour les appartements et 118 pour les maisons) qui vont du réfrigérateur au téléphone en passant par les machines à laver, les sèche-cheveux, les radios-réveils et les petits appareils électroniques type clé USB, sans oublier les outils, les jouets et les luminaires. De fait, la consommation d’électricité des ménages ne cesse d’augmenter. Aujourd’hui, intéressons-nous à notre gros électroménager.

  • Regardez bien avant d’acheter vos appareils à l’étiquetage énergétique qui doit vous permettre d’effectuer le meilleur choix.
  • Les réfrigérateurs américains consomment deux fois plus d’électricité qu’un modèle classique de même capacité.
  • Utilisez au mieux le gros électroménager : un lave-linge consomme aujourd’hui 45 litres par cycle en moyenne et un lave-vaisselle récent, environ10 litres d’eau ;  il vaut donc mieux attendre que le tambour soit plein pour économiser des lavages. De même pour le lave-vaisselle qui doit fonctionner une fois plein.
  • Pour les lave-linge, privilégiez les basses températures : un lavage à 30 °C consomme 3 fois moins d’énergie qu’un lavage à 90 °C et un lavage à froid en consomme 2 fois moins qu’un lavage à 40 °C.
  • Le sèche-linge reste gourmand en énergie malgré les progrès effectués par les fabricants. Le plus économique est de faire sécher son linge à l’air libre, dehors quand il fait beau ou à l’intérieur.
18 avril 2024

Du blé et des fruits venus d’ailleurs

 

On ne le répètera jamais assez : il faut se méfier de ce qu’on peut voir ou de ce que l’on croit comprendre sur les emballages, notamment de denrées alimentaires.

En lisant ces lignes, certains se diront peut-être qu’on radote un peu, mais deux exemples trouvés récemment dans les rayons d’un supermarché d’Indre-et-Loire nous incitent pourtant à en remettre une couche.

Des fruits venus d’ailleurs

Le premier exemple est un mélange de fruits secs et déshydratés, ce qu’on appelle communément des apérifruits, de la marque Vico. Le paquet s’orne, devant et derrière, d’un joli drapeau tricolore. Un bel argument de vente au moment où on nous incite à consommer français. Certes, on comprend tout de suite que les ananas, papayes et autres noix de coco n’ont pas été récoltés dans l’Hexagone. Mais les collectivités françaises d’Outre-Mer sont tout-à-fait aptes à fournir de tels ingrédients. En fait, quand on consulte la liste des ingrédients, il n’en est rien : la mention « Ingrédients non UE » y apparait en toutes lettres. Il faut y réfléchir à deux fois pour comprendre que les fruits ont été conditionnés en France (on retrouve l’indication « Fabriqué en France » sur le site de Vico).

Mais le constat est toujours le même : ce drapeau bleu-blanc-rouge bien visible sur l’emballage induit naturellement chez le consommateur l’idée que les fruits qui composent le mélange viennent de France, métropolitaine ou non. Alors qu’il n’en est rien. Tout cela est (pour l’instant) parfaitement légal, mais crée la confusion.

Du blé venu de… quelque part

Deuxième exemple avec des gressins de marque U, où un encart précise « blé Europe ». Du coup on se dit : « Pas de souci, on sait d’où ça vient ! » Mais à y réfléchir, on se pose quelques questions. L’appellation généralement pratiquée est UE ou non UE. Du coup, le blé en question vient-il d’un des 27 états de l’Union européenne ou pas ? D’ailleurs quand on dit un des 27, on devrait plutôt dire 26, puisqu’il parait évident que si le blé venait de France, le fabricant se serait empressé de le marquer sur son emballage. Et comme on est suspicieux de nature (les industriels de l’agroalimentaire nous ont appris à l’être), on se dit aussi que si le blé venait de l’UE, ce serait sans doute précisé plus clairement.

Alors de quel(s) pays précisément peut donc venir ce blé ? Sans doute pas des grandes plaines céréalières du Liechtenstein. Là encore, un peu plus de transparence sur l’emballage ne nuirait pas à l’information du consommateur.

 

 

 

Des progrès à faire

Un pas vers plus de transparence devrait être fait bientôt, avec la création d’un nouveau label qui devrait voir le jour d’ici l’été. Il indiquerait au consommateur de quels pays proviennent les différents ingrédients des aliments transformés. L’UFC-Que Choisir, partie prenante, avec d’autres associations, dans les discussions, réclamait depuis longtemps la transparence sur l’origine des ingrédients dans nos aliments. Mais plusieurs détails du projet sont venus doucher l’enthousiasme des associations de défense des consommateurs. D’abord, l’affichage de l’origine pourrait se faire sur la base du volontariat, ce que l’UFC juge « inadmissible ». Ensuite, les industriels voudraient que l’affichage des ingrédients soit dématérialisé (en gros un QR code à scanner), tandis que les associations exigent qu’il soit bien visible sur l’emballage.

Les discussions étant toujours en cours, on ne sait pas encore si on empruntera la voie de la transparence à grandes enjambées ou à reculons.

 

15 avril 2024

Nouvelle campagne de recrutement de bénévoles

L’UFC-Que Choisir a besoin de recruter de nouveaux bénévoles et notamment des plus jeunes afin d’assurer le renouvellement du réseau et de rester représentatif des consommateurs.

Dans ce but, une campagne nationale de recrutement a été conçue : six affiches percutantes et amusantes pour faire réagir et motiver des futur(e)s bénévoles.

Chaque affiche est composée de :
– un portrait d’un bénévole de notre réseau, photographié dans son quotidien pour une campagne authentique ;
– une accroche volontairement choquante pour interpeller le public ;
– un texte qui explique et met en avant un des combats de l’UFC-Que Choisir.

Voir les six affiches dans leur ensemble :

Affiches A3-Les Benevoles_13-03 VF

13 avril 2024

Assemblée générale annuelle : l’heure des bilans 2023

L’assemblée générale de notre association UFC-Que Choisir 37 s‘est tenue vendredi 5 avril au Centre de vie du Sanitas.

Le changement de date (les années précédentes l’AG se tenait un samedi) n’a pas semblé trop perturber les adhérents motivés, puisqu’ils étaient sensiblement le même nombre que d’habitude à y assister : 84 exactement, ce qui, avec les 177 pouvoirs qui avaient été enregistrés, représentait un total de 261 votants.

Dans la forme, rien que de très classique avec le rapport moral d’abord, lu par Claudette Meunier, puis le rapport d’activités où chaque responsable de pôle a effectué un tour d’horizon de l’année 2023. Accueil physique et téléphonique, bénévoles et formation, litiges, représentations, santé, enquêtes, communication : chacun a pu glaner, au fil des présentations, une foule d’informations sur ce qui constitue le quotidien de notre association. On a pu mesurer la diversité des tâches dévolues aux bénévoles, ce qui fait d’ailleurs la richesse de l’UFC-Que Choisir 37.

Evidemment, on ne peut concevoir une AG sans parler finances, et c’est à Alex Lavirotte, le trésorier, qu’il revenait de présenter le bilan financier. On notera qu’en 2023, l’association comptait 1616 adhérents. Pour le reste, sans entrer dans des détails fastidieux, on peut dire que les finances sont saines, avec un résultat net positif.

Il fallait également renouveler une partie du conseil d’administration. Quatre personnes faisaient partie du tiers sortant. Geneviève Didé ne se représentant pas, Martine Garrivet, Martine N’Zoungou et Robert Renoncet sollicitaient la poursuite de leur mission, rejoints par un petit nouveau, François Hugonnard. Sans surprise, les quatre candidats ont été élus.

Et puis, il est de coutume d’avoir un invité extérieur qui intervient sur un sujet en lien, évidemment, avec la consommation, au sens le plus large de ce terme. Cette fois, c’est le major de police Bouzegza, référent sûreté, qui est venu dispenser conseils et informations sur les meilleures façons de se prémunir contre les cambrioleurs et autres arnaqueurs. Un exposé clair et rigoureux (ce qui n’excluait pas quelques notes humoristiques) qui a visiblement passionné l’auditoire, si on en prend pour preuve le nombre de questions. A chacun, M. Bouzebza a pris le temps de répondre gentiment et avec précision. On imagine sans peine que désormais, certains d’entre nous changeront certaines de leurs pratiques quotidiennes pour se rendre moins « cambriolables » ou « arnaquables ».

12 avril 2024

L’expertise amiable et expertise judiciaire : Quels sont vos droits ?

L’expertise constitue un moyen de preuve technique. Néanmoins, de nombreuses questions se posent à ce sujet : comment obtenir une copie du rapport ? Vaut-il mieux faire une expertise
judiciaire ou à l’amiable ? Comment contester le rapport d’expertise ? Qui paie l’expert ? Où en trouver un ? etc. Nos réponses à partir de situations concrètes.

L’UFC-Que Choisir vous propose de faire un point sur l’expertise. Vous trouverez ici les réponses à travers 5 affirmations.

8 avril 2024