UFC-Que Choisir de l'Indre et Loire

Open Atelier Solidarité Energétique le jeudi 2 mars 2023

Le jeudi 2 mars, Atelier 21 et la FUN proposent en collaboration une journée Open Atelier Solidarité énergétique au 49 boulevard Preuilly à Tours.

L’Atelier 21 est une association créée en 2004 qui a pour mission l’innovation et la vulgarisation autour des alternatives énergétiques. Elle mène de multiples initiatives pour concevoir et diffuser de nouvelles pratiques en matière d’énergie. Ses projets peuvent prendre la forme de programmes de recherche, d’actions sociales ou encore d’activités culturelles (et parfois les 3 en même temps !) qui mêlent à la fois les arts, les sciences et la technologie.  L’Atelier 21  est à l’origine de l’emblématique Solar Sound System, un système sono alimenté à l’énergie solaire et musculaire qui propose d’expérimenter les énergies renouvelables et qui a attiré de nombreux artistes et DJ’s ( https://www.atelier21.org/).

 

La Fabrique d’Usages Numériques (FUN) est une association qui a pour objectif de rendre accessible au plus grand nombre les outils et les savoirs liés à la fabrication, au faire soi-même et aux cultures numériques (https://www.lafun.fr/).

 

En collaboration, ces deux associations proposent le jeudi 2 mars une journée Open Atelier Solidarité énergétique  de 14 h à 21 h :

14 h – 17 h : Atelier-expo : avec des idées à réaliser soi-même et des tutos;

18 h : table ronde-discussion

L’accès est libre et gratuit.

Pour en savoir plus : https://www.lafun.fr/actualites/2023/02/16/open-atelier-solidarit%C3%A9-%C3%A9nerg%C3%A9tique-avec-atelier21/

28 février 2023

Le bon d’indigence pour permettre des funérailles dignes

M. P., un de nos adhérents, nous a envoyé son témoignage afin que d’autres personnes éventuellement dans le même cas que lui puissent avoir les informations.

La mère de M. P. décède au mois de janvier 2023. Eprouvé, il s’adresse alors à une entreprise de pompes funèbres de Chambray-lès-Tours, établissement qui s’était déjà occupé des obsèques de son grand-père, décédé auparavant.

La défunte est alors transférée dans les locaux de l’entreprise de pompes funèbres et un devis est alors établi pour les frais d’obsèques. Ce devis s’élève à 5 700€, somme que notre adhérent ne peut pas payer, étant au RSA. La mère décédée de celui-ci n’avait pas non plus de ressources suffisantes pour payer une telle somme.

Notre adhérent a le sentiment de ne pas avoir été bien considéré ni bien conseillé par l’entreprise de Chambray, au vu de ses problèmes financiers.

Heureusement, celui-ci a pris contact avec son assistante sociale qui l’a orienté vers la mairie de la ville de Tours. Le centre communal d’action sociale (CCAS) a pu aider notre adhérent en lui délivrant un bon d’indigence. La Ville de Tours a une convention avec les Pompes funèbres intercommunales (PFI) et elle a pris alors en charge les frais d’obsèques de la défunte[1].

En effet, il faut savoir que l’article L. 2213-7 du code général des collectivités territoriales (CGCT) donne compétence au maire pour veiller à ce que toute personne décédée soit inhumée décemment, sans distinction de culte ni de croyance. De même,  l’article L. 2223-27 du même code précise que « le service est gratuit pour les personnes dépourvues de ressources suffisantes ». Il  résulte de l’application combinée de ces dispositions que les communes sont tenues de prendre en charge les frais liés aux obsèques des personnes dépourvues de ressources suffisantes.

Néanmoins, pour ce faire, il faut que le caractère d’indigence soit retenu : le défunt ne doit pas avoir d’actif successoral, de conjoint survivant ou de créances alimentaires. Puisque normalement c’est à la famille du défunt de prendre en charge les funérailles et les frais liés aux obsèques, la commune a la possibilité ensuite de se tourner vers les héritiers ou les ayants-droits ou même de se rembourser sur le patrimoine du défunt lors de la succession.

Notre adhérent, M. P., a pu donc profiter de ces articles de loi qui permettent à tous d’avoir des obsèques dignes, quelles que soient ses ressources. Entre 15 et 20 familles bénéficient chaque année de ces bons d’indigence sur la commune de Tours.

 

[1] Selon une étude de l’UFC-Que Choisir en 2019, le coût moyen des obsèques serait en France de 4 000€. Pour ses obsèques pour une personne en situation d’indigence, le coût se situerait plutôt autour de 1 700€ (source Sénat).

27 février 2023

Arnaque massive sur les boîtes mail

On a noté une forte recrudescence d’arnaques sur le net. Les plaintes déposées par les internautes se sont multipliées.

Comment se produit un piratage ?

Voici un exemple des nombreuses arnaques qui sévissent actuellement. Vous ouvrez votre ordinateur et un message s’affiche, par exemple « Vous ne me connaissez pas et vous vous demandez pourquoi vous recevez ce mail. Je suis un hackeur et j’ai piraté vos appareils » ou, cet autre message « J’ai intercepté vos mots de passe, versez-moi 500 euros sous 48 heures en bitcoin à telle adresse ».

Comment réagir ?

Eteignez tout de suite votre ordinateur. Cette tentative d’arnaque devrait être inoffensive si l’on ne répond pas.
Une fois encore on va insister sur la sécurisation de vos mots de passe. Actuellement, à l’échelle mondiale, une fuite record de données personnelles a été enregistrée. Plusieurs milliards de comptes et de mots de passe circulent sur le web et l’on constate que la majorité des internautes ne sécurisent pas assez leur mot de passe. Même au sein des petites et moyennes entreprises, plus d’un cinquième sont victimes de cyberattaques.

Les données personnelles, les mots de passe piratés (qu’on appelle des « combos » dans le darknet) sont échangés sur des forums « underground ».

Comment sécuriser son mot de passe au maximum ?

Dans le listing des mots de passe piratés, on réalise que les internautes choisissent des mots de passe beaucoup trop faciles à décrypter. Quels sont les plus communs ? 123456 ou AZERTY ou un seul mot commun comme un prénom, ou une date de naissance ou 5 lettres pareilles… On dit que ces mots de passe trop simples sont « faibles ». Il faut donc choisir un mot de passe « fort » c’est-à-dire avec 8 caractères minimum, 12 c’est mieux et 14 serait l’idéal.

Variez les caractères, mélangez les lettres minuscules et majuscules, mettez des caractères spéciaux et des chiffres ; inventez des mots. En complexifiant et allongeant votre mot de passe, il sera moins facilement « craquable » pour parler en langage pirate, il sera plus protégé. Et changez-le régulièrement.

Combien de mots de passe faut-il ?

Beaucoup d’internautes n’utilisent qu’un mot de passe. C’est moins contraignant et tellement plus facile à retenir. L’idéal serait d’avoir un mot de passe pour chaque compte. Le problème, c’est de les mémoriser. Vous pouvez aussi tout simplement les copier sur une clef USB ou utiliser différentes mnémotechniques comme la méthode phonétique (les lettres g, h et t pour j’ai acheté cet objet) ou prendre les premières lettres des mots d’une chanson, d’une citation, d’une expression…

 

26 février 2023

Publicité mensongère et publicité trompeuse

 

Une de nos adhérentes nous interpelle : « Pour acheter ma nouvelle machine à laver, j’ai fait le choix de prendre le produit sur lequel une publicité prévoyait de me rembourser 50€ après l’achat. J’ai rempli le formulaire et envoyer à l’adresse indiquée mais aucun paiement des 50€ promis. »

Nous sommes entourés d’offres alléchantes dont certaines nous promettent des remboursements en cas d’achat d’un bien identifié dans un délai imparti. Parfois ça fonctionne bien et parfois c’est l’arnaque. Heureusement, la loi protège le consommateur et encadre strictement les pratiques commerciales.
Une publicité est ainsi considérée comme mensongère lorsqu’elle délivre au consommateur une information fausse. Ces pratiques sont illégales et sanctionnées par la loi.

Publicité trompeuse ou déloyale ?

La publicité déloyale englobe la publicité mensongère et la publicité trompeuse.

Est ainsi déloyale toute pratique contraire aux diligences professionnelles ou susceptible d’entraîner des conséquences sur le comportement économique du consommateur. Il peut s’agir de publicités visant une catégorie spécifique de personnes dont l’infirmité, l’âge ou la crédulité peuvent avoir une influence sur leur comportement de consommateur et leurs capacités à apprécier la véracité d’un contenu publicitaire.

La publicité trompeuse quant à elle se distingue de la publicité mensongère en ce qu’elle induit le consommateur en erreur. La frontière entre ces deux notions est assez fine.

Quel recours ?

Si vous êtes victime d’une publicité mensongère, il vous est possible d’envoyer un courrier avec accusé de réception à l’auteur de la publicité afin de lui demander le remboursement du produit objet de la publicité mensongère ou l’exécution forcée de ce qui était promis.

 

Parallèlement, signalez cette pratique commerciale trompeuse sur le site gouvernemental Signalconso. Les signalements réalisés sont ensuite transmis à la DGCCRF et peuvent être consultés par les professionnels volontaires souhaitant améliorer leurs pratiques.

23 février 2023

Acompte, arrhes : quelles différences ?

Il est très courant d’avoir à verser des arrhes lors d’une réservation d’un hébergement ou d’avoir à payer une somme à titre d’acompte lorsque l’on signe un devis de rénovation. Mais finalement, quelle est la différence ?

L’acompte

L’acompte se définit comme le premier versement sur l’achat d’une marchandise ou d’une prestation de services.
Le professionnel et le consommateur sont chacun obligés de tenir leur engagement. Le consommateur s’engage fermement à acheter, c’est-à-dire à payer le prix intégral.

En revanche, le professionnel qui ne fournit pas la marchandise ou la prestation de services doit rembourser l’acompte versé par le consommateur. Pour récupérer cette somme, le consommateur doit envoyer un courrier recommandé au professionnel.

Les arrhes

Les arrhes sont une somme versée d’avance pour l’achat d’une marchandise ou d’une prestation de services. La principale différence avec l’acompte résulte dans le fait que les parties peuvent revenir sur leur engagement.

Les arrhes n’obligent pas le consommateur à acheter, il reste libre. Par contre, elles seront perdues si celui-ci annule son achat (sauf si le contrat prévoit la possibilité de récupérer les arrhes en cas d’annulation). Le professionnel qui ne fournit pas la marchandise ou la prestation de services doit rembourser le double des arrhes versées au consommateur.

Acompte ou arrhes ?

Lorsque le document commercial qui mentionne les sommes versées en avance ne précise pas s’il s’agit d’un acompte ou d’arrhes, les avances sont considérées comme des arrhes. Les conséquences vues précédemment trouveront donc à s’appliquer.

22 février 2023

Problème sur la facture d’énergie

Un de nos adhérents vient de recevoir une facture d’électricité d’un montant anormalement élevé. Il souhaite comprendre ce qui le justifie et m’assurer que l’électricité facturée correspond bien à celle qu’il a consommée.

Afin d’identifier s’il s’agit réellement d’un problème, commencez par analyser l’évolution et l’historique de votre consommation. Pour cela, prenez en compte uniquement les index relevés (et non pas les index estimés). Les index estimés, comme leur nom l’indique, peuvent être différents des index réels.
Si votre consommation a beaucoup augmenté, cela peut être dû à un changement de vos équipements ou de vos habitudes. Si vous n’avez pas changé vos équipements ou vos habitudes, vous devrez poursuivre vos investigations pour identifier le problème.
Si votre facture est basée sur une consommation estimée et que vous constatez que les index estimés sont supérieurs à ce qu’indique votre compteur, prenez contact avec le service client de votre fournisseur pour lui demander d’établir une facture rectificative sur la base des index auto-relevés.

Facture basée sur une consommation réelle

Si votre consommation est basée sur une consommation réelle et que les index relevés sont supérieurs à ceux lus sur votre compteur, il s’agit probablement d’une erreur de relevé. Effectuez alors une réclamation auprès de votre fournisseur. Pour montrer votre bonne foi, portez votre réclamation en payant au moins une partie de la facture, c’est-à-dire le montant que vous ne contestez pas.
Enfin, si les index relevés sont identiques aux index lus sur votre compteur, constatez l’évolution de votre consommation sur les années antérieures pour comprendre la source de cette augmentation ou du problème. Vous pouvez également comparer votre consommation d’énergie à la consommation moyenne réelle annuelle des logements similaires. Votre consommation pourra être jugée anormale si elle est supérieure à 40% de la consommation moyenne d’un foyer similaire.

Absence prolongé de relevé de compteur et de facturation 

En cas d’absence prolongée de relevé du compteur ou en cas d’erreur de relève, entrainant une régularisation sur une période supérieure à 14 mois, vous pouvez demander au service clients de revoir sa facturation. En effet aucune consommation antérieure de plus de 14 mois au dernier relevé ou auto-relevé ne peut être facturée (sauf en cas de non-accès au compteur ou de fraude).

16 février 2023

Petite excursion à but lucratif

Des appels téléphoniques ou messages sont parfois adressés à des consommateurs les invitant à un repas gratuit au restaurant, sans obligation d’achat. Mais est-ce vraiment une offre intéressante et non intéressée ?

C’est une invitation a priori sympathique mais, on s’en doute, pas dénuée d’arrière-pensées commerciales. Il faut préciser d’abord que ce genre d’offre vise une cible bien déterminée, celle des seniors.

Le repas est effectivement gratuit, accompagné d’un petit apéritif et d’un ou deux verres de vin afin de créer une certaine convivialité. Selon le scénario, ce repas sera servi après un petit voyage en bus, également pris en charge, ou dans d’autres cas, se déroulera plutôt dans l’environnement géographique des invités.

 

Après les agapes

Des commerciaux vont ensuite prendre en main les invités pour leur proposer l’achat de produits divers : linge de maison, articles de literie, ustensiles de cuisine, vaisselle, produits alimentaires et spiritueux…

Il est vrai qu’il n’existe aucune obligation d’achat mais il n’est pas excessif de penser que le repas pris dans une bonne humeur générale aura quelque peu anesthésié les consommateurs et que le passage à l’acte d’achat se fera donc sans trop de difficulté ….

 

 

Recours possible

Heureusement, les consommateurs sont protégés par la règlementation. En effet, cette pratique commerciale est considérée comme du démarchage à domicile par le code de la consommation.

Autrement dit, les achats effectués doivent nécessairement faire l’objet d’un contrat qui doit mentionner l’existence d’un droit de rétractation de 14 jours propre aux ventes par démarchage, aussi appelées ventes hors établissement. Ce droit à rétractation sera facilité par un formulaire de rétractation intégré au bon de commande ou au contrat.

 

Précisons enfin que, contrairement aux règles habituelles du démarchage, le vendeur est autorisé à demander un paiement immédiat qui sera donc restitué après le retour des marchandises.

13 février 2023

La réduflation, pas simplement un néologisme

 

La réduflation ! si tout le monde ne connaît pas le sens de ce mot, il semble pourtant que nous soyons tous confrontés à ce phénomène.

La réduflation est une technique bien connue, notamment de l’agro-industrie. Elle consiste à réduire la taille d’un produit ou à baisser la quantité à l’intérieur d’un emballage en maintenant le même prix.  Autrement dit, pour masquer la hausse réelle des prix, des industriels sont tentés de réduire en catimini la quantité de produits proposés à leurs clients, une pratique dénoncée par l’UFC-Que Choisir et les autres associations de consommateurs.

Et cette pratique pourrait s’amplifier dangereusement pour le portefeuille ou le pouvoir d’achat du consommateur, dans le contexte actuel d’inflation.

Une technique légale

Cette technique est légale si le consommateur est bien informé en magasin des quantités du produit concerné et, surtout, du nouveau prix de vente au litre ou au kg.

Une enquête de la DGCCRF a effectivement détecté des anomalies sous l’angle de l’information du consommateur : des prix au kg non modifiés dans 10% des magasins, des quantités non modifiées sur les emballages de 7 des 31 usines contrôlées…Ces problèmes ont pourtant été minimisés par la ministre déléguée à la consommation qui parle de simple négligence!

A l’insu du consommateur

Le problème réel est en fait la prise de conscience que le consommateur aura, ou pas, de l’évolution des quantités du produit qu’il a l’habitude d’acheter. Est-ce que le consommateur va immédiatement mesurer lors de ses achats que le pot de yaourt a perdu 15g, que tous les paquets de mouchoirs papier sont passés de 10 à 9 unités, que le paquet de gâteaux secs ne fera plus que 4 goûters au lieu de 5…C’est fort peu probable puisque le consommateur n’est pas informé formellement du changement de format de ces produits. Ce défaut de perception de cette évolution vient du fait que la plupart des consommateurs ont confusément l’idée que les quantités sont normées, réglementées. Or​, ce n’est pas le cas, à de rares exceptions, comme l’alcool. 

En conclusion, cette pratique est particulièrement insidieuse parce que diminuer la taille, le format, c’est évidemment moins voyant qu’une hausse de prix ….

9 février 2023

Quand les malwares attaquent

On connaissait les virus informatiques qui s’attaquaient aux ordinateurs. Maintenant, des applications malveillantes infectent nos smartphones.

C’était un peu prévisible, tant les smartphones ont pris d’importance dans nos vies quotidiennes. Ce qui il y a une vingtaine d’années n’était qu’un téléphone, est devenu peu à peu indispensable pour jouer ou regarder des films, faire des achats, s’informer ou trouver son chemin…

 

Et comme en plus, on peut y consulter ses comptes bancaires, le cocktail est idéal pour susciter des malveillances. Depuis quelques mois, les attaques sur les smartphones explosent. Tout le monde est concerné, alors qu’il y a peu de temps encore, c’était plutôt les entreprises qui étaient ciblées.

 

Les malwares

On peut être infecté, comme sur un ordi, en cliquant sur une pièce jointe, à partir d’un mail ou en téléchargeant du contenu. Mais pour les smartphones, c’est surtout en téléchargeant une application que les malwares infectent notre appareil. Et il n’y a pas de jaloux : que l’on ait un Iphone ou que l’on soit sous android, le risque est le même. Les malwares peuvent se cacher partout : dans des applis un peu fantaisistes, ou dans d’autres a priori plus sérieuses. Certains ont même été détecté dans des antivirus. Un comble !

Les symptômes de l’infection

Quelques indices peuvent vous mettre la puce à l’oreille :

– des pubs intempestives apparaissent à tout moment ;

– les applis plantent régulièrement ;

– le smartphone se décharge de plus en plus vite…

Mais le pire, bien sûr, c’est quand vous constatez des opérations frauduleuses sur votre compte bancaire.

Des précautions à prendre 

Quelques conseils :

– Ne cliquez pas sur des liens douteux et ne téléchargez pas des pièces jointes louches ;

– pour télécharger des applis, allez sur les boutiques officielles ;

– supprimez les applis que vous n’utilisez plus,  n’installez que celles qui vous sont nécessaires, et fuyez les applis fantaisistes ;

– quand vous téléchargez, demandez-vous si les autorisations demandées sont bien pertinentes : une appli météo, par exemple, n’a pas besoin d’accéder à vos contacts.

Si c’est trop tard, que vous avez été infecté, des logiciels anti-malware peuvent sauver votre smartphone ; en dernier recours, vous pouvez vous adresser au vendeur ou dans des boutiques spécialisées.

 

6 février 2023