Exploitation du service d’eau potable de la communauté de communes du Val d’Amboise : la position de l’UFC-Que Choisir
Notre association de défense des consommateurs l’UFC Que Choisir-37 a été consultée par la Communauté de Communes du Val d’Amboise (CCVA) dans le cadre d’une Commission Consultative de Service Public Local (CCSPL).
La question est le recours à la concession de service public pour l’exploitation du service d’eau potable de la communauté de communes du Val d’Amboise. En clair, la CCVA propose de continuer à déléguer sa responsabilité de gestion de l’eau potable. Autrement dit, qui va succéder à Veolia comme délégataire ?
Ce sujet étant débattu en conseil communautaire jeudi 29 septembre et n’ayant pas eu de retour de la CCVA depuis le 15 septembre, date de la dernière CCSPL, il nous paraît important de rappeler ici notre position.
Notre position tient en 3 points :
– La protection de la nappe profonde, dite du Cénomanien, doit redevenir une priorité autant pour la Communauté de communes que pour son délégataire. Depuis que l’obligation d’y diminuer les prélèvements est instituée, on constate, au contraire, une hausse de ces derniers. Nous avons un doute : la société Veolia n’a-t-elle pas choisi d’utiliser l’eau la moins chère à produire ?
– En termes de facture, la part qui revient à la communauté de communes doit être maintenue pour préserver sa capacité d’investissement. La part qui revient au délégataire doit être surveillée. L’actuel délégataire ayant réalisé 250% de bénéfices de plus que ce qui avait été inscrit dans le contrat initial, nous n’avons pas confiance dans le fait que les consommateurs amboisiens payent le juste prix. En complément, nous recommandons une tarification progressive.
– Nous n’avons pas été convaincus par le dossier qui aura servi d’argument à la proposition de continuer à déléguer.
Notre conclusion est une recommandation d’un contrat court avec Veolia, l’actuel délégataire, qui permettra d’assurer la transition vers une Régie pour l’eau potable. Cette dernière bénéficiera d’une synergie avec l’assainissement, en Régie depuis longtemps.
UFC Que Choisir-37
Elimination des déchets: la position du Lotus
Ce n’est certes pas l’affaire du siècle, mais le procédé est assez représentatif d’une communication publicitaire qui met l’accent sur des avantages supposés, à défaut d’être réels.
Depuis plusieurs années, la maison Lotus met l’accent sur le tube de son papier toilette, qu’elle vante comme « le seul tube recyclable, compostable et jetable dans les toilettes ». Ces trois adjectifs accolés évoquent évidemment dans l’esprit de l’utilisateur une image écologique, respectueuse de la nature, soucieuse de développement durable.
Il suffisait d’y penser. Les autres marques, avec leur misérable rouleau en carton ordinaire, peuvent aller se rhabiller ! Sauf qu’à y regarder de plus près, on se demande où est l’avantage pour le consommateur. Entrons dans le détail.
– Recyclable : nul ne contestera le fait que l’on puisse recycler ce petit rouleau. Mais les concurrents font pareil. Le carton ordinaire, quand on trie ses déchets, a sa place dans la poubelle jaune. Et il y a belle lurette que les fabricants de papier toilette ne l’enroulent plus autour d’un rouleau en plastique. Donc, un partout, balle au centre.
– Compostable : on est dans le même cas de figure que pour le recyclage. Le carton basique va très bien, lui aussi, dans un composteur, ou dans un lombricomposteur si on en utilise un. Là non plus, pas de différence notable.
Parti au fil de l’eau
– Jetable dans les toilettes : c’est évidemment ce qui fait la singularité du produit. Parce que celui-ci est fait « de la même matière que le papier toilette », annonce le fabricant. Du coup, si on jette ce rouleau dans les toilettes, il partira avec les eaux usées à l’usine de traitement (dans le meilleur des cas) et ne pourra donc être ni recyclé, ni composté. Du point de vue de la protection de l’environnement, est-ce bien un plus ?
Mais Lotus est allé encore plus loin. Il a tout simplement inventé le papier toilette sans tube au milieu, en expliquant qu’il s’agit là d’un « petit pas de plus vers une salle de bain zéro déchet ». Plus vert, tu meurs !
De la magie !
Mais la marque avance également d’autres arguments, plus étonnants.
« Vous n’aurez plus jamais à jeter le mandrin du papier toilette ! Cela vous permettra donc d’économiser du temps et de l’énergie dans le ménage. » Personnellement, je n’avais pas l’impression jusque-là que mettre de temps en temps un petit rouleau en carton dans ma poubelle jaune était une activité particulièrement chronophage, ni que ça pompait toute mon énergie.
« Transformez-vous en magicien et épatez vos enfants en démêlant complètement le papier hygiénique et en faisant disparaître le tube de papier toilette comme par magie. » La question est de savoir qui va enrouler de nouveau le papier pour pouvoir l’utiliser. Mais bon, peut-être qu’il va se réenrouler tout seul, « comme par magie ».
Rêvons un peu et imaginons l’étape suivante : ça ne peut être que le papier toilette sans papier toilette.
Il y a quelques dizaines d’années, ça existait ; ça s’appelait le papier journal !
Biodéchets : vous reprendrez bien un ver !
Le climat est devenu le centre de gravité de notre existence, aussi de nombreuses associations ont été créées pour le défendre. Une association tourangelle, Les Vers de Tours, s’est donné pour mission de récupérer les biodéchets des restaurateurs, de magasins divers ou encore de fleuristes et ce, depuis août 2020.
Les biodéchets sont des « déchets » biodégradables, c’est-à-dire que ce sont des déchets organiques qui peuvent être décomposés plus ou moins rapidement directement dans la nature. L’association ne compte pas moins de 25 clients dont le restaurant L’Aubépine rue Colbert, la Biocoop ou encore le fleuriste Will You Marine Me rue Berthelot. L’association compte plusieurs bénévoles et deux salariés. Les collectes de biodéchets se font à vélo avec remorque pour pouvoir les emporter sur deux sites de valorisation de l’association qui se situent à la Gloriette et à la Riche.
D’où est venue cette idée ?
Les cofondateurs de l’association sont très sensibles aux enjeux climatiques, ils ont eux-mêmes leur propre composteur chez eux pour limiter leurs déchets au quotidien. La création de l’association Les Vers de Tours vient d’une prise de conscience écologique concernant les déchets et notamment les biodéchets qui sont massivement enfouis ou incinérés au lieu d’être valorisés. Ils ont donc décidé de fonder Les Vers de Tours, en s’inspirant d’un concept adopté par d’autres associations françaises telle que la Tricyclerie à Nantes qui, elle-même collecte des biodéchets à vélo.
Que font-ils des biodéchets ?
Les biodéchets, une fois sur les sites de valorisation, sont utilisés pour le lombricompostage, technique de compostage utilisant des vers de terre du type Eisenia Foetida afin de décomposer plus rapidement la matière qu’avec un compostage classique. L’autre avantage du lombricompostage est que cela crée un engrais puissant. Pour l’instant, environ 40 tonnes de biodéchets ont été récupérés depuis août 2020.
L’association Les Vers de Tours travaille d’ailleurs sur un projet qui consistera à vendre cet engrais aux agriculteurs ou maraichers. Cette pratique est plus naturelle tout en permettant de nourrir les sols agricoles. Cependant, le projet n’a pas encore vu le jour étant donné que le lombricompost doit être normé par un laboratoire indépendant avant d’être vendu aux particuliers et collectivités. Cette analyse ne pourra se faire que lorsque que le lombricompost sera complètement mature ; le projet devrait aboutir d’ici fin 2022.
Les avantages de ce système
Si vous êtes un professionnel, Les Vers de Tours pourront venir récupérer vos biodéchets à une fréquence déterminée avec une offre adaptée à vos besoins et à vos moyens. Ce système est avantageux sur plusieurs points, et notamment parce que les déchets devraient être prochainement taxés au poids : les biodéchets, n’étant pas jetés, constitueront donc un poids en moins sur la taxe des déchets.
Si vous êtes un particulier, il est possible d’obtenir gratuitement un lombricomposteur ou bien un composteur collectif grâce à la ville de Tours en cliquant sur ce lien : https://www.tours-metropole.fr/obtenir-un-composteur-ou-un-lombricomposteur.
Pour contacter l’association : contact@versdetours.fr ou leur site : http://versdetours.fr
L’UFC-QUE CHOISIR cherche des bénévoles dans l’Indre-et-Loire
Alors que l’Union Fédérale des Consommateurs a fêté ses 70 ans en 2021, l’association locale UFC Que Choisir d’Indre-et-Loire, forte de ses plus de 1 600 adhérents, reçoit des consommateurs à Tours, Tours-Nord, Loches et Amboise pour les aider à résoudre des litiges de la vie quotidienne.
Avec ses 80 bénévoles actifs, elle organise également des animations de sensibilisation, représente les consommateurs dans les différentes commissions et instances représentatives départementales et réalise des enquêtes pour alimenter les études et publications de la Fédération UFC Que Choisir.
Mais la crise sanitaire et maintenant la crise géopolitique ont entrainé une dégradation de la situation économique qui touche tous les secteurs de la vie économique. Et, certains n’hésitent pas à profiter de la situation. Parallèlement, les arnaques continuent de fleurir sur Internet ; des profiteurs n’hésitent pas à tirer parti de cette fragilité, encore et toujours : sites éphémères, ventes de produits frelatés, livraisons incertaines, commandes non honorées…Nous nous devons, plus que jamais, d’être présents partout, sur tous les terrains.
L’association souhaite étoffer ses équipes sur tous les sujets : communication et animation, droit du consommateur, représentation, accueil physique et téléphonique. Alors rejoignez-nous, soutenez-nous et osez devenir bénévole, militant pour une consommation plus juste, plus vertueuse, plus respectueuse.
Tous ensemble, l’UFC-Que Choisir continuera à promouvoir une consommation soucieuse des enjeux environnementaux, sociétaux et sanitaires, continuera à défendre des principes de responsabilité, d’équité, de transparence et de solidarité. Et au-delà des mots, l’UFC-Que Choisir continuera à défendre les citoyens consommateurs.
Les candidatures sont à adresser à contact@indreetloire.ufcquechoisir.fr
Quand je serai grande, je veux devenir influenceuse !
Ils ont littéralement envahi la toile depuis quelques années. Qu’on en soit conscient ou pas, difficile de leur échapper.
Les influenceurs sont maintenant partout sur le net. Encore faut-il s’entendre sur le sens du mot influenceur. A la base, c’est une personne qui, sur les réseaux sociaux, peut influencer les internautes grâce à sa notoriété.
Il en existe des milliers dans des domaines aussi divers que la cuisine, le bien-être, le sport, la mode, les voyages, l’éducation la technologie, les jeux vidéo, ou sur des activités beaucoup plus confidentielles.
Tous les réseaux sociaux sont concernés : Facebook, Instagram, Tik-tok, Twitch, Youtube… Chacun ayant ses spécialités, en adéquation avec le profil des internautes qui y sont abonnés.
On trouve de tout…
Certains font cela par simple passion, ou, par exemple, pour témoigner du quotidien de certaines catégories (personnes en situation de handicap, par exemple). Ce faisant, ils remplissent deux des rôles qu’on attribue à l’influenceur : connecter une communauté autour de valeurs, de pratiques ou de goûts communs, et informer leurs « followers » (ceux qui les suivent sur Internet) dans leur domaine de compétence.
Si je vais, par exemple, consulter un tutoriel de bricolage pour repeindre mon plafond proprement, j’ai affaire à un influenceur, parce qu’il va influer sur ma pratique, en m’évitant de faire des taches partout. Tant mieux, c’est ce que je lui demande !
Mais s’il me conseille d’utiliser une marque de peinture bien précise, on touche à la troisième fonction de l’influenceur, qui est de façonner l’opinion, et d’être un intermédiaire entre les marques et les consommateurs. Il est d’ailleurs rémunéré pour ça. Et cher. Ça peut aller jusqu’à 20.000 € par post pour un influenceur ayant plus de 500.000 followers, voire beaucoup plus pour certains. A la fin de l’année, on peut dépasser allègrement le million d’euros ou de dollars.
… et n’importe quoi !
Et c’est là que le bât blesse. Car le rôle d’un influenceur est bien d’amener l’internaute qui le suit à acheter tel ou tel produit, qu’il soit bon, mauvais ou tout simplement sans intérêt. L’intérêt pour le consommateur est bien sûr, en l’espèce, considéré comme quantité négligeable. Avec toutes les dérives possibles.
On a ainsi vu l’influenceuse française Ruby Nikara proposer l’eau de son bain à 1500€ le flacon. Précisons pour les amateurs qu’elle elle vend aussi ses petites culottes usagées.
Quant à sa collègue américaine Stéphanie Matto, elle a vendu un temps ses pets en conserve à 500$ le bocal. Mais victime du devoir et de ce qu’on pourrait qualifier de « burn-out du pétomane », en gros des douleurs abdominales, elle a dû interrompre cette lucrative activité après une hospitalisation.
Mais rassurons-nous, elle a su se recycler : elle passe maintenant ses journées allongée au soleil pour pouvoir recueillir la sueur de ses seins, qu’elle vend ensuite en bouteille à 500$ l’unité. Les bonnes journées, elle peut en produire 10 bouteilles. Halte aux cadences infernales ! Mais évidemment, pour parvenir à ce résultat, il faut qu’il fasse très chaud. Et dire qu’il y a des gens qui se plaignent de la canicule !
Si elle était encore de ce monde, la mère Denis, lointaine ancêtre de Ruby Nikara et Stéphanie Matto, lancerait un retentissant : «C’est ben vrai, ça ! »
L’UFC-Que Choisir 37 à Tours en Fête
Dimanche 11 septembre 2022, l’UFC- Que Choisir d’Indre-et-Loire était présente à « TOURS EN FÊTE » qui réunissait les événements Sport’Ouvertes et le Forum des associations au Lac de la Bergeonnerie et au Centre Aquatique du Lac.
Cet événement mettait à l’honneur l’ensemble du secteur associatif local sous le signe de la convivialité, de la découverte et de la rencontre.
C’était l’occasion, pour les associations, de mettre en valeur leurs activités et de démontrer ainsi toute la vitalité, la richesse et la diversité des initiatives et des personnes qui font vivre au quotidien le territoire.
Au stand de l’UFC, de très nombreux visiteurs se sont arrêtés pour discuter, s’informer, soutenir nos actions en signant notamment les deux pétitions qui étaient présentées, agir contre l’obésité infantile en interdisant les publicités de la malbouffe et agir pour une eau du robinet sans pesticides. Nos bénévoles ont animé le stand, été à la rencontre des consommateurs, distribué graines, sacs et renseignements divers et variés…
Les réactions ont été nombreuses, les échanges enrichissants et les enfants (mais aussi des grands!!) ont apprécié nos passe-têtes!
Merci à tous les bénévoles qui ont fait de cette belle journée un grand succès.
Phishing, smishing et vishing sont dans un bateau mais c’est l’usager qui est dans la galère
Phishing, smishing et vishing : derrière ces termes barbares se cachent des pratiques frauduleuses qui n’ont qu’un seul et même but : soutirer des informations personnelles à l’usager.
On connaissait le phishing (hameçonnage en français), méthode qui consiste, par e-mail, à tenter de vous soutirer des informations personnelles (identité, mots de passe, coordonnées bancaires…) à des fins malveillantes, via des pseudo-formulaires ressemblant à des documents officiels. Mais cette forme d’escroquerie se décline aussi sous d’autres formes.
Trois techniques, une seule arnaque
Le smishing : similaire, dans son esprit, au phishing, il vous arrive par sms. Le plus souvent, il contient un lien frauduleux qui redirige les victimes vers un faux formulaire à remplir. L’exemple le plus courant est un message vous avertissant que vous avez un colis en instance qui doit vous être livré. Ensuite, le processus est, hélas, le même que pour l’hameçonnage. En outre ce genre de message peut véhiculer des virus, des logiciels espions ou des logiciels de rançon.
Le vishing : cette fois le canal par lequel opèrent les escrocs est le téléphone. Un interlocuteur ou une boîte vocale vous contacte en se faisant passer pour une entreprise connue ou une administration. Le but est toujours le même : essayer de vous soutirer des informations personnelles, en vue, évidemment, d’une utilisation frauduleuse. Plus subtil : certains escrocs peuvent vous poser une question dont la réponse est « oui », et, en enregistrant votre voix, se faire passer pour vous, auprès de votre banque, par exemple.
Se protéger au quotidien
Quelques règles simples permettent de se prémunir contre ce genre d’agression :
– Ne pas cliquer sur un lien inconnu. Si vous avez un doute, consultez le vrai site de l’organisation dont il est censé émaner. Vous pourrez alors vérifier si le lien qui vous a été envoyé est légitime.
– Ne jamais donner la moindre information personnelle à un interlocuteur inconnu. C’est le meilleur moyen de ne pas avoir d’ennuis par la suite. Il faut savoir, par exemple, que jamais votre banque ne vous demandera les coordonnées de votre carte bleue.
– Ne pas répondre, dans la mesure du possible, aux coup de téléphone ou aux SMS d’origine inconnue. Si vous répondez, les escrocs comprendront que vous réagissez, et vous risquez d’être de plus en plus sollicités.
Ces conseils de bon sens ont l’air (et sont) simples à appliquer. Mais il faut savoir que ces pratiques continuent de faire de nombreuses victimes, malgré les incessantes mises en garde des autorités (police, gendarmerie), des banques ou des associations de consommateurs.
Alors, comme disait ma grand-mère, prudence est mère de sûreté !
Une époque formidable!
On vit une époque formidable où il n’est plus de bon ton d’appeler un chat un chat. Ce n’est pas une nouveauté dans le monde politique où, depuis longtemps, l’euphémisme et la périphrase sont la règle de base du politiquement correct. Mais cette habitude s’est peu à peu installée dans notre quotidien, et notamment dans les enseignes commerciales, sous une autre forme. Là, il s’agit de mettre en scène le service proposé pour le valoriser.
Ainsi, un restaurant, qui dispense également des cours de cuisine, se transforme en « lieu de vie culinaire ». Tout de suite, en lisant ça, on se sent bien, on a envie de s’installer, dans une douce tiédeur rehaussée de délicieuses odeurs de cuisine. ça évoque les repas du dimanche midi chez la grand-mère, quand elle sortait du four un rôti bien doré accompagné de délicieuses pommes de terre nouvelles. C’est ce bien-être que l’on imagine retrouver dans un « lieu de vie culinaire ». Petit détail : chez mamie, on ne payait pas l’addition à la fin !
De même, un très trivial salon de coiffure devient un « atelier capil’hair » (avec le sempiternel jeu de mot avec hair ou tif). On imagine sans peine le petit artisan, au fond de son échoppe, en train d’effectuer un véritable travail d’artiste, taillant amoureusement, l’un après l’autre, chaque cheveu, reculant de temps à autre de trois pas pour admirer, un œil fermé, la progression de son travail. On est loin, du coup, du simple coiffeur qui se contente de vous couper les cheveux.
Et puisque l’enseigne « L’Atelier capil’hair » se trouve tout près d’un site touristique majeur de notre région, on peut se demander pour terminer si un touriste anglais, japonais ou autre pourrait comprendre qu’il peut se faire couper les cheveux dans un « Atelier capil’hair » ?
Mais ceux qui ne regrettent pas le temps des simples coiffeurs trouveront sans doute que l’on coupe ici les cheveux en quatre !