Plus de saison pour les vide-greniers, des affaires toute l’année !
Auparavant, dès que revenait le printemps, revenait aussi le temps des vide-greniers…
Auparavant, dès que revenait le printemps, revenait aussi le temps des vide-greniers… réveil aux aurores, remplissage de la voiture dans un ordre pas toujours bien pensé (zut, la table et les tréteaux sont en dessous !), ballet des brocanteurs au cul de la voiture, inspectant votre cargaison à la lumière de leur torche, visites bien rythmées au cours de la journée, les collectionneurs le matin pour être sûrs de faire la bonne affaire, les familles l’après-midi. Et toujours les sempiternelles négociations, parfois exaspérantes, pour obtenir un prix proche de zéro. Des journées fatigantes, hautes en couleur, et tant pis si on ne fait que quelques dizaines d’euros de vente, on revient riche d’une expérience et de rencontres.
Depuis quelque temps s’ouvrent çà et là des vide-greniers permanents. Permanents, cela veut dire que ce sont des vide-greniers ouverts tout au long de l’année, qu’il fasse beau, chaud, froid ou qu’il pleuve.
Comment cela se présente-t-il ?
Un vide-greniers permanent (VGP) se situe dans un endroit couvert, le plus souvent une sorte de hangar. Les particuliers louent via un contrat un box numéroté (sorte de petites étagères) pour une, deux, trois ou quatre semaines (voire plus). Le tarif est souvent dégressif suivant la durée. Vous devez donc payer la location du box, les étiquettes avec votre numéro (les premières gratuites, les autres une toute petite somme) et un pourcentage sur les ventes est retenu (de 30 à 35 % selon les VGP). Votre travail consiste à sélectionner en amont vos objets, remplir et coller les étiquettes sur chaque objet, venir les disposer dans votre box et, très régulièrement, venir trier, ranger et réapprovisionner votre espace. Les employés se chargent de « surveiller » votre stand et d’encaisser les clients (vos objets sont identifiés par le numéro sur leur étiquette).
Alors est-ce une bonne idée pour un particulier vendeur ?
Oui
– Si vous avez (comme c’est mon cas) beaucoup de choses entreposées à vendre et pas envie de garder des cartons jusqu’au printemps ;
– Si vous avez envie de vous débarrasser discrètement du cadeau de Noël de Tante Hortense ou de votre belle-mère ;
– Si vous n’avez pas envie de vous lever aux aurores et de passer toute une journée (parfois sous la pluie ou sous un soleil de plomb).
Non
– Si vous espérez vous faire beaucoup d’argent car entre le prix de la location du box et la commission élevée prise sur chaque vente (pour rappel, pour une vente en salle des ventes, la commission est entre 22 et 30 %), la somme restituée vous semble avoir fondu comme neige au soleil.
Donc, il faut faire ses comptes et voir sur un mois le bénéfice réel. Et attention, un objet invendable (cassé ou autre) ne se vendra pas plus là qu’ailleurs !
Est-ce une bonne idée pour les particuliers clients ?
Oui sans aucun doute, car l’on trouve sur un même espace toutes sortes d’objets, inventaire à la Prévert. Mais attention toutefois, il ne faut acheter que ce dont on a vraiment besoin et ne pas se laisser tenter par des petits prix pour des objets inutiles et encombrants au risque de se retrouver le mois suivant à louer vous aussi un box pour écouler tous vos objets !
PS: il existe pour l’instant trois vide-greniers permanents sur la région tourangelle.
Assurez-vous que le professionnel est assuré !
Le problème rencontré par Nicole, de La Ville-aux-Dames, est l’occasion de mettre en garde les consommateurs sur le fait que les professionnels qui effectuent des travaux à leur domicile doivent disposer d’une assurance professionnelle et surtout d’une assurance qui couvre bien les différents travaux qu’ils entreprennent.
Notre adhérente s’était donc adressée à une entreprise qu’elle connaissait, afin de régler ce qui pouvait être un défaut électrique sur le moteur d’un forage.
Après une première intervention en juillet 2021, une seconde est réalisée en septembre. Selon notre adhérente, plusieurs personnes de l’entreprise sont intervenues pour tenter de retirer le moteur, mais sans disposer d’outil ou de matériel adapté, hormis un crochet dont l’utilisation s’est révélée inopérante.
Non seulement cette tentative de retrait a échoué mais un intervenant a laissé tomber une lampe torche dans le forage. Il en résulte que ce forage serait désormais inutilisable et qu’un nouveau forage s’imposerait.
Et maintenant?
A ce jour Nicole attend toujours d’être informée de la suite que l’entreprise compte donner à ce problème. Le courrier de notre association est lui-même resté sans réponse. Pourtant il soulignait cette intervention avortée et rappelait aussi que les devis et facture ne mentionnaient pas les références des assurances professionnelles de l’entreprise, comme prévu par une loi du 18 juin 2014.
Ce dossier pose la question du défaut d’information des clients sur l’assurance professionnelle et par voie de conséquence, du défaut de mise en jeu de cette assurance (sous réserve qu’elle existe).
Vérification de l’assurance
Notre association met donc en garde les consommateurs pour qu’ils veillent d’abord à la mention des références de l’assureur sur le devis et sur la facture.
Dans le cas de travaux conséquents, les consommateurs doivent aussi vérifier directement auprès de l’assureur que les travaux en question sont bien couverts par l’assurance. En effet, certaines entreprises ne sont couvertes que pour une partie de leur activité professionnelle.
Tout d’abord, l’assurance a un coût que l’entreprise ne veut pas assumer ou bien tout simplement, l’entreprise ne justifie pas de compétences suffisantes auprès de son assureur.
En train, les amendes sont salées !
Cette fois c’est la bonne, il n’y a pas de grève, le train est à l’heure, donc tout devrait bien aller… Ah, mais non il y a un autre problème, celui des amendes servies à bord, beaucoup trop salées, manifestement ! Mais on veut bien sûr parler des amendes avec un e, celles qui sont à la source de beaucoup de litiges car la SNCF a en effet la main de plus en plus lourde et même excessive. On ne parle pas ici des fraudes, il est normal de les sanctionner, mais de ces règles souvent obscures seulement comprises par les agents et interprétées sévèrement.
Connaissez-vous le PANG ? C’est l’acronyme pour « Points d’Arrêts Non Gérés », le terme est déjà ridicule, mais là où cela devient surréaliste, c’est que ces PANG, autrement dit des arrêts où il n’y a personne, pas de guichets non plus, si vous y montez dans un train sans billet, que vous n’avez pas pu acheter sur place… PANG ! Une amende. Autre curiosité, les brigades antifraude qui déboulent tout à coup dans le wagon pour contrôler. Pas même le temps de vous signaler avant le contrôle, hop, une amende.
Et si vous protestez, on vous dira « utilisez l’appli SNCF ». Les16% de Français non connectés apprécieront.
Un problème complexe
Il y aurait bien d’autres exemples, il y a en tout cas suffisamment d’incompréhension pour que non seulement les syndicats maison se soient émus de «cette politique tarifaire répressive», mais aussi la défenseure des Droits, Madame Hédon, déplorant « le développement d’une logique de suspicion de fraude et l’absence de prise en compte de la bonne foi des voyageurs par l’agent de contrôle». On ne peut pas être plus clair ! Il faut dire que la Défenseure des Droits reçoit plus de 5000 réclamations annuelles d’usagers ulcérés par cette logique absurde et cette absence étonnante de dialogue entre la SNCF et les usagers. Que Choisir, bien sûr, reçoit également de nombreux courriers à ce sujet.
En réalité, le problème est plus complexe. D’une part, la fraude a en effet explosé depuis quelques années. D’autre part, les agents sont sous la pression d’un langage de plus en plus managérial, leur travail est pisté électroniquement. Il faut faire rentrer de l’argent et on n’a pas le temps de faire dans la subtilité.
Quels recours?
Les recours ne sont pas considérables mais ils existent. Il faut savoir que les agents étant assermentés, leur bonne foi est présumée. Ensuite, la médiation SNCF est assurée par d’ex-cadres maison, ainsi en 5 ans le taux de médiation favorable est passé de 36% à 2,6%! On arrive à force d’insister à des indemnisations partielles, les recours fourmillent de témoignages d’usagers montrant l’incohérence totale des conditions de contrôle. En réalité, le climat à bord des trains et les relations entre voyageurs et contrôleurs est le reflet d’une société en forte tension.
Conseils pratiques
Pour conclure, tout de même quelques conseils pratiques : avoir une pièce d’identité papier avec vous, soigneusement vérifier la validité de votre billet avant de monter à bord, si votre billet n’est pas valide, vous signaler d’emblée, si vous avez une amende, la régler immédiatement pour éviter des frais inutiles, ce qui ne vous empêche pas de faire une réclamation par la suite. Pour cela, l’UFC Que Choisir peut vous aider. Conservez tous les justificatifs, vérifiez sur le site de la SNCF dans le menu «barèmes régularisation» que l’amende était proportionnée.
Enfin vous avez trois mois pour saisir le centre de recouvrement, à Contact-contravention.sncf.com, ou par recommandé avec AR, à l’adresse du centre indiquée sur l’amende. Pour saisir le médiateur, Mediation-sncf.force.com, ou par recommandé avec AR, à Médiation SNCF Voyageurs, TSA 37701, 59973 Tourcoing Cedex.
Parfum, eau de parfum, eau de toilette : Comment vous sentez-vous ?
Après cette période de fêtes, nombreux sont ceux et celles qui ont reçu ou offert en cadeau un produit de parfumerie. Mais les appellations sont nombreuses, et il n’est pas toujours facile de s’y retrouver.
Il est toujours agréable, quelle qu’en soit l’occasion, de recevoir ou d’offrir un parfum. Ou une eau de parfum. Ou une eau de toilette. Mais si on réalisait un sondage pour savoir qui connaît la différence entre ces différentes dénominations, bien peu sauraient répondre précisément.
Essayons donc d’y voir un peu plus clair.
Un parfum, au sens le plus large, est l’assemblage de différents ingrédients, d’origine végétale ou animale, voire synthétique, que l’on mélange le plus souvent à de l’alcool.
Chaque parfumeur tient évidemment secrète la composition exacte de son produit. C’est à partir de la proportion d’arômes entrant dans ce mélange que l’on parlera de parfum, d’eau de toilette, etc. Plus il y aura d’alcool dans un produit, moins celui-ci sera, a priori, onéreux. Et l’usage que l’on en fera sera également différent. Notons qu’il n’existe pas de réglementation précise en matière de concentration de produits odorants, et que de ce fait, les pourcentages indiqués ci-dessous restent indicatifs. Petit inventaire
Parfum
Le parfum, également dénommé essence (certains parfumeurs réservent le terme extrait à une concentration supérieure à 40%), est le plus concentré : les matières odorantes entrent pour plus de 20% dans sa composition. Il dispense une odeur plus soutenue, et quelques gouttes suffisent. Il est le plus onéreux.
Eau de parfum
La formule est moins concentrée que celle du parfum, les matières odorantes y entrent pour 12 à 20%. Il peut être vaporisé. Etant plus volatil que le parfum, son odeur dure moins longtemps.
Eau de toilette
Les matières odorantes représentent 7 à 12% du produit. Celui-ci a une durée d’action inférieure à celle de l’eau de parfum (quelques heures seulement). L’eau de toilette est évidemment moins chère que le parfum et l’eau de parfum.
Eau fraiche
Encore moins concentrée en produits odorants, elle n’agit que pendant une heure ou deux, ce qui lui confère une utilité pour une circonstance de courte durée.
A l’origine, l’eau de Cologne
L’eau de Cologne fut inventée au début du XVIIIe siècle à Cologne, d’où son nom. Après des dizaines d’années de procès divers, eau de Cologne est finalement devenue un terme générique. Celui-ci désigne un mélange contenant environ 5% d’essences, le plus souvent à tonalité florale. L’eau de Cologne est techniquement facile à réaliser et, de ce fait, peu onéreuse. Si, pour beaucoup, elle évoque l’odeur de grands-parents endimanchés, il existe une multitude de déclinaisons plus modernes de l’eau de Cologne.
On l’aura compris, chacun choisira son parfum ou son eau de toilette, en fonction de son budget, certes, mais aussi de l’utilisation qu’il compte en faire : entre un parfum, coûteux et dont l’odeur peut perdurer plus d’une journée, et une eau de toilette, moins chère mais qui ne restera qu’une demi-journée au plus sur la peau, l’usage sera bien différent.
Internet : résiliation pour manquement à l’obligation de résultat
Perrine de Noyant-de-Touraine nous interroge sur la possibilité de résilier sans pénalités le contrat qui la lie à son fournisseur d’internet pour manquement à son obligation de résultat.
Perrine nous a écrit : « Mon fournisseur internet (Coriolis Telecom) ne parvient pas à ce jour à faire fonctionner correctement ma connexion fibre – grosse variation de débit, message fréquent du navigateur disant qu’il n’y a pas de connexion internet, service téléphonique ayant souvent des micro coupures, etc. – . J’ai contacté à plusieurs reprises le service client ; en réponse, le service technique a fait soi-disant des modifications afin que je n’ai plus aucun problème mais rien n’a changé. J’ai donc décidé de faire valoir mes droits en demandant la résiliation de la ligne pour manquement à l’obligation de résultat de Coriolis afin de pouvoir choisir un autre opérateur par la suite. Mais mon offre comportant un engagement sur 12 mois et seulement 2 mois étant passés, Coriolis me renvoie vers les conditions de vente pour m’indiquer que je devrai leur payer la totalité de la somme restant due sur la durée de l’engagement. »
Coriolis a-t-il le droit de demander le paiement des mois d’engagement restant ?
Non, car comme le précise bien Perrine, elle ne résilie pas pour motif personnel mais au motif que Coriolis ne remplit pas son obligation légale de lui fournir un service fonctionnant correctement en permanence. S’agissant, comme elle le dit, d’une obligation de résultat au sens juridique, ne pas fournir le service prévu au contrat engage automatiquement la responsabilité de l’opérateur et cela même si la responsabilité des dysfonctionnements incombe à un autre intervenant.
Mieux encore : Perrine serait en droit de demander le remboursement des abonnements payés correspondant à la période des dysfonctionnements.
A charge pour Perrine de renvoyer le matériel, mais par contre, non seulement elle n’aura pas de pénalités de résiliation mais aussi pas de frais de résiliation non plus car la loi prévoit d’exempter du paiement des frais de résiliation dans le cas de résiliation pour impossibilité d’accès aux services ou mauvais fonctionnement.
Cependant en cas de refus persistant de Coriolis de respecter ces règles, il faudra que Perrine puisse apporter les preuves qu’elle a bien signalé les dysfonctionnements. Il faut espérer qu’elle a gardé les traces des échanges avec son opérateur.
C’est pourquoi en cas de dysfonctionnements non résolus rapidement, il est conseillé d’envoyer un courrier recommandé à l’opérateur, courrier dans lequel vous le mettez en demeure d’y remédier soit dans le délai prévu au contrat soit sous un délai raisonnable,10 jours par exemple. Si cette démarche ne produit pas d’effet, il sera alors plus facile d’obtenir sans discussion la résiliation sans pénalités en envoyant un nouveau courrier recommandé.
Ne pas confondre frais de résiliation et pénalités de résiliation
Stephan qui habitait à Neuillé-Pont-Pierre vient de partir s’installer en Israël pour s’occuper de sa mère malade. Il s’étonne que SFR lui facture des frais de résiliation pour son abonnement Internet.
Stephan nous demande plus précisément s’il est normal que SFR lui facture des frais de résiliation car il estime que sa résiliation s’inscrit dans le cadre des résiliations pour motif légitimes possibles sans pénalités.
Oui, sa résiliation pour déménagement à l’étranger est bien un motif légitime de résiliation reconnus par les opérateurs et les tribunaux au même titre que le licenciement, le surendettement, le déménagement en France dans une zone non desservie, le handicap ou la maladie empêchant l’usage, le décès ou la force majeure.
Mais Stephan se trompe sur les effets de sa résiliation pour motifs légitimes : en effet, le motif légitime lui permet de résilier son contrat avec SFR sans pénalités mais pas sans frais.
Pénalités de résiliation, frais de résiliation pas la même chose ?
Contrairement à ce que pense Stephan, comme beaucoup d’autres consommateurs, les pénalités sont les indemnités que vous devrez payer à votre opérateur si vous résiliez votre contrat avant la fin de votre période d’engagement initial. Dans ce cas, selon le nombre de mois restant, vous serez redevable d’un certain nombre de mois d’abonnement (pour les contrats de 12 mois, le total des mois d’abonnement restant à courir si vous résiliez avant la fin de l’année, pour les contrats de 24 mois, le total des mois jusqu’au douzième puis 25% du tarif mensuel pour les mois suivants).
Mais si vous avez un motif légitime pour résilier, vous serez dispensé de payer ces pénalités.
Mais même si vous n’êtes plus engagé, votre opérateur peut vous facturer des frais de résiliation encore appelés frais de dossier ou de déconnexion ( autour de 50 euros chez la plupart des opérateurs ou fournisseurs) dès lors qu’ils sont prévus au contrat.
Stephan ne pourra pas échapper au paiement de ces frais car la loi ne prévoit que deux cas d’exonération : pas de frais de résiliation en cas de résiliation en cas d’impossibilité d’accéder aux services ou pour mauvaise qualité des services.
La consommation en folie (5) : Distributeur automatique et éclectique
Petite carte postale pyrénéenne d’un adhérent en vacances : un distributeur automatique propose trois sortes de baguettes et des chocolatines. Jusque-là rien que de très normal puisqu’on est devant une boulangerie. Mais on peut également acheter du saucisson de pays, ainsi que des masques pour pouvoir casser la croute dans le respect des gestes barrières.
A quand, en Touraine, un distributeur vendant des rillettes (de Tours), du fromage de chèvre, du nougat de Tours… et du gel hydroalcoolique ?
Tri sélectif : les pots de yaourt voient la vie en jaune
Depuis le 1er janvier, une petite révolution s’est mise en place dans les poubelles de l’agglomération tourangelle. Tours Métropole a en effet décidé de mettre en place de nouvelles règles concernant le tri sélectif.
Jusqu’au 31 décembre dernier, les usagers devaient mettre dans leur poubelle jaune papiers et cartons, bouteilles plastique, boites de conserve, briques alimentaires et autres bidons de métal. On se souvient encore (c’était il n’y a pas plus d’une quinzaine de jours) du casse-tête à propos des pots de yaourts ou des films plastique : poubelle jaune ou poubelle grise ?
Soyons honnêtes, beaucoup d’entre nous, après un moment d’hésitation, finissaient par se la jouer au feeling. Ainsi, d’un foyer à l’autre, les fameux pots de yaourt se retrouvaient dans la poubelle destinée au tri ou dans celle destinée aux ordures résiduelles. De surcroit, la situation était encore plus compliquée pour les personnes venant d’endroits où les règles de tri pouvaient être différentes.
Nouvelles règles
Aujourd’hui, tout est devenu plus simple. En plus de ce qu’on y mettait déjà, on dépose désormais dans sa poubelle jaune pots, barquettes, sacs, sachets et films. Ce sont, pour les usagers, de nouvelles habitudes à prendre, de nouveaux réflexes à acquérir.
Avec un constat quasi immédiat pour ceux qui ont déjà mis ces nouvelles règles en application : le contenu de la poubelle jaune augmente, alors que celui de la poubelle « ordinaire » diminue. Logique, c’est le principe des vases communicants. Si à terme, il faudra peut-être revoir le rythme des collectes, pour l’heure, Tours Métropole rappelle qu’il est toujours possible de demander auprès de ses services une poubelle jaune plus volumineuse.
Des économies attendues
Si, comme nous le disions plus haut, les nouvelles règles sont plus simples dans l’application quotidienne, ce n’est pas, on s’en doute, pour économiser les neurones des Tourangeaux que la métropole a décidé de les changer. S’il y a bien quelque chose à économiser dans cette affaire, il s’agit d’argent. Car l’enfouissement des déchets non-recyclables va coûter de plus en plus cher (avant d’être purement et simplement interdit à moyen terme). Donc moins il y en aura, moins on dépensera pour les éliminer. A l’inverse, les déchets recyclables, eux, sont revendus et constituent une source de revenus pour la communauté.
Tours-Métropole table sur 4kg de déchets recyclables supplémentaires par habitant cette année, soit un total de 1200t. Au final, le gain pourrait être de 400.000€ sur une année, à mettre en regard de la dépense d’1,4M€ engagée pour la modernisation nécessaire du centre de tri de la Grange David à La Riche.
Le meilleur déchet c’est celui qui n’existe pas
Rappelons quand même une évidence : le déchet qui coûte le moins cher à recycler et, a fortiori, à éliminer, est celui qu’on ne produit pas. Sans parler de l’impact sur l’environnement, évidemment. Alors, pourquoi ne pas profiter de ce changement pour s’interroger sur l’utilité de tel ou tel de nos déchets, pour tenter de réduire la taille de nos poubelles ?
Pour connaître dans le détail la liste des déchets à mettre dans la poubelle jaune, vous pouvez consulter le site de Tours-Métropole Val de Loire : https://tours-metropole.fr/partir-du-1er-janvier-2022-le-tri-devient-plus-facile
Vol Aller /Retour et clause de NO SHOW
La clause de No Show entraine l’annulation du billet retour quand le voyageur ne se présente pas au départ du vol aller : explications.
Marie de Vernou avait acheté un billet d’avion Aller /Retour pour l’Italie mais pour des raisons personnelles, elle a dû décaler en urgence sa date de départ. Son billet étant non échangeable et non remboursable, elle a acheté un nouveau billet Aller à ses frais.
Mais, lorsqu’elle s’est présentée à l’aéroport pour le retour, elle a eu la désagréable surprise d’apprendre que sa réservation sur ce vol retour avait été annulée et elle a donc dû une nouvelle fois acheter un nouveau billet !
Bilan des courses : 1 billet Aller/Retour totalement payé et non utilisé !
Elle nous a donc interrogé sur le caractère légal de l’annulation automatique de son billet retour et souhaitait connaître les éventuelles possibilités d’en obtenir le remboursement.
La clause No show légale ?
Malheureusement, la réponse est oui : la compagnie aérienne avait bien le droit d’annuler d’office le vol retour de Marie dès lors que celle-ci ne s’était pas présentée à l’embarquement du vol Aller ; c’est ce qu’on appelle la clause de « NO SHOW » autrement dit « PAS VU ».
Il faut bien entendu que cette clause figure expressément dans les conditions générales de vente de la compagnie aérienne. C’est le cas pour la plupart des compagnies, certaines annulant automatiquement le retour, d’autres proposant son maintien mais avec un supplément de prix. Malheureusement, en pratique, les passagers (à l’instar de Marie) lisent rarement les conditions générales de vente en détail au moment de la réservation ou de l’achat de leur billet.
C’est légal mais est-ce bien justifié ?
Pour les compagnies, cette clause est justifiée : le prix de vente d’un vol Aller/Retour est, le plus souvent, inférieur au prix cumulé de deux vols achetés séparément au motif que les vols A/R assurent le remplissage de l’avion du retour à la compagnie ce qui justifierait l’impossibilité de les dissocier.
Mais cet argument est très discutable car au final pour la compagnie, peu importe que son client ait été présent sur le vol Aller ou non puisqu’elle a encaissé le prix de ce billet Aller et qu’elle ne le remboursera pas !
En l’état actuel de la législation européenne, et dès lors que les CGV de la compagnie lui ont bien été communiquées, Marie ne pourra obtenir le remboursement de son billet retour.
Par contre, elle peut exiger le remboursement des taxes d’aéroport des deux vols qu’elle n’a pas empruntés, car ces taxes sont payées à l’aéroport par les compagnies pour les passagers effectivement embarqués. Le détail de ces taxes figure sur les billets et leur montant varie selon les aéroports.
Attention, il est indispensable que Marie fasse la démarche car la compagnie n’est pas obligée de prendre l’initiative du remboursement de ces taxes. Les modalités de la demande doivent être précisées dans les CGV et il faut savoir que certaines compagnies imposent des frais pouvant aller jusqu’à 20 % du remboursement pour des demandes faites hors de leur site internet.