UFC-Que Choisir de l'Indre et Loire

Deux poids, deux mesures, laquelle disait vrai ? …

… la balance du consommateur ou celle du commerçant ?

En revenant de la charcuterie de son village, Gisèle a décidé de re-peser tous ses achats sur sa balance de ménage électronique de dernière génération.
Surprise, pour chaque produit, elle découvre des différences entre ses pesées et celles effectuées par le charcutier, ces dernières étant plus élevées et aboutissant donc d’après Gisèle à une facturation plus élevée.

Les différences n’étaient pas importantes et ne dépassaient pas les 50g mais un gramme c’est un gramme et un sou est un sou !
Gisèle nous a donc demandé comment pouvaient se justifier ces différences et si elle devait d’ores et déjà mettre en doute l’honnêteté du commerçant.

Notre avis

Nous lui avons expliqué qu’a priori c’était plutôt l’exactitude de sa balance personnelle qui devait être mise en doute.

En effet, la réglementation des instruments de pesage utilisés par les commerçants est très stricte :

  • Les commerçants ne peuvent utiliser que des balances certifiées, conformes aux normes définies par les pouvoirs publics.
  • De plus, les commerçants doivent faire effectuer des vérifications périodiques de ces balances, tous les ans ou 2 ans, selon le type de balances.
    Ces vérifications portent sur la conformité technique : justesse, mise à zéro, tare, …

A savoir : une vignette sur la balance des commerçants

Une vignette verte apposée sur la balance et visible du client atteste que le contrôle a été effectué, que son résultat est conforme et indique la date limite de sa validité.
En cas de vérification non conforme, le contrôleur appose une vignette rouge.
Le non respect de ces règles entraîne des sanctions peuvent être lourdes.

Nous avons donc conseillé à Gisèle de retourner chez son charcutier afin de vérifier la présence de cette vignette verte et sa date de validité car « nous sommes responsables des poids que nous plaçons sur la balance », pour citer Michel Bussi.
Ajoutons aussi, pour faire bon poids, la lecture de l’article de la fiche pratique du site service-public, article concernant les obligations en matière de poids et mesures.

Que Choisir 37 – Tours

23 août 2019

Billets de concerts : Viagogo, des vrais et des faux ….

… et des chers,  Google coupe les ailes de Viagogo

Après des années de plaintes de la part d’artistes, producteurs de spectacles et consommateurs, après une injonction de la Répression des Fraudes en 2017, Google a annoncé sa décision de bannir le site de revente Viagogo de sa plateforme de publicités. Le site, spécialiste de la revente de billets (vrais et faux) à prix gonflés, ne pourra plus apparaître en tête des résultats de recherche.

Est-ce le début de la fin de Viagogo ?

Ce site qui propose des billets de spectacles, concerts ou événements sportifs à des prix « surgonflés » et où les faux billets sont légion ? Malgré les mises en garde répétées de Que Choisir depuis son arrivée en France, en 2011, ses victimes se comptent par milliers, en France et à l’étranger. Basé dans le paradis fiscal du Delaware (États-Unis), le site semblait n’avoir cure des multiples plaintes des producteurs, complaintes des consommateurs et enquêtes des autorités. C’est finalement Google qui pourrait réduire son pouvoir de nuisance.

Dans un communiqué publié le mercredi 17 juillet, Google a annoncé son intention de bannir, avec effet immédiat, le site Viagogo de son service de publicités, qui lui permettait d’apparaître en haut des résultats de recherche des internautes.
Cette décision de Google est intervenue alors que la saison des festivals et concerts battait son plein. La ruée vers les billets de ces événements très prisés – tels que le festival des Vieilles charrues, à Carhaix (Finistère), l’un des premiers à avoir gagné en justice contre Viagogo – a incité le Bureau européen des unions de consommateurs (Beuc) à lancer une campagne d’information sur les risques d’utilisation des sites non agréés de revente de billets de spectacles ou d’événements sportifs : Viagogo, mais aussi StubHub, Rocket-Ticket ou Mywayticket. « Les problèmes rencontrés avec des billets achetés sur le marché en ligne de deuxième main se répandent rapidement dans toute l’UE », déplore Monique Goyens, directrice générale du Beuc, dans un communiqué. (voir notre article : acheter des places de concert sur Internet)

Cette annonce est donc une très bonne surprise. Interrogé par Que Choisir en 2018, le moteur de recherche s’était dit « conscient du problème » et nous avait assuré que toutes les annonces litigieuses signalées par les producteurs étaient « immédiatement supprimées », mais avait refusé de bannir complètement le site.

Conseils pour ne pas se faire piéger

Consultez les sites de confiance signalés sur les affiches des spectacles partenaires des événements choisis et vérifiez sur ces sites le prix des places.
Ne vous fiez pas aux moteurs de recherche. Ils affichent souvent en premier des sites frauduleux ayant payé pour être placés en avant.
– Lorsque des frais exorbitants apparaissent au moment du paiement, ou si la place est trop chère, fuyez le site : il n’est pas sérieux.

– L’événement est complet ? Avant d’aller sur un site pas « très net », vérifiez s’il n’existe pas une bourse d’échanges officielle validée par l’organisateur du spectacle.
– Vous avez votre billet ? Ne le mettez jamais en photo sur les réseaux sociaux. Des personnes malintentionnées pourraient en faire une copie et, grâce à son code-barres reproduit, entrer avant vous au spectacle. Vous seriez alors refoulé, même si vous avez votre billet en main.

– Si vous pensez avoir été escroqué, contactez l’antenne départementale de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), la police ou encore la gendarmerie.

18/02/2020 : L’UFC-Que Choisir dépose plainte contre le site de revente de billets en ligne Viagogo.

Que Choisir 37 – Tours

Source : Fédération UFC-Que Choisir

19 août 2019

La « question conso » : parfumer son logement

Question d’un consommateur relayée par notre partenaire info-tours.fr :

« Je voudrais parfumer mon intérieur, quelles sont les meilleures solutions ? Bougies, huiles essentielles, diffuseurs d’odeur ? Comment être sûr de ne pas polluer l’air chez moi ? »

Réponse de l’UFC-Que Choisir 37

L’UFC-Que Choisir dénonce depuis longtemps la nocivité de produits désodorisants du quotidien. En effet, une partie d’entre eux contribue à la pollution de l’air intérieur de nos logements, les résultats d’analyses de Que Choisir sur les sprays, les huiles essentielles, les encens, le papier d’Arménie et de nombreux parfums d’intérieur le montrent.

Pour parfumer son intérieur, les produits vendus en hypermarché ne manquent pas ! Mais que l’on les achète en grande surface, en pharmacie, en parapharmacie ou même en magasin bio, la plupart chargent l’air intérieur de nos logements en polluants qu’il vaudrait mieux éviter de respirer.

Caractéristiques des différents produits

– Les encens sont présentés souvent comme des produits « 100 % naturels », à plusieurs reprises, l’UFC-Que Choisir a alerté sur le taux important de pollution qui peut résulter de l’utilisation de ce type de produits dans un logement.
– Le papier d’Arménie, on brûle une petite feuille de ce papier pour obtenir une odeur agréable mais il charge l’air d’un composé très irritant et de particules fines à des niveaux inacceptables. Ce désodorisant naturel de l’air ambiant est ­déconseillé par Que Choisir.
– Les bougies, comme les encens et le papier d’Arménie, elles parfument l’air intérieur de nos logements en se consumant. Les particules émises, car issues d’un processus de combustion, renforcent leur nocivité.
Pour l’Agence de l’environnement (Ademe), la combustion d’encens et de bougies est une source significative de polluants dans les environnements intérieurs. 
– Les huiles essentielles contenues dans des sprays désodorisants, purificateurs et pour parfumer un intérieur… Ces sprays assainissants à base d’huiles essentielles sont très tendance Ils nous promettent de respirer un air plus pur, les tests de montraient qu’en les diffusant, nous introduisions des polluants dans nos maisons.

Fin octobre 2017, l’Anses donnait un avis officiel très clair : « Une attention particulière doit être portée aux personnes asthmatiques, du fait d’une possible aggravation de leur pathologie lors de la mise en œuvre de tels dispositifs (visant à épurer l’air), en particulier les sprays « assainissants ». »
Quant aux composés organiques ­volatils, les COV, ils sont émis par les produits que nous utilisons au quotidien et par les sprays assainissants. Ces COV nous font respirer un air intérieur plus pollué que l’air extérieur !

Produits désodorisants : à respirer avec grande modération

Les mentions « Ne pas respirer les aérosols » ou « Ne pas respirer les vapeurs », associées à « Utiliser seulement dans des zones bien ventilées », figurent sur la plupart des produits testés par Que Choisir et montrent bien l’« ambiance ». En conséquence : 
– Se passer des produits d’entretien parfumés, des désodorisants en tous genres, beaucoup sont irritants ou allergisants.
– Éviter les sprays assainissants aux huiles essentielles. Vendus en pharmacie, en parapharmacie ou en magasin bio, ils inspirent confiance mais les tests de Que Choisir pour les sprays et désodorisants démontrent qu’ils ne sont pas moins polluants que les désodorisants industriels.

Alors, pas facile de ne pas polluer avec les produits destinés à parfumer un intérieur, ils sont à utiliser … fenêtres ouvertes ! Aérons et préférons des parfums vraiment naturels, les fleurs, la cannelle, le citron, etc.

Que Choisir 37 – Tours

Source : Fédération UFC-Que Choisir 

que-choisir-37-laquestion     18 septembre 2019     info-tours.fr

Association locale Que Choisir 37 à Tours et permanences à Amboise, Chinon, Loches et Tours-Nord

19 août 2019

La protection juridique, qu’est ce que c’est ? …

… une meilleure assistance en cas de litige dans la vie quotidienne

La garantie de protection juridique est une mise à disposition de moyens de défense pour exercer un recours face à un tiers. Cette garantie ne porte pas sur l’indemnisation d’un dommage mais elle permet d’obtenir des informations, des conseils et une assistance en cas de litige. Le consommateur est ainsi mieux armé pour tenter de trouver une solution par voie amiable ou judiciaire.
Si le litige nécessite de faire appel à la justice pour obtenir gain de cause, les frais de procédure sont pris en charge par l’assureur de la protection juridique.
Vous pouvez aussi être représenté et défendu par votre assurance devant un tribunal pour une demande de réparation auprès d’un tiers pour un préjudice estimé subi ou pour vous défendre si un tiers estime avoir subi un dommage dont vous êtes responsable.
Nb : il ne faut pas la confondre avec la garantie accessoire défense-recours des contrats de responsabilité civile, la garantie protection juridique ayant une application plus large et des prestations plus complètes.

La portée des différents contrats

La protection juridique ne peut intervenir que dans la limite du champ d’application prévu, les garanties offertes pouvant être très différentes selon les contrats. 
Elle peut être incluse dans un contrat d’assurance, par exemple, une assurance automobile vous permettra, si vous êtes victime d’un accident de la circulation, d’être défendu en cas de litige avec l’autre conducteur (mais non pas à l’occasion de travaux avec une entreprise).

Dans un contrat individuel on trouve en règle générale la prise en charge de litiges liés au domicile (voisinage, copropriété, exécution de travaux), à la consommation (biens et services, véhicule), à la location, à la vie de famille et vie professionnelle, à l’occasion de voyages à l’étranger, …
Les contrats individuels haut de gamme ont des garanties élargies avec un seuil d’intervention plus bas (~ 150 € au lieu de 200 à 400 € pour un contrat de base) et un plafond de garantie plus élevé (ex : 100 000 €)

À noter : en défense, le seuil d’intervention évoqué ci-dessus peut ne pas s’appliquer en cas de procès engagé contre vous pour un litige inférieur au seuil d’intervention du contrat.

Les frais pris en charge par une assurance protection juridique

En règle générale, sont pris en charge les honoraires de l’avocat, les frais d’expertise, les frais de procédure (droits de timbres, frais de greffe, …).
Attention : les contrats de protection juridique contiennent un plafond de prise en charge des honoraires d’avocat. Lorsque vous négociez ces honoraires, ayez bien en tête ce montant maximum.
Pour toute raison, dont les honoraires, vous n’êtes pas obligé de prendre l’avocat proposé par votre assureur, vous pouvez en choisir un autre.

Coût d’une assurance protection juridique

Le coût d’un contrat spécifique est variable selon la compagnie d’assurance et l’étendue des garanties, à partir de 50 € jusqu’à 200 € et plus par an.
Dans le cadre d’un contrat global, type assurance habitation, véhicule, carte bancaire, pas de coût supplémentaire, la protection juridique est intégrée en garantie accessoire.

Où souscrire une assurance protection juridique spécifique ?

Pour bénéficier de garanties plus complètes que celles d’un contrat global, un contrat individuel et spécifique de protection juridique peut être souscrit auprès d’une compagnie d’assurance, d’une banque ou une mutuelle.

En conclusion, une protection juridique ou non ?

Avant tout, vérifiez l’existence d’une protection juridique et son contenu dans vos différents contrats d’assurance, celle-ci peut toujours être utile.
Puis, la complexité du droit, le coût d’un procès, une aide juridictionnelle souvent inaccessible peuvent conduire à souhaiter de plus grandes garanties, une meilleure assistance et prise en charge de frais de procédure. Alors, sans se précipiter chez votre assureur, il faut y réfléchir et ne pas exclure la souscription d’un contrat spécifique de protection juridique selon votre situation personnelle.

Dans ses permanences, Que Choisir 37 apporte informations et conseils aux consommateurs pour résoudre des litiges autant que possible à l’amiable. A défaut de solution amiable, nous sommes amenés à proposer à nos adhérents de porter leur litige devant la justice avec l’aide d’un avocat-partenaire de Que Choisir 37 (ou avec un autre avocat choisi par l’adhérent). Le coût des frais de justice à avancer, éventuellement à perdre, est parfois un frein pour se lancer dans une procédure, la protection juridique peut permettre de lever ce frein.

Que Choisir 37 – Tours

Nb : sauf urgence, consultez votre assureur de protection juridique avant d’engager toute dépense liée à votre litige, dont recours le recours à un avocat ou à un huissier. En effet, les consultations ou les actes de procédure réalisés avant la déclaration de sinistre à votre assureur protection juridique ne sont pas pris en charge par celui-ci.

12 août 2019

Cautionner un locataire : à ne pas prendre à la légère …

Bien connaître la portée de son engagement …

Il y a quelques mois Anthony, à Veretz, s’est porté caution pour un ami en difficulté qui souhaitait louer un appartement. Mais aujourd’hui il n’a plus aucune nouvelle de cet « ami » qui a quitté l’appartement sans avoir réglé un seul loyer ni donné de préavis au propriétaire ! Les loyers continuent donc à courir …
D’où beaucoup d’angoisse pour Anthony qui souhaite savoir ce que le propriétaire est en droit de lui demander et jusqu’à quand.

En fait cela dépend quel engagement de caution il a signé mais, dans tous les cas, Anthony risque de regretter sa gentillesse. 

Les différents engagements 

S’il s’agit d’un engagement de caution simple, le propriétaire devra d’abord mettre le locataire en demeure de payer ses dettes en lui envoyant un commandement de payer et c’est seulement si celui-ci ne s’exécute pas que le propriétaire pourra demander à Anthony de payer à sa place par un courrier recommandé avec avis de réception.

S’il s’agit d’une caution solidaire, ce que les propriétaires exigent le plus souvent, le propriétaire de son ami indélicat aura le droit de lui demander directement de payer toutes les dettes locatives sans même être obligé de vérifier si le locataire peut et veut les payer.

Les durées d’engagement

Si Anthony s’est porté caution pour une durée déterminée, celle du bail par exemple il ne pourra pas la raccourcir d’aucune façon.

Si il s’est portée caution pour une durée indéterminée Anthony pourra résilier son engagement à tout moment mais de toutes façons il restera caution jusqu’à la prochaine échéance du bail.

De quoi faire réfléchir Anthony s’il est à nouveau sollicité comme caution !

Que Choisir 37 – Tours

7 août 2019

La « question conso » : acheter un bijou

Question d’un consommateur relayée par notre partenaire info-tours.fr :

« Comment bien choisir un bijou ? A quoi faut-il faire attention ? »

Réponse de l’UFC-Que Choisir 37

Se faire plaisir en achetant un bijou ou faire plaisir à un proche en lui offrant peut être tentant. Pour cela, il existe une gamme très variée de bijoux (colliers, gourmettes, bracelet, colliers, …) avec des formes et des couleurs différentes, des matériaux divers, le choix est large : or, argent, pierres, etc.
L’achat d’un bijou de valeur, quelle que soit sa composition, doit être fait avec un minimum de précautions. Nous apporterons ici seulement quelques éléments pour acheter un bijou contenant un composant essentiel, l’or. De façon plus générale, pour un bijou de qualité, le conseil d’un professionnel est toujours nécessaire, un bijoutier ou un gemmologue.

Précisions concernant les bijoux en or

L’or 18 carats est composé d’un alliage contenant 75 % d’or pur, un poinçon garantit ce titrage, il précise la teneur en or du bijou et son poids en or pur.
Plus ce titrage est haut plus son prix est élevé, on trouve en bijouterie des bijoux de 9 à 18 carats. Ceux en or massif, en or pur, ne se trouvent pas dans le commerce, l’or pur étant est bien trop malléable, comme l’argent et le platine.
Si l’on souhaite acheter un véritable bijou en or, demander au vendeur le certificat du bijou. En effet, ce document légal renseigne les caractéristiques de l’or, sa marque et son origine. De plus, pour distinguer les vrais bijoux en or des faux préférer ceux munis d’un poinçon. Par ailleurs, un moyen simple pour vérifier qu’il s’agit bien d’un bijou en or : le placer proche d’un aimant, il ne doit pas être attiré par l’aimant. Si c’est le cas, il s’agit d’un bijou plaqué or.
Pour les investisseurs : tout bijou ayant une valeur inférieure ou égale à 14 carats sera un investissement peu intéressant, car plus difficile à vendre.

Les bijoux plaqués or

Ces bijoux sont conçus avec des métaux ordinaires puis recouverts d’une fine couche d’or. Un acheteur non averti peut les confondre avec de véritables bijoux en or, raison pour laquelle il est préférable de demander au vendeur le certificat d’un bijou annoncé comme étant en or.

Où acheter des bijoux ?

– Dans un magasin, une bijouterie, un professionnel pourra vous conseiller et vous guider dans votre choix et votre achat réalisé avec le certificat d’authenticité d’un bijou en or. Avant l’achat, demandez une garantie s’il s’agit d’un bijou cher, une détérioration est toujours possible.
– Au Crédit municipal, dans une vente aux enchères publique, une exposition préalable permettant de se rendre compte de l’état du bijou.
– Dans une brocante, en demandant une facture précisant clairement le bijou acheté.
A l’étranger, chez un bijoutier mais, attention, dans certains pays on trouve des bijoux « en or » à 14 carats, voire moins ! En France l’or titre à 18 carats.

– Sur Internet :

  • Attention aux contrefaçons, dont celles avec l’emploi du terme de « réplique » ou « imitation ».
  • Se méfier de prix trop bas et des sites basés à l’étranger, en particulier en Chine et dans des paradis fiscaux.
  • Veillez aux arnaques, au moins une des images sur le site Internet doit montrer la marque de fabrique du bijou.
  • En achetant à un professionnel sur Internet, l’acheteur bénéficie du droit de rétractation de 14 jours.
  • La plus grande méfiance est requise pour acheter à un particulier sur les sites d’annonces en ligne !

Quelles garanties pour le consommateur ?

En achetant un bijou à un professionnel, l’acheteur bénéficie de la garantie légale de conformité, tout vendeur est tenu de livrer à l’acquéreur un bien conforme à celui qui a été acheté. Il est ainsi tenu de répondre des défauts de conformité qui pourraient l’affecter pendant 2 ans. En cas de défaut de conformité, l’acheteur peut choisir la réparation ou le remplacement du bien, sans aucun frais pour lui.
Pour les bijoux, la garantie contre les vices cachés est rarement applicable.
Une garantie commerciale et contractuelle peut être proposée par les professionnels, ce type de garantie optionnelle est néanmoins régie par le Code de la consommation. Elle peut être payante ou gratuite et doit être formalisée par un écrit, elle est fortement conseillée.
Afin d’en savoir plus, consulter notre article consacré aux garanties légales et commerciales.

Que Choisir 37 – Tours

que-choisir-37-laquestion     11 septembre 2019     info-tours.fr

Association locale Que Choisir 37 à Tours et permanences à Amboise, Chinon, Loches et Tours-Nord

7 août 2019