UFC-Que Choisir de l'Indre et Loire

Rénovation énergétique : résultats insuffisants dit l’Ademe, …

après le photovoltaïque, des réserves sur la rénovation énergétique

L’autoconsommation photovoltaïque, c’est-à-dire la consommation d’énergie électrique produite par soi-même grâce à des panneaux solaires a fait l’objet de mises en garde. Récemment, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (l’Ademe) a fait le même constat que l’UFC-Que Choisir.

Les réserves émises sur les panneaux solaires

Une enquête de l’UFC-Que Choisir avait dénoncé les mirages de l’autoconsommation photovoltaïque car, en réalité, elle n’est jamais rentable pour les particuliers, qui consomment surtout le matin et le soir, quand le photovoltaïque ne produit pas. « L’autoconsommation y est pertinente si les usages les plus consommateurs sont déplacés pendant les heures d’ensoleillement » a ajouté l’Ademe.

Plus facile à dire qu’à faire ! D’autant que les surcoûts de batteries de stockage ne permettent pas de rentabiliser l’installation d’autoconsommation, l’Ademe confirmant ainsi la mise en garde de Que Choisir en 2016.

Quand à l’avenir, la rentabilité d’une installation en autoconsommation dépendra aussi des augmentations tarifaires et fiscales du prix de détail de l’électricité et d’une réduction sensible des coûts d’une installation résidentielle. L’Ademe estime qu’en gardant un dispositif de soutien, « l ‘autoconsommation devrait présenter des retours financiers intéressants pour les particuliers sur la quasi-totalité du territoire métropolitain avant 2025 »  et que, à cette même échéance et sans dispositif de soutien, « les grandes toitures en autoconsommation devraient être rentables sur une grande partie du territoire ».

Nouvelles réserves sur l’efficacité d’une rénovation énergétique

Toujours selon l’Ademe, les résultats de travaux de rénovation énergétique réalisés en maison individuelle sont consternants : dans 75 % des cas, la classe énergétique du logement reste la même après travaux !

Lire l’article complet de la Fédération UFC-Que Choisir : Rénovation énergétique des travaux peu efficaces.

Que Choisir 37 – Tours

30 octobre 2018

La « question conso » : comment choisir des chocolats

Question d’un consommateur relayée par notre partenaire info-tours.fr :

« A quoi doit-on faire attention pour acheter de bons chocolats de Noël ? »

Réponse de l’UFC-Que Choisir 37

Déguster ou offrir des chocolats à Noël c’est une tradition et 10% des ventes de l’année sont réalisées à cette période. La France est la septième consommatrice de chocolat en Europe, avec 6,7 kgs en moyenne par habitant. Alors, pour répondre à la question, comment choisir des chocolats ?

Les différents chocolats

. Chocolat noir, c’est un chocolat fin ou supérieur, qui doit contenir au minimum 43 % de cacao (matière sèche) dont au moins 26 % de beurre de cacao et 14 % de cacao sec dégraissé.
. Chocolat au lait, il contient au moins 25% de cacao, 14% de lait en poudre et 25% de matières grasses (beurre de cacao et matière grasse lactique).
. Chocolat de couverture, avec au moins 32% de cacao.
. Chocolat blanc, doit contenir au moins 20% de beurre de cacao et 14% de produits du lait, dont 3,5% de matière grasse lactique.

Enfin, il existe le chocolat de dégustation à 100% beurre de cacao, tous les chocolats aux épices, aux fruits secs, au riz soufflé etc.. et l’appellation « truffes » qui s’applique à une spécialité au chocolat dans laquelle le chocolat représente au moins 25 % du poids total du produit
Les saveurs de chocolat varient selon les variétés de cacaoyer et les épices plus ou moins ajoutées, autant de parfums différents ou de « crûs » différents diraient les puristes.

Quelques repères

Depuis 2000, il peut être utilisé à hauteur de 5% des matières grasses végétales moins chères que le beurre de cacao comme l’huile de palme, les noyaux de mangue etc.
Quant au chocolat équitable, des logos de plus en plus variés font référence au commerce équitable, les exigences et les méthodes de contrôle étant très variables elles aussi. Que Choisir a pu constaté sur un test de 14 tablettes que pas une n’est exempte de mentions faisant référence au commerce équitable !
Il faut aussi savoir que
le chocolat, c’est avant tout du gras et du sucre, ce n’est pas un aliment santé, même s’il apporte du magnésium. Par ailleurs, le lien entre consommation de chocolat et diminution de maladies n’a jamais été démontré. 

Comment choisir des chocolats

Le principal critère de référence est la teneur minimale en cacao, elle influe sur l’intensité de la saveur. Un chocolat à 70% de cacao sera plus savoureux qu’un autre à 40%, des mentions comme « noir » ou « extra » montrent une qualité supérieure.
Pour les produits vendus sous emballage, lisez bien les étiquettes, l’étiquetage est obligatoire comme pour l’ensemble des denrées alimentaires mais il y a deux mentions en plus, la teneur en cacao minimum et la présence de matières grasses végétales
Pour les produits vendus au détail dans les chocolateries par exemple, il n’y a pas d’obligation d’étiquetage pour la composition des produits.

Observez sa couleur, brillance et son homogénéité, goûtez, la casse ou la croque du chocolat doit être nette ou souple.

Le chocolat se déguste …comme du vin. On le croque en petits morceaux, on le laisse fondre pour libérer tous les arômes !

Conserver les chocolats

Les chocolats se conservent dans une boîte hermétique et dans un endroit sec et frais (16 à 18 °). Le réfrigérateur n’est pas conseillé et, surtout, évitez les variations de température.

Que Choisir 37 – Tours

Sources : INC, DGCCRF

que-choisir-37-laquestion     21 novembre 2018     info-tours.fr

Association locale Que Choisir 37 à Tours et permanences à Amboise, Chinon, Loches et Tours-Nord

30 octobre 2018

Le changement d’auto-école : comment et à quel coût ?

Le loi facilite le transfert d’un dossier vers une autre auto-école

Théo, qui poursuit ses études à Tours, souhaite changer d’auto-école suite à un déménagement et récupérer son dossier auprès de son établissement actuel. Il nous a interrogé sur les formalités à accomplir.

Notre réponse

Le changement d’auto-école se fait de manière simple, nous l’avions déjà évoqué sur ce site en novembre 2016, mais la question de Théo est l’occasion de rappeler les conditions d’un changement :

  • il peut changer d’auto-école sans avoir à en justifier la raison,

  • ce changement est désormais gratuit.

Auparavant, de nombreuses auto-écoles imposaient effectivement des frais de restitution de dossier afin de dissuader les clients de mettre fin à leur contrat. 

Rappel de la réglementation (article L.213-2 du Code de la route)

  1. La loi date de mars 2014, elle prévoit la restitution du dossier, sans aucuns frais pour le candidat qui quitte son auto-école. Cette règle concerne donc les rapports entre le candidat et l’auto-école qu’il quitte.
  2. Deuxième disposition législative protectrice du consommateur : depuis juillet 2015, le transfert du dossier d’un candidat vers une autre auto-école doit également se faire sans aucuns frais.
    Plus précisément « aucuns frais, quelles que soient leurs dénominations, et aucune majoration du prix ne peuvent être facturés à un candidat du fait qu’il était précédemment inscrit dans une autre auto-école. » Cette deuxième règle vise donc les rapports entre le candidat et la nouvelle auto-école dans laquelle il arrive.

Bon à savoir, avant de changer d’auto-école

  • Le non-respect de ces dispositions par une auto-école constitue une infraction pénale.
  • C’est également vrai pour l’absence de contrat précis entre le candidat au permis de conduire et l’auto-école.

La loi a remis un peu d’ordre pour permettre un meilleur respect de la réglementation dans un secteur où quelques abus ont été constatés.

Que Choisir 37 – Tours

25 octobre 2018

Application mobile « QuelCosmetic » : une nouvelle version …

… pour mieux connaître les substances présentes dans les cosmétiques.

L’application gratuite et collaborative QuelCosmetic de l’UFC-Que Choisir a pour objet de pouvoir connaître et signaler les substances indésirables dans les produits cosmétiques.

Sept mois après son lancement, Que Choisir 37 est heureuse de vous annoncer une nouvelle version encore plus pratique et adaptée à chaque profil de consommateur.  Elle permet aujourd’hui de détecter la présence ou l’absence de 143 substances indésirables ou allergisantes dans plus de 120 000 références de produits.

QuelCosmetic est à télécharger sur Google Play ou l’App Store.

Lire l’article de la Fédération UFC-Que Choisir : Appli « QuelCosmetic »

Que Choisir 37 – Tours

Source : Fédération UFC-Que Choisir

23 octobre 2018

Petite annonce sur Internet : une vente manquée et 1 200 euros perdus

Encore un scénario bien monté pour obtenir des coordonnées bancaires

Le témoignage de Sylvain, à Cormery, est une nouvelle preuve de la nécessité d’être très vigilant pour les transactions conclues sur Internet, en particulier pour celles effectuées par les petites annonces.

Une acheteuse pressée de payer … 

Sylvain a mis en vente sur le site « le Bon Coin » quelques meubles dont il n’a plus l’utilité. Très vite, il reçoit un appel d’une charmante dame, qui lui explique être très intéressée, mais elle ne peut les payer directement, ces meubles étant destinés à son activité professionnelle. La charmante dame dit aussi à Sylvain craindre qu’un autre acheteur lui fasse manquer cette affaire et lui propose que sa société effectue le règlement avant même avoir réceptionné les meubles : que demander de mieux !

Une arnaque bien préparée

Mais par quel moyen payer immédiatement ? Bonne question, la société étant basée à l’étranger, un chèque ne peut arriver rapidement et un règlement en espèces n’est pas possible. La gentille dame a (bien sûr) une bonne idée : elle met Sylvain en relation téléphonique avec une soi-disant secrétaire de sa société, personne aussi charmante, qui lui demande de lui fournir son numéro de carte bancaire, sa date de validité et le cryptogramme figurant au dos de la carte afin de pouvoir créditer au plus vite son compte par le biais de sa carte, c’est tellement plus simple comme ça.
Mis en confiance par les deux dames et très satisfait d’avoir si rapidement conclu la vente, Sylvain fournit tout ce qu’on lui demande, sans vérifier l’existence de la dite société.

Un résultat douloureux

Lorsque Sylvain a consulté son compte bancaire pour voir s’il a bien été crédité des quelques centaines d’euros prévus, il s’est aperçu qu’en réalité c’est 1 200 euros lui ont été prélevés en 7 fois !!
Et malheureusement, Sylvain ne peut pas espérer être remboursé sa banque, celle-ci le refusant puisqu’il a fourni tout à fait volontairement toutes les coordonnées de sa carte bancaire, une négligence grave pour la banque.
Sylvain a bien sûr fait opposition sur cette carte bancaire, déposé plainte pour escroquerie et signalé l’arnaque sur le site Perceval, la plateforme officielle des signalements de fraudes à la carte bancaire.

Une fois de plus, ne jamais donner de coordonnées bancaires par téléphone, résistez aux scénarios les plus crédibles qui n’ont qu’un but, vous soutirer de l’argent.

Que Choisir 37 – Tours

22 octobre 2018

La « question conso » : avant d’acheter un appartement

Question d’un consommateur relayée par notre partenaire info-tours.fr :

« Que faut-il savoir avant d’acheter un appartement et d’y faire des travaux ? »

Réponse de l’UFC-Que Choisir 37

De manière générale, avant d’acheter un appartement

– Tout d’abord, plusieurs visites sont nécessaires et à des heures différentes pour vérifier l’ensoleillement et faire un état détaillé de l’appartement, sans oublier de visiter les caves et parties communes.
– Faire particulièrement attention à l’environnement du bien, son accessibilité par rapport aux transports en commun, la proximité des commerces, d’école si vous avez des enfants.
– Etre attentif aux possibilités de nuisances sonores, bars, restaurants etc à proximité !
– Savoir aussi, qu’en règle générale, plus l’étage se situe vers le haut plus calme sera l’appartement.
– Interroger les personnes du voisinage pour mieux percevoir l’ambiance du quartier.
– Consulter à la mairie, le plan d’occupation des sols (POS) et le plan local d’urbanisme (PLU), ils vous permettront de connaître les projets de construction prévus à proximité du logement.
– A noter : la présence d’espaces verts et bien sûr l’existence d’un parking sont des « plus ».

Se méfier des vices cachés : vérifier les éléments de chauffage individuels coûteux (chaudière), l’installation électrique qui doit être aux normes, la plomberie, avec une absence de fuites.
Demander les factures de possibles travaux effectués et mesurer bien ceux qui resteront à réaliser en faisant éventuellement appel à un professionnel pour les estimer.

Les droits de l’acquéreur

L’acquéreur est en droit de consulter (et vous devez le faire)  :
– Le dossier technique avec tous les diagnostics (amiante, plomb, termites, diagnostic de performance énergétique,
– Le règlement de copropriété, avec les règles de l’immeuble, les répartitions de charges qui doivent être examinées avec soin pour les postes coûteux,
– les procès-verbaux des 3 dernières assemblées générales,
– les appels de fonds,
– la fiche synthétique de la copropriété établie par le syndic et regroupant données financières et techniques,
– le carnet d’entretien regroupant gros travaux immeuble, réfection toiture, ascenseur, chaudière.
Se renseigner également sur le montant de la taxe foncière et de la taxe d’habitation.

Réalisation de travaux

Les travaux votés avant la signature d’un compromis ou d’une promesse restent à la charge du vendeur, ceux votés entre promesse et acte définitif sont à la charge de l’acquéreur si le vendeur lui donne pouvoir d’assister à l’assemblée générale à sa place.

Après l’achat, si l’acquéreur veut entreprendre des travaux tout dépend de leur nature, s’il casse des cloisons ou modifie la superficie du logement, il doit avoir l’accord du syndic, voire une décision prise en assemblée générale.

Si des travaux prévus modifient l’aspect extérieur de l’appartement (ex : volets, façade, …), avant de donner son accord et faire voter en AG ces travaux, le syndic devra consulter le règlement d’urbanisme pour s’assurer qu’ils puissent être autorisés. De plus, lorsqu’un logement est situé sur un espace protégé, ces mêmes travaux sont soumis à l’avis de l’architecte des Bâtiments de France.

Pour en savoir plus sur les démarches à faire avant d’engager des travaux dans ue appartement : Service-public.fr.

Que Choisir 37 – Tours

que-choisir-37-laquestion     14 novembre 2018     info-tours.fr

Association locale Que Choisir 37 à Tours et permanences à Amboise, Chinon, Loches et Tours-Nord

22 octobre 2018

Engie réclame une facture de gaz prescrite …

… en utilisant l’intimidation, un courrier d’huissier

En juin dernier, Julie a eu un coup au cœur lorsqu’elle a reçu un courrier envoyé par un huissier lui réclamant de la part d’Engie un montant de 1 600 euros pour sa consommation de gaz pendant l’année 2010.

Engie avait « oublié » que la dette était prescrite

Nous avons pu rassurer Julie en lui expliquant que l’action en paiement d’une dette de gaz ou d’électricité visant un particulier se prescrit par deux ans (article L. 137-2 du Code de la consommation).
Pour obtenir le paiement de cette facture, Engie avait donc deux ans à compter de sa date d’échéance pour entamer une action en justice et obtenir un jugement en sa faveur afin d’exiger le paiement, y compris par une saisie.
Huit ans après, Engie a, malgré tout, tenté d’obtenir un paiement volontaire par voie de négociation, … plus exactement par intimidation ! En effet, recevoir un courrier d’huissier a toujours un effet impressionnant car on imagine qu’un huissier de justice représente un pouvoir officiel et qu’il faut payer. Eh bien non, pas toujours …

Une créance réclamée par un huissier peut ne pas être réellement dûe

S’il est vrai qu’un huissier de justice est un officier ministériel chargé d’exécuter les décisions de justice et de délivrer des actes, il existe d’autres activités pour lesquelles un huissier ne porte pas la « casquette » d’officier ministériel. Exemples : activités telles que la gestion locative, consultations juridiques et le recouvrement amiable de créances comme dans le cas de Julie.
Dans cette activité de recouvrement amiable, l’huissier n’est pas tenu de vérifier le bien-fondé de la créance et donc de vérifier si la dette est prescrite ou non, il ne peut alors procéder à aucune mesure d’exécution forcée (c’est-à-dire à une saisie).
Nb : on constate que des études proposent leurs services pour le recouvrement de dettes prescrites et jouent sur l’ambiguïté avec leurs différentes activités.

Engie a donc joué « le coup de l’huissier »

Heureusement, cela n’a pas abouti pour Julie, mais le service contentieux d’Engie a mis deux mois pour admettre que la dette était prescrite et donc annulée !

Une fois de plus, une grande société outrepasse ses droits avec l’aval de services peu regardants sur la réglementation. Devant une situation semblable, en cas de doute, n’hésitez pas à nous demander conseil.

Que Choisir 37 – Tours

19 octobre 2018

La « question conso » : acheter des places de concert sur Internet

Question d’un consommateur relayée par notre partenaire info-tours.fr :

« Peut-on faire confiance aux sites qui revendent des places de concerts ? »

Réponse de l’UFC-Que Choisir 37

La réponse est non. Sur Internet, trop de sites usent de pratiques frauduleuses justifiant ainsi notre réponse négative. Il est donc nécessaire de savoir sélectionner les sites officiels ou ceux autorisés à vendre des places de concert ou de spectacle.
En effet, une loi du 12 mars 2012 réglemente l’organisation des manifestations sportives ou culturelles et prévoit que seul le producteur d’un spectacle peut vendre des billets ou mandater des revendeurs pour le faire, mais cette loi n’est pas toujours respectée …

L’exemple de Viagogo  … un nom bien choisi !

En tête des sites à éviter, Viagogo.fr, qui propose des billets de spectacles, de concerts ou encore d’événements sportifs à prix « surgonflés » et parfois des billets qui sont faux.
Au delà du prix trop élevé des billets, Viagogo se permet aussi de les vendre sans autorisation du producteur. C’est pourquoi, à l’occasion du tournoi de Roland-Garros, la Fédération française de tennis (FFT) a obtenu, début avril 2018, la condamnation du site Viagogo pour ce motif.
Puis, la FFT a attaqué Viagogo pour « contrefaçon de marque », puisqu’elle est propriétaire du nom « Roland-Garros ».
Plusieurs enquêtes sont également en cours et concernent Viagogo, une plainte a aussi été déposée en février 2018 par le syndicat national du spectacle musical et de variété (Prodiss).
Viagogo est donc à fuir, mais il n’est pas le seul site à éviter …

Les moteurs de recherche complices

L’UFC-Que Choisir constate que de nombreux témoignages commencent par une requête sur Google, où des sites frauduleux sont en tête des résultats de recherche, le plus souvent.
Ces sites appâtent l’internaute en proposant des places alors que le concert ou spectacle a lieu à guichets fermés. Généralement, le producteur n’a pas donné son accord à ces sites, le risque pour l’acheteur est grand : tarif exorbitant, mauvaises places ou une duplication de billet.
Autre moyen utilisé par Viagogo mais aussi Safetickets, Live Booker, Rocket Ticket, pour n’en citer que quelques uns, des robots qui achètent en masse des billets sur les sites officiels. Hélas, ces robots interdits au Royaume Uni ne le sont pas encore en France.

Comment commander un billet … sans être un gogo

  1. Autant que possible, achetez vos places dans un point de vente officiel afin d’avoir la bonne place et le bon prix.
  2. Sur Internet, allez vers les sites de confiance, c’est-à-dire directement sur le site officiel de la salle de spectacles ou du producteur du concert auquel vous voulez assister ou sur un des sites autorisés, souvent ce sont de grandes surfaces. Les sites autorisés sont signalés sur les affiches des spectacles.
  3. Ne vous fiez surtout pas aux moteurs de recherche. Nous l’avons rappelé ci-dessus, des sites paient pour être mis en avant, vous appâter et mieux vous arnaquer ensuite.
  4. Au moment d’un paiement en ligne, l’apparition de frais exorbitants doit vous alerter, comme le constat d’une place visiblement trop chère, une seule attitude : quittez ces sites.

18/02/2020 : L’UFC-Que Choisir dépose plainte contre le site de revente de billets en ligne Viagogo.

Que Choisir 37 – Tours

que-choisir-37-laquestion     07 novembre 2018     info-tours.fr

Association locale Que Choisir 37 à Tours et permanences à Amboise, Chinon, Loches et Tours-Nord

19 octobre 2018

Mutuelle santé : une tacite reconduction trop rapide …

… un changement de tarif  impose une information préalable

André avait constaté en janvier 2018 que la mensualité de sa mutuelle complémentaire avait augmenté de 25 %, soit 60 euros, sans aucune information préalable, d’où une légitime interrogation de sa part. Faute de moyens suffisants, notre adhérent a voulu non seulement connaître la raison de cette augmentation mais savoir aussi s’il pouvait se rétracter et résilier ce contrat.

La réponse de la mutuelle

La mutuelle a précisé que cette augmentation de 25 % était due à un changement de tarif lié à son âge (72 ans). Non satisfait, André, très en colère de cette information pour le moins tardive, a voulu connaître les conditions de résiliation de son contrat.
Nouvelle désillusion, l’assureur lui a répondu que cette augmentation n’était pas un motif valable pour permettre une demande de résiliation, André s’est alors tourné vers notre association pour en savoir plus et tenter de régler ce problème.

La réponse de Que Choisir 37

S’agissant d’un contrat à renouvellement par tacite reconduction, André aurait dû recevoir quelques temps avant la date anniversaire de son contrat, par lettre nominative ou par courrier électronique dédié, une information lui indiquant précisément les modalités de résiliation. Cela n’a pas été le cas.

Pour être très précis, cette information doit aussi comporter un encadré apparent mentionnant expressément la date limite de résiliation.
Depuis 2014, le Code de la consommation a
renforcé les modalités d’information des consommateurs.

En conclusion

En l’absence de cette information, la réglementation actuelle donne à André la possibilité de mettre fin au contrat à tout moment à compter de la date de reconduction. Nous avons interrogé cette assurance mutuelle sur la situation d’André, lui avons rappelé les termes de la réglementation et avons parallèlement engagé notre adhérent à résilier son contrat.

Suite à cette intervention, André a été directement informé par sa mutuelle de la résiliation effective du contrat.
Hélas ! Trop d’organismes « s’assoient » délibérément sur la réglementation, n’hésitez pas à nous contacter, Que Choisir 37 vous aide à préserver vos droits.

Que Choisir 37 – Tours

14 octobre 2018