UFC-Que Choisir de l'Indre et Loire

L’IA expliquée aux bénévoles de l’UFC-Que Choisir

Il n’est pas une journée où l’on n’entend pas parler de l’Intelligence artificielle dans les médias, à tout propos et à toutes les sauces : pour la production de textes, d’images, pour ce qu’elle risque de changer dans nos vies au quotidien ou dans l’avenir de la planète. Réalité ou mythe moderne ? Reconnaissons que beaucoup se posent des questions.

Pour répondre aux interrogations de chacun mais aussi pour nous faire toucher du doigt ce que l’IA pourrait apporter à une association comme l’UFC-Que Choisir, il avait été mis sur pied, à destination des bénévoles, une séance de présentation jeudi 22 mai à Amboise. Signe que le sujet est bien dans toutes les têtes, le nombre de demandes a de loin dépassé les capacités d’accueil de la salle.

Une aide au quotidien

C’est Ian, animateur au Pepit’Lab de la communauté de communes du Val d’Amboise[1], qui avait pour mission de faire découvrir le monde de l’Intelligence artificielle aux bénévoles de l’association présents ce jour-là.

Dans un esprit aussi pédagogique que détendu, il a fait un large tour d’horizon des développements les plus récents de l’IA, avec toujours le souci de montrer en quoi cela peut aider les bénévoles dans leurs tâches quotidiennes, que ce soit dans le cadre de la résolution de litiges ou dans celui de la communication.

De nombreuses questions

Ian s’est aussi efforcé de répondre à toutes les questions (et elles ont été nombreuses), voire aux inquiétudes de certains notamment au niveau de la collecte des données personnelles et de l’utilisation malveillante qui pourrait en être faite. Avec notamment un constat : si certaines entreprises ont cru bon d’investir des milliards de dollars dans l’Intelligence artificielle, c’est qu’elles attendent en retour de rentrer dans leurs frais, et même sans doute beaucoup plus.

L’IA peut sans doute nous simplifier grandement la vie à l’avenir, mais elle peut également pourrir définitivement celle de certains d’entre nous. Tout dépendra de quel côté on fera pencher le balancier. Et cela, personne ne peut le prédire : comme Ian l’a judicieusement relevé : les choses évoluent tellement vite que la vérité de ce jour n’est pas celle de la semaine prochaine, encore moins celle de l’année prochaine.

 

[1] Merci à lui pour cet exposé initiatique, merci aussi à la communauté de communes du Val d’Amboise pour nous avoir accueillis gracieusement dans ses locaux.

 

31 mai 2025

La Caravane de l’Accès aux Droits revient le mardi 3 juin au cœur du Sanitas, notre association sera présente !

 

Informer, orienter, accompagner : voilà l’ambition de la Caravane de l’Accès aux Droits, qui va à la rencontre des habitants du quartier du Sanitas pour les aider à mieux connaître et faire valoir leurs droits.

Le mardi 3 juin de 10 h à 12 h et 14 h à 17 h, de nombreuses structures seront présentes pour informer les habitants sur leurs missions et leurs actions. Les personnes accueillies pourront échanger et faire part de leurs problématiques, de leurs besoins.

Notre association, l’UFC-Que Choisir 37 sera présente à la caravane de 14 h à 17 h pour informer, renseigner et orienter les consommateurs.

Deux rendez-vous à ne pas manquer :
Mardi 3 juin 2025 – Place de la Liberté de 10h00
Mardi 17 juin 2025 – Arrêt Saint Paul

Plus de renseignements, association Plurielles https://www.csplurielles.fr/acces-aux-droits

31 mai 2025

On n’achète pas un appartement comme on achète un kilo carottes

Pour s’épargner autant que possible désagréments et mauvaises surprises, il y a un certain nombre de précautions à prendre et de renseignements à demander.

Environnement

Votre futur appartement est-il bien exposé à la lumière ? Pour le savoir, il faut le visiter à plusieurs reprises et à des heures différentes. Le quartier est-il bien desservi en transports en commun, en commerces, en établissements scolaires ? Des réponses à toutes ces questions dépend grandement votre qualité de vie à venir. Et s’il y a à proximité un bar ouvert tard le soir, voire même une discothèque, on comprend bien que la tranquillité des lieux sera aléatoire. A l’inverse, si le bien est tout proche d’un jardin public, ce sera un plus. N’hésitez pas à interroger, pourquoi pas, les voisins. Et n’oubliez pas une règle de base : plus l’appartement est situé en hauteur, plus il sera a priori calme.

Logement proprement dit

Si le chauffage est individuel, vérifiez l’état de la chaudière, de la plomberie, de l’installation électrique, qui doit être aux normes.
Demandez les factures de possibles travaux effectués et mesurez bien ceux qui resteront à réaliser en faisant éventuellement appel à un professionnel pour les estimer. Tous ces éléments, s’il faut les changer, alourdissent considérablement le prix de votre achat. Demandez aussi à connaître le montant de la taxe foncière.

 

Et n’oubliez pas de visiter caves et parties communes, abords et parkings : tout cela est important avant de vous engager.

De plus, la loi impose au vendeur de réaliser un certain nombre de diagnostics (amiante, plomb, termites, performance énergétique…) : ce n’est pas juste pour faire beau dans l’acte de vente, mais avant tout pour informer et protéger l’acquéreur. Donc, avant d’acheter, étudiez-les, ça peut vous éviter un certain nombre de surprises, car les surprises, en la matière, sont rarement bonnes.

Copropriété

Qui dit appartement dit copropriété, avec ses obligations et ses règles. Avant de signer,  consultez le règlement de copropriété, avec les règles de l’immeuble, mais aussi (surtout ?) les répartitions de charges.
Vous avez accès aussi à un certain  nombre d’autres documents : les procès-verbaux des trois dernières assemblées générales, les appels de fonds, la fiche synthétique établie par le syndic et regroupant données financières et techniques, le carnet d’entretien regroupant les gros travaux ( toiture, ascenseur, chaudière, par exemple).

 

A savoir

Les travaux votés avant la signature d’un compromis ou d’une promesse sont à la charge du vendeur, ceux votés après (même avant l’acte définitif) sont à la charge de l’acquéreur si le vendeur lui donne pouvoir d’assister à l’assemblée générale à sa place.

Après l’achat, si l’acquéreur veut entreprendre des travaux, il peut avoir besoin de l’accord du syndic, voire d’une décision prise en assemblée générale, notamment s’il casse des cloisons ou modifie la superficie du logement. Si des travaux prévus modifient l’aspect extérieur de l’appartement (volets, façade, …), avant de donner son accord et faire voter en AG ces travaux, le syndic devra consulter le règlement d’urbanisme pour s’assurer qu’ils puissent être autorisés. De plus, lorsqu’un logement est situé sur un espace protégé, ces mêmes travaux sont soumis à l’avis de l’architecte des Bâtiments de France.

26 mai 2025

Dossier SFAM, derniers jours pour se faire représenter

 

Indépendamment du procès de la SFAM, une autre action sera prochainement engagée.

En février dernier, Maitre Marine Lochon, avocate au barreau de Tours et qui défend des consommateurs lésés dans cette affaire, nous avait expliqué que cette procédure était « cette fois-ci engagée non pas à l’encontre de la SFAM, dans la mesure où celle-ci a été liquidée, mais à l’encontre notamment des sociétés MMA IARD, AXERIA IARD, QBE EUROPE, FNAC DARTY, en qualité de partenaires ou assureurs de la SFAM. » En effet, ces partenaires ou assureurs auraient leur part de responsabilité et n’auraient rien fait pour arrêter les prélèvements indus. Maître Lochon expliquait aussi que la diversité de parties (solvables) assignées, permettait un réel espoir de voir les victimes de la SFAM indemnisées.

L’avocate tourangelle à l’initiative d’une procédure au niveau local, nous avait détaillé le déroulé : « Une première audience a eu lieu le 9 janvier pour évoquer le dossier et le nombre de consommateurs impactés par ces prélèvements. Le Tribunal Judiciaire de Paris (4e chambre section 2) a renvoyé le dossier au 5 juin 2025, pour permettre aux autres consommateurs lésés d’intervenir d’ici-là à l’action en cours.

Elle précisait alors qu’il s’agissait « d’une procédure au civil visant la condamnation de ces organismes à indemniser les demandeurs à cette action en justice, c’est-à-dire les consommateurs victimes de prélèvements indus et toujours non remboursés à ce jour. Pour ce faire, toute personne intéressée peut encore intervenir à l’action. »

Pour info, les consommateurs d’Indre-et-Loire victimes ont jusqu’au 4 juin afin de se faire représenter par un avocat et intégrer, s’ils le désirent, cette procédure puisque l’audience de mise en état se tiendra le 5 juin 2025. Ce sont donc les derniers jours !

22 mai 2025

Parking des Peupliers, affaire à suivre !

 

Le parking des Peupliers situé rue Édouard Vaillant à Tours voit transiter près de 150 000 passagers par ans et ce depuis la mise en circulation des cars « Macron ». Fin 2016, la société Flixbus a lancé une étude auprès de 10 000 passagers qui ont donné la note de 2,6/10 à l’arrêt de Tours. Forte de ce constat, des remontés qui nous sont parvenues à l’AL et à la non prise en compte de la situation par la mairie, nous avons décidé d’intervenir auprès des autorités locales.

Dans un courrier datant du 03/03/2020, nous avons attiré l’attention sur l’état de vétusté et d’insalubrité du Parking des Peupliers auprès du président de la Métropole. Une réponse nous est parvenue par mail nous informant que depuis la loi du 7/08/2015 ce sont les Régions qui ont en charge la gestion des services routiers non urbains et des services de transports scolaires. Ainsi, la Métropole propriétaire de la Halte Routière et du parking des Peupliers a confié l’exploitation et la gestion des installations à la Région Centre par convention.

Le 07 octobre 2024, deux de nos bénévoles se sont rendues sur place pour faire un état des lieux et recueillir des témoignages d’usagers et de riverains.

 

Suite à cela, nous avons refait un courrier à la Région qui est l’exploitant des lieux et à la mairie de Tours qui en est la propriétaire. La réponse de la Région a montré une prise de conscience et nous a précisé qu’une réunion entre les deux parties devait se tenir début 2025 pour mettre en place des actions d’améliorations. Nous avons demandé à être informé des suites.

La réponse de la région qui nous est parvenue le 08/04/2025 précise qu’une réunion entre la Métropole de Tours, la Région Centre Val de Loire, Tours Métropole et le Syndicat des Mobilités de Touraine et les représentants des services librement organisés (SLO) s’est tenue le 12 février 2025, afin de partager la situation actuelle au niveau de la gare des Peupliers et ses problématiques. La Métropole a présenté la solution retenue :

 

  • Des aménagements seront réalisés par la Métropole au niveau du parc relais du terminus de tramway Vaucanson pour l’accueil des cars et usagers SLO dans les meilleures conditions possibles
  • Compte tenu des procédures internes aux SLO, l’objectif est une mise en œuvre opérationnelle à partir de début 2026.
  • A cette échéance, le site des Peupliers ne sera plus desservi par les autocars SLO (Flixbus, Blablacar, Alsa), et ne servira qu’à la régulation des cars Rémi, donc sans prise en charge d’usagers.

 

Par retour de courrier aux différentes parties, nous avons fait savoir que l’UFC-Que Choisir 37 était satisfaite que la question du parking des Peupliers soit enfin à l’ordre du jour mais que, par ailleurs, elle n’était pas demandeuse d’un déplacement de la gare routière occupant actuellement une position de proximité avec la gare de Tours et du centre-ville. A suivre….

 

22 mai 2025

La loi Agec et la surproduction de vêtements

 

Le gaspillage est une des plaies majeures de notre société. La loi Agec (anti-gaspillage et pour une économie circulaire) entend y apporter des remèdes. Avec parfois des effets pervers.

La loi Agec s’applique depuis 2022. Avant cette date, fabricants et distributeurs pouvaient détruire leurs stocks d’invendus. Le gouvernement avait chiffré ce gaspillage à une valeur d’environ 630 millions d’euros de produits. Pour les textiles par exemple, c’était 10 000 à 20 000 tonnes qui étaient ainsi détruites chaque année. L’élimination des produits invendus a donc été interdite depuis le 1er janvier 2022, et les fabricants et les distributeurs doivent désormais donner ou recycler leurs produits invendus.

Pour faire passer la pilule et inciter les professionnels à jouer le jeu, la loi promet, en échange des dons, une ristourne fiscale de 60%. A première vue, l’idée est bonne, vertueuse : moins de gaspillage, puisque les vêtements vont trouver une seconde vie, notamment grâce aux associations solidaires, bénéficiaires des dons.

Une manne financière

Mais à y regarder de plus près, ce qu’a fait le média d’investigation Disclose avec Reporterre, le système a vite été perverti. Les géants du vêtement ont compris tout de suite le parti qu’ils pouvaient tirer de cette disposition. Puisque le don de vêtements est, pour ainsi dire, rémunéré par le biais de la fameuse ristourne fiscale, les invendus sont devenus de fait une source de revenus pour les grandes marques : une vraie aubaine ! Et on ne parle pas ici de menue monnaie, mais bien de millions d’euros, payés in fine par le contribuable, puisque ce sont des rentrées fiscales en moins.

Pour les professionnels du secteur, autant produire plus, puisque de toute façon les invendus génèreront des rentrées d’argent. Et voilà, comment, au bout du compte, une loi qui entend mettre fin au gaspillage encourage la surproduction. Un comble !

Des associations submergées

Et les associations, dans tout ça ? Elles sont véritablement noyées sous les dons, évidemment. Certaines sont obligées de construire des lieux de stockage éphémères (tentes ou barnums), d’autres ne peuvent plus accepter les dons des particuliers ; d’autres enfin se voient contraintes de se débarrasser de leurs surplus, en les détruisant elles-mêmes ou en appelant à l’aide les collectivités locales.

Résultat de tout ça : la surproduction explose, alors que l’industrie de la mode est responsable de 8 % des émissions de gaz à effet de serre dans le monde. Des chiffres suffocants !

19 mai 2025

L’esquisse du commencement d’un début de prix en baisse

 

Ah, que voilà une belle promotion, relevée chez Lidl par un consommateur observateur ! La barquette de carpaccio qui passe de 4,37€ à 4,35€, c’est assurément une bonne affaire sur laquelle il faut se précipiter : à ce prix-là, il n’y en aura pas pour tout le monde, d’autant que l’offre est limitée dans le temps !

Au sens propre, c’est effectivement une baisse de prix, l’affichette « Moins cher ! » ne ment donc pas. Mais à y regarder d’un peu plus près, ça ne fait jamais qu’une remise de moins de 0,5%. A ce prix-là, pour bénéficier d’1€ de remise, il faudrait acheter 50 barquettes, soit 10kg de bidoche.

Par contre, la barquette de 200g étant la dose pour 2 personnes, il n’y aura pas de jaloux : 1 centime de rabais par personne. Certains diront que c’est un peu pingre, et d’autres estimeront que 1 centime, c’est le début de la richesse. Mais pour devenir millionnaire, il faudra quand même acheter 10.000 tonnes de carpaccio : bon appétit !

17 mai 2025

ARNAQUE A LA TÂCHE : payer pour travailler

 

Une arnaque dont on parle beaucoup en ce moment, l’arnaque à la tâche. Mais de quoi s’agit-il ?

Il s’agit d’une tâche que l’on commande à une personne, à effectuer depuis son domicile et pour laquelle elle sera rémunérée. En réalité, le phénomène n’est pas nouveau, mais la forme prise est plus inédite. Auparavant, les tentatives de recrutement se faisaient essentiellement via les réseaux sociaux ou les messageries. Actuellement, la prise de contact se fait par téléphone avec un numéro à indicatif +44.

Des tâches à accomplir

Il s’agit pour la personne recrutée de rédiger des commentaires ou de noter des produits, par exemple. C’est ce qu’on appelle officiellement un emploi d’opérateur marketing sur Internet. Mais chaque tâche est payante : pour y accéder, la personne recrutée doit auparavant débourser une vingtaine d’euros pour accéder à la tâche, et elle a des objectifs à atteindre. Au début, la personne peut gagner assez facilement une quarantaine d’euros, soit le double de la somme investie au départ.

 

Après ça se gâte !

Mais petit à petit, les objectifs sont de plus en plus durs à atteindre, et au bout d’un moment, cela devient carrément mission impossible. C’est à ce moment que les escrocs rappellent leurs victimes pour les inciter à acheter d’autres tâches, pour tenter de récupérer l’argent qu’elles n’ont pas pu gagner avec la tâche précédente.

Des campagnes qui viennent d’Asie

Officiellement, l’indicatif +44 est celui de la Grande-Bretagne, mais l’origine de l’affaire se situe plutôt en Asie. C’est là que toutes les campagnes déjà identifiées prenaient leur source. Si cette vaste opération, qui nécessite beaucoup de moyens, tant en matériel qu’en personnel, se développe actuellement, cela n’est sans doute pas étranger au fait qu’il y a eu, l’an dernier, de nombreux vols massifs de données personnelles, notamment chez des opérateurs comme Free ou SFR, ou encore dans de grandes enseignes, comme Boulanger par exemple. Les escrocs ont eu accès de fait à de grandes listes de données personnelles et notamment de numéros de téléphone.

Que faire pour se prémunir ?

Les conseils que l’on peut donner sont toujours plus ou moins les mêmes : ne pas donner suite à ce genre de proposition, trop alléchante pour être honnête. Plus généralement, il faut éviter de répondre à des numéros inconnus, et à plus forte raison quand ils proviennent de l’étranger.

Et puis si le mal est fait, que l’on s’est fait avoir en versant de l’argent, il faut porter plainte et conserver un maximum de preuves des opérations effectuées et des sommes engagées.

15 mai 2025

VEHICULE HORS D’ETAT

 

Parfois, quand on emmène sa voiture chez le garagiste, on peut avoir quelques surprises et parfois mauvaises.

Un automobiliste, M. X emmène sa voiture en panne chez le garagiste pour la faire réparer. Mais il s’avère que la voiture de M. X n’est en fait pas réparable. Le garagiste lui dit en substance : « Je ne peux rien faire, votre véhicule est bon pour la casse. Ça fera 100€ ! » Et M. X se dit alors : « 100€, ça fait quand même cher pour ne pas réparer une voiture, n’effectuer aucun travail de remise en état ! »

 

Est-ce bien normal ?

Tout d’abord, il faut rappeler que les prix des prestations de professionnels pour la réparation ou l’entretien de véhicules sont totalement libres, comme le précise le Code de la consommation. Donc, le simple diagnostic peut parfaitement être facturé. La pratique la plus courante, quand le véhicule est remis en état, est de déduire le diagnostic du montant de la réparation. Mais évidemment, quand la réparation n’est pas possible, le client a le sentiment de payer si on peut dire pour rien.

Mais des règles à respecter !

Le garagiste doit avoir informé préalablement M. X du prix de ce diagnostic et avoir obtenu son accord pour l’effectuer, même si au final il n’y a pas de réparation effectuée.

Dans le cas où M. X refuserait de payer, le garagiste peut exercer un droit de rétention du véhicule, prévu par le Code civil. Il peut aussi faire payer à M. X la garde de sa voiture, et l’occupation d’un espace dans son garage.

Contestation possible ?

M. X peut bien sûr contester mais seulement après avoir payé la facture du diagnostic. Si le professionnel ne peut pas prouver qu’il avait informé du caractère payant du diagnostic, M. X serait aussi en droit de demander un dédommagement pour le préjudice occasionné. Il pourrait aussi, à ses frais bien sûr, faire transporter sa voiture chez un autre professionnel pour un autre avis. Mais attention, si le diagnostic est à nouveau négatif, ce sera pour lui la double peine. Alors il vaut mieux bien réfléchir …

12 mai 2025