UFC-Que Choisir de l'Indre et Loire

Printemps des consommateurs, consommer responsable

Bonjour à toutes et à tous,

Pendant cette période de confinement, nous vous proposons de découvrir chaque semaine un de nos 7 défis pour consommer responsable.

Et si on profitait du confinement pour changer nos habitudes ?

Prêt à relever le défi ?

On commence avec les circuits courts. 

Défi n°1 : Vous sortez faire vos courses? Privilégiez les légumes et les fruits de saison, les AMAP et autres circuits courts près de chez vous :

Circuits

… et plus précisément, en Indre-et-Loire, restez au plus près des producteurs

Que Choisir 37 – Tours

30 avril 2020

Coronavirus : attestation de déplacement dérogatoire

Des témoignages de verbalisations jugées abusives

Afin d’éviter une propagation du virus, il a été décidé de restreindre les déplacements pendant la période de confinement, quel que soit son objet. Lors de cette situation vous êtes susceptible d’être contrôlé par les forces de l’ordre. En cas de non-respect des règles en vigueur, une amende forfaitaire vous est infligée.

Contrôles policiers : quelles limites ?

Dans ce contexte, il revient aux forces de l’ordre de faire preuve de discernement lors de l’interprétation des textes en vigueur. Cela ne signifie pas pour autant qu’ils peuvent tout se permettre.

Lieux de contrôles

Dès lors que vous vous déplacez, vous êtes susceptible de vous faire inspecter. Les contrôles peuvent se dérouler dans tout ce qui définit l’espace public, soit les voies publiques, les lieux ouverts à tous ou affectés à un service public.

Montants des amendes

En cas de sanction lors d’un contrôle, la note peut monter rapidement. Une verbalisation pour non-respect des mesures de confinement vous coûtera une amende forfaitaire (donc à montant fixe) de 135 € (décret n° 2020-264 du 17 mars 2020). Si, à la fin du délai de contestation, allongé à 90 jours dans le cadre de la crise du coronavirus, vous ne vous êtes pas acquitté de ce montant, la contravention est majorée à 375 €.

Contestations des contraventions

Dans le cas où vous jugez le procès-verbal dont vous faites l’objet abusif, vous pouvez le contester, comme cela est possible pour n’importe quelle contravention. Attention, il vous appartient d’établir la preuve de la légalité du déplacement.

Pour en savoir plus sur l’attestation de déplacement, lire tout l’article de la Fédération UFC-Que-Choisir : vos droits et obligations en cas de contrôle.

Que Choisir 37 – Tours

29 avril 2020

Trouvez le supermarché le moins cher près de chez vous

Une carte interactive des prix en supermarchés et drives

Comment faire vos courses au meilleur prix, à côté de chez vous ?  Visualisez les prix des magasins proches de chez vous, rayon par rayon. Que Choisir relève les prix sur plusieurs centaines de produits de grandes marques ou de marques de distributeurs et dresse un palmarès de tous les supermarchés à partir d’un indice de prix clair et précis.

Pour consulter la carte interactive des prix, cliquer ici : Comparateur des supermarchés et pour s’informer des évolutions de prix des produits de première nécessité pendant le confinement, cliquer là : Des prix toujours en hausse, surtout pour les fruits et légumes.

Que Choisir 37 – Tours

27 avril 2020

Coronavirus : foire aux questions (FAQ)

Que Choisir 37 a listé les questions que les consommateurs posent régulièrement concernant les conséquences de la crise sanitaire du Covid-19 sur leur vie quotidienne. Pour consulter toutes celles soumises à notre association ou transmises par nos partenaires, nous invitons à cliquer sur l’onglet « FAQ » (foire aux questions) dans le menu de ce site.

Ne pas hésiter à nous envoyer de nouvelles interrogations via notre site Internet ou à l’adresse e-mail : contact@indreetloire.ufcquechoisir.fr.

Bonne lecture. 

Que Choisir 37 – Tours

26 avril 2020

Dentistes: enquête prises de rendez-vous

Dites-moi qui vous êtes et je vous donnerai un rendez-vous…ou pas !

Lors d’une enquête de 2019, 1095 chirurgiens dentistes de 74 départements ont été contactés pour savoir si les patients étaient discriminés lors de la prise de rendez-vous.

Déroulement de l’enquête

Pour ce faire, les enquêteurs bénévoles de l’UFC-Que Choisir ont joint par téléphone les cabinets des professionnels en question en se faisant passer une première fois pour un patient lambda et une seconde fois pour un patient bénéficiaire de la couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C). Si un professionnel de santé est libre de refuser des soins dans le cas par exemple de problème de santé ne dépendant pas de sa compétence, le refus motivé par l’origine, le handicap, l’âge, l’état de santé ou la situation financière représente une discrimination et il est interdit par le code de la santé publique.

Résultats de l’enquête

Si 71 % des chirurgiens-dentistes ont donné sans problème un rendez-vous aux deux types de patients, 17 % n’ont donné aucun rendez-vous en évoquant le fait qu’ils ne prenaient pas de nouveaux clients ou que leur agenda était plein. Mais plus grave, 10% des professionnels de santé ont donné uniquement un rendez-vous au patient lambda et ont refusé dans le même temps les patients CMU-C. Si les raisons de refus donnés à ces patients CMU-C sont la plupart du temps des créneaux surchargés ou l’impossibilité de prendre de nouveaux patients, 20% de ces professionnels refusant de donner un rendez-vous n’hésitent pas à indiquer clairement ne pas prendre de patients CMU-C… et refuser un rendez-vous à un patient au motif qu’il est démuni est illégal !

Au niveau local

Dans notre région Centre-Val de Loire, sur 65 praticiens enquêtés, si seulement 6% ont refusé un rendez-vous à un patient CMU-C (en-dessous de la moyenne nationale), ils sont 26 % à n’avoir accordé aucun rendez-vous, ce qui démontre qu’il est difficile de se faire soigner les dents quand on réside dans notre région CMU-C ou pas !

Vous pouvez retrouver l’ensemble de l’enquête sur la magazine Que Choisir n° 590 d’avril 2020.

Que Choisir 37 – Tours

22 avril 2020

Enquête grandes surfaces et hard discount alimentaires

Enquête de l’UFC-Que-Choisir

Ces dernières années, les différences entre hard-discount et grandes surfaces alimentaires semblent de plus en plus floues… D’un côté, les grandes surfaces alimentaires pratiquent de nombreuses promotions et élargissent leur offre en marques de distributeurs, tirant ainsi les prix vers le bas pour se rapprocher du concept des hard-discounters, et de l’autre, les magasins « discounters » montent en gamme et ressemblent de plus en plus à ceux de la distribution classique.

Lidl et Aldi, les deux distributeurs allemands qui ont importé les premiers, en 1988, le hard-discount dans notre pays, veulent se départir de leur image low-cost. En 2012, Lidl a amorcé ce virage vers une montée en gamme avec notamment la refonte de ses 1 500 commerces. Aujourd’hui, Aldi France confirme cette métamorphose avec son slogan “Le nouveau consommateur” dans ses publicités. Mais parallèlement à ce relooking, qu’en est-il vraiment des prix pratiqués ?

Déroulement et période de l’enquête

Entre le 16 et le 30 novembre 2019, les enquêteurs bénévoles de l’UFC-Que-Choisir ont relevé les prix d’un panier de 50 produits dans 1 115 magasins de hard-discount (Aldi, Colruyt, Leader Price, Lidl, Netto) et dans 3 204 grandes surfaces alimentaires de grande distribution classique, répartis sur l’ensemble de la métropole. Les 50 produits du panier étaient répartis en sept catégories : l’hygiène, le frais non laitier, les surgelés, les épiceries sucrée et salée, les laitages et les boissons. La valeur moyenne nationale de ce panier calculée était de 123 €.

Résultats et classements constatés

Les résultats de l’enquête au niveau national montrent que trois enseignes de hard-discount sont en-dessous du prix du panier moyen : Lidl (108 €), Aldi (109 €) et Netto (113 €).

Le classement des 12 enseignes, hard-discount et grandes surfaces alimentaires confondues, selon le prix final de notre panier, montre que les enseignes les moins chères sont ces « discounters ». En effet, Lidl, Aldi et Netto obtiennent les trois premières places du palmarès. E. Leclerc, première grande surface alimentaire du classement, se place en 4e position, avec un panier à 115 €.

Ces résultats ne doivent pas faire oublier qu’il existe des disparités au niveau des rayons retenus pour le panier (prix différents selon le produit et le magasin) et que s’il est plus intéressant d’acheter des produits de marques de distributeurs dans les enseignes de hard-discount, ce n’est pas le cas des marques nationales dont les prix ne sont pas moins chers qu’en grandes surfaces alimentaires.

De plus, l’étude a montré des disparités au niveau régional. En Indre-et-Loire, 13 magasins hard-discount (Lidl, Netto, Leader Price et Aldi) ont été visités. Les résultats de l’enquête montrent que le panier moyen se situe autour de la moyenne nationale de 112 € pour ce type de magasins (entre 108 et 123 € selon l’enseigne et le magasin).

Pour des résultats complets, nous vous renvoyons à l’article paru dans le magazine « Que Choisir » du mois d’avril 2020.

Que Choisir 37 – Tours

20 avril 2020

Coronavirus : drive et achats en ligne

Forte hausse des achats en ligne et livraisons à domicile 

L’enquête de l’UFC confirme : la fermeture de nombreux magasins et les risques de contamination liés à l’épidémie de Covid-19 ont poussé de nombreux Français à multiplier les achats en ligne. Visiblement, c’est ce qu’ils ont fait. Le drive et la livraison à domicile auraient chacun fortement progressé depuis le début du confinement.

Les achats plus nombreux et plus fréquents

Dans la semaine précédant l’envoi de notre questionnaire, 27 % des répondants avaient passé une commande pour une livraison à domicile, soit un chiffre sensiblement équivalent à ce qui se passe en temps normal.
En revanche, avec 16 % des personnes interrogées qui y ont eu recours et 1,6 commande en moyenne par foyer en une semaine, les drives ont été bien plus sollicités que d’ordinaire.

Les achats de produits de première nécessité

Les personnes ayant répondu au questionnaire assurent, depuis le début du confinement, avoir surtout acheté des produits alimentaires, d’hygiène, d’entretien, pour eux et pour leurs animaux.
Face à ce phénomène, certains sites marchands ont d’ailleurs annoncé qu’ils privilégiaient les commandes de produits prioritaires.

Les difficultés rencontrées

Même s’il est difficile de comparer, il semble bien que jamais les achats en ligne n’avaient généré autant de soucis que depuis le début de la crise sanitaire. 39 % des personnes qui ont cherché à se faire livrer à domicile pendant le confinement disent avoir rencontré un problème. Dans la grande majorité des cas, il s’agit de délais de livraison qui n’ont pas été respectés. C’est un peu logique. Les marchands doivent faire face à un afflux de commandes alors qu’ils ont moins de personnel, qu’ils doivent prendre des mesures pour assurer la sécurité de leurs salariés et qu’ils sont susceptibles de rencontrer des problèmes d’approvisionnement et de transport.

Quant à ceux qui se sont tournés vers le drive, ils sont presque la moitié à avoir rencontré un désagrément. Dans ce cas, les soucis viennent principalement de l’absence de créneaux disponibles et au fait que bon nombre de produits ne sont plus disponibles au moment de la livraison.

Pour en savoir plus, lire tout l’article pendant le confinement vos habitudes ont changé par la Fédération UFC-Que-Choisir.

Que Choisir 37 – Tours

16 avril 2020

Confinement : les marchés alimentaires en Indre-et-Loire

L’interdiction des marchés, y compris les marchés alimentaires, en raison de l’épidémie de Covid-19 faisait partie des mesures de durcissement du confinement annoncées par Édouard Philippe le lundi 23 mars.
De nombreux consommateurs n’ont pas compris cette décision et s’en sont émus auprès des fédérations de consommateurs, ayant l’impression de deux poids deux mesures avec en parallèle l’ouverture des surfaces commerciales alimentaires. De leur côté, les professionnels s’estimaient victimes de discrimination.

Finalement, le Premier ministre a annoncé que si la suspension des marchés devenait la règle, le maintien était possible sur dérogation des préfets après demande des maires.

En Indre-et-Loire, plusieurs maires ont fait une demande dans ce sens et la préfète Corinne Orzechowski a signé un arrêté préfectoral le 25 mars autorisant la tenue d’un certain nombre de marchés dans le département : « […] les marchés peuvent être autorisés à condition que le maintien de l’activité de vente au public de produits alimentaires au sein des marchés répond à un besoin d’approvisionnement de la population, qu’ils proposent à la vente des produits issus de circuits courts ; que la commune et les exposants veillent à la mise en place d’une organisation et de contrôles de nature, d’une part, à garantir le respect des mesures d’hygiène et de distanciation sociale, dites « barrières », définies au niveau national et, d’autre part, l’interdiction de rassemblement de plus de 100 personnes. »

Sur ces marchés autorisés, il est donc prévu, entre autres mesures, un sens de circulation unique, des stands installés à distance les uns des autres, des étals protégés, le port de masques et gants – ou la désinfection des mains régulière – par les commerçants, etc.; il est interdit de toucher aux aliments proposés à la vente et les clients doivent respecter un écart d’un mètre matérialisé dans les files d’attente. Si l’intérêt de ces mesures n’est pas contestable, on s’interroge, pour d’autres, sur l’inégalité de traitement avec certains autres canaux de distribution.

Rappelons qu’il faut faire ses courses seul, avec son attestation de déplacement dérogatoire remplie, datée et signée et les consignes simples concernant les fruits et les légumes :

  • bien laver les fruits et les légumes à l’eau claire, sans ajout de détergent (Javel, liquide vaisselle…);
  • bien les sécher à l’aide d’un essuie-tout ;
  • bien cuire, la cuisson inactive le coronavirus.

Pendant la période d’état d’urgence sanitaire, consulter ou télécharger la liste des marchés autorisés en Indre-et-Loire sur le site des Chambres d’agriculture Centre-Val de Loire ou sur le site de la Préfecture d’Indre-et-Loire, avec l’arrêté préfectoral du 25 mars 2020.

Que Choisir 37 – Tours

6 avril 2020

Téléconsultation: pour ne pas fréquenter les cabinets médicaux

La téléconsultation est maintenant facilitée.

En pleine épidémie de Covid-19, une consultation médicale sur dix se fait à distance. En effet, les patients, malades du Covid-19 ou non, n’ont guère envie de fréquenter les cabinets. Si elle ne peut pas toujours remplacer une consultation physique, la téléconsultation offre de nombreux avantages mais présente aussi quelques inconvénients.

Comment l’utiliser :

Téléconsulter son médecin habituel

Le médecin traitant, ou un spécialiste qui suit habituellement un patient, peut proposer d’alterner les consultations traditionnelles et les consultations par vidéo s’il s’est inscrit à un service sécurisé de téléconsultation, comme celui que propose Doctolib.
Les pathologies chroniques sont les premières à bénéficier de l’arrivée de ce type de téléconsultation qui permet un suivi plus régulier tout en limitant les déplacements des patients.

Téléconsulter via une plateforme

Afin d’avoir rapidement une consultation médicale pour un souci de santé, plusieurs plateformes proposent une mise en relation patient-médecin par écran interposé avec un généraliste ou un spécialiste,  7 jours sur 7 et avec des horaires parfois très larges, en soirée notamment.
Ce genre de téléconsultation a pour avantage la rapidité et la disponibilité de la prise en charge. Il est possible d’avoir un avis médical assez vite, en dehors des heures d’ouverture des cabinets ou en l’absence de son médecin traitant et même… en habitant dans une zone de désert médical.

Important : Devant une urgence vitale : la téléconsultation ne remplace pas le 15tout symptôme ou pathologie nécessitant de façon évidente un examen physique : otite, traumatisme, etc. 

Enfin, consulter à distance est une option remboursable depuis septembre 2018, elle représentait, il y a encore quelques semaines, moins de 1 % de la totalité des consultations. Aujourd’hui, le coronavirus est passé par là et le recours à la téléconsultation a fortement augmenté.

Pour en savoir plus, lire tout l’article Téléconsultation: mode d’emploi de la Fédération UFC-Que Choisir.

Que Choisir 37 – Tours

6 avril 2020