UFC-Que Choisir de l'Indre et Loire

Dentistes: enquête prises de rendez-vous

Dites-moi qui vous êtes et je vous donnerai un rendez-vous…ou pas !

Lors d’une enquête de 2019, 1095 chirurgiens dentistes de 74 départements ont été contactés pour savoir si les patients étaient discriminés lors de la prise de rendez-vous.

Déroulement de l’enquête

Pour ce faire, les enquêteurs bénévoles de l’UFC-Que Choisir ont joint par téléphone les cabinets des professionnels en question en se faisant passer une première fois pour un patient lambda et une seconde fois pour un patient bénéficiaire de la couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C). Si un professionnel de santé est libre de refuser des soins dans le cas par exemple de problème de santé ne dépendant pas de sa compétence, le refus motivé par l’origine, le handicap, l’âge, l’état de santé ou la situation financière représente une discrimination et il est interdit par le code de la santé publique.

Résultats de l’enquête

Si 71 % des chirurgiens-dentistes ont donné sans problème un rendez-vous aux deux types de patients, 17 % n’ont donné aucun rendez-vous en évoquant le fait qu’ils ne prenaient pas de nouveaux clients ou que leur agenda était plein. Mais plus grave, 10% des professionnels de santé ont donné uniquement un rendez-vous au patient lambda et ont refusé dans le même temps les patients CMU-C. Si les raisons de refus donnés à ces patients CMU-C sont la plupart du temps des créneaux surchargés ou l’impossibilité de prendre de nouveaux patients, 20% de ces professionnels refusant de donner un rendez-vous n’hésitent pas à indiquer clairement ne pas prendre de patients CMU-C… et refuser un rendez-vous à un patient au motif qu’il est démuni est illégal !

Au niveau local

Dans notre région Centre-Val de Loire, sur 65 praticiens enquêtés, si seulement 6% ont refusé un rendez-vous à un patient CMU-C (en-dessous de la moyenne nationale), ils sont 26 % à n’avoir accordé aucun rendez-vous, ce qui démontre qu’il est difficile de se faire soigner les dents quand on réside dans notre région CMU-C ou pas !

Vous pouvez retrouver l’ensemble de l’enquête sur la magazine Que Choisir n° 590 d’avril 2020.

Que Choisir 37 – Tours

22 avril 2020

Enquête grandes surfaces et hard discount alimentaires

Enquête de l’UFC-Que-Choisir

Ces dernières années, les différences entre hard-discount et grandes surfaces alimentaires semblent de plus en plus floues… D’un côté, les grandes surfaces alimentaires pratiquent de nombreuses promotions et élargissent leur offre en marques de distributeurs, tirant ainsi les prix vers le bas pour se rapprocher du concept des hard-discounters, et de l’autre, les magasins « discounters » montent en gamme et ressemblent de plus en plus à ceux de la distribution classique.

Lidl et Aldi, les deux distributeurs allemands qui ont importé les premiers, en 1988, le hard-discount dans notre pays, veulent se départir de leur image low-cost. En 2012, Lidl a amorcé ce virage vers une montée en gamme avec notamment la refonte de ses 1 500 commerces. Aujourd’hui, Aldi France confirme cette métamorphose avec son slogan “Le nouveau consommateur” dans ses publicités. Mais parallèlement à ce relooking, qu’en est-il vraiment des prix pratiqués ?

Déroulement et période de l’enquête

Entre le 16 et le 30 novembre 2019, les enquêteurs bénévoles de l’UFC-Que-Choisir ont relevé les prix d’un panier de 50 produits dans 1 115 magasins de hard-discount (Aldi, Colruyt, Leader Price, Lidl, Netto) et dans 3 204 grandes surfaces alimentaires de grande distribution classique, répartis sur l’ensemble de la métropole. Les 50 produits du panier étaient répartis en sept catégories : l’hygiène, le frais non laitier, les surgelés, les épiceries sucrée et salée, les laitages et les boissons. La valeur moyenne nationale de ce panier calculée était de 123 €.

Résultats et classements constatés

Les résultats de l’enquête au niveau national montrent que trois enseignes de hard-discount sont en-dessous du prix du panier moyen : Lidl (108 €), Aldi (109 €) et Netto (113 €).

Le classement des 12 enseignes, hard-discount et grandes surfaces alimentaires confondues, selon le prix final de notre panier, montre que les enseignes les moins chères sont ces « discounters ». En effet, Lidl, Aldi et Netto obtiennent les trois premières places du palmarès. E. Leclerc, première grande surface alimentaire du classement, se place en 4e position, avec un panier à 115 €.

Ces résultats ne doivent pas faire oublier qu’il existe des disparités au niveau des rayons retenus pour le panier (prix différents selon le produit et le magasin) et que s’il est plus intéressant d’acheter des produits de marques de distributeurs dans les enseignes de hard-discount, ce n’est pas le cas des marques nationales dont les prix ne sont pas moins chers qu’en grandes surfaces alimentaires.

De plus, l’étude a montré des disparités au niveau régional. En Indre-et-Loire, 13 magasins hard-discount (Lidl, Netto, Leader Price et Aldi) ont été visités. Les résultats de l’enquête montrent que le panier moyen se situe autour de la moyenne nationale de 112 € pour ce type de magasins (entre 108 et 123 € selon l’enseigne et le magasin).

Pour des résultats complets, nous vous renvoyons à l’article paru dans le magazine « Que Choisir » du mois d’avril 2020.

Que Choisir 37 – Tours

20 avril 2020

Téléconsultation: pour ne pas fréquenter les cabinets médicaux

La téléconsultation est maintenant facilitée.

En pleine épidémie de Covid-19, une consultation médicale sur dix se fait à distance. En effet, les patients, malades du Covid-19 ou non, n’ont guère envie de fréquenter les cabinets. Si elle ne peut pas toujours remplacer une consultation physique, la téléconsultation offre de nombreux avantages mais présente aussi quelques inconvénients.

Comment l’utiliser :

Téléconsulter son médecin habituel

Le médecin traitant, ou un spécialiste qui suit habituellement un patient, peut proposer d’alterner les consultations traditionnelles et les consultations par vidéo s’il s’est inscrit à un service sécurisé de téléconsultation, comme celui que propose Doctolib.
Les pathologies chroniques sont les premières à bénéficier de l’arrivée de ce type de téléconsultation qui permet un suivi plus régulier tout en limitant les déplacements des patients.

Téléconsulter via une plateforme

Afin d’avoir rapidement une consultation médicale pour un souci de santé, plusieurs plateformes proposent une mise en relation patient-médecin par écran interposé avec un généraliste ou un spécialiste,  7 jours sur 7 et avec des horaires parfois très larges, en soirée notamment.
Ce genre de téléconsultation a pour avantage la rapidité et la disponibilité de la prise en charge. Il est possible d’avoir un avis médical assez vite, en dehors des heures d’ouverture des cabinets ou en l’absence de son médecin traitant et même… en habitant dans une zone de désert médical.

Important : Devant une urgence vitale : la téléconsultation ne remplace pas le 15tout symptôme ou pathologie nécessitant de façon évidente un examen physique : otite, traumatisme, etc. 

Enfin, consulter à distance est une option remboursable depuis septembre 2018, elle représentait, il y a encore quelques semaines, moins de 1 % de la totalité des consultations. Aujourd’hui, le coronavirus est passé par là et le recours à la téléconsultation a fortement augmenté.

Pour en savoir plus, lire tout l’article Téléconsultation: mode d’emploi de la Fédération UFC-Que Choisir.

Que Choisir 37 – Tours

6 avril 2020