UFC-Que Choisir de l'Indre et Loire

La « question conso » : la liberté des prix

Question d’un consommateur relayée par notre partenaire info-tours.fr :

« J’ai acheté un lave-linge puis constaté que le même appareil était vendu 90 euros moins cher dans un autre magasin. Cette situation est-elle vraiment normale et jusqu’où va la liberté des prix ? »

Réponse de l’UFC-Que Choisir 37

Un même produit à des prix différents, cela peut apparaître anormal, surtout si l’écart de prix est important. Eh bien, cette situation est normale puisque, depuis 1986, notre économie fonctionne sur la base du principe de liberté des prix.
Cela veut dire que les vendeurs fixent librement les prix de vente des produits qu’ils fabriquent, ou qu’ils revendent. Entrent en ligne de compte : 
leurs prix d’achat, leurs charges d’exploitation, l’état de la concurrence et bien sûr la marge commerciale et le bénéfice qu’ils souhaitent dégager.

Le même produit peut donc être vendu à des prix totalement différents, on peut le constater très régulièrement. 

Une liberté très encadrée par la loi

En contrepartie de cette liberté des prix, le professionnel doit obligatoirement informer le consommateur sur le prix, préalablement à la vente ou à la commande.

Cette information doit être faite par un affichage sur ou à proximité immédiate des produits, ou par la remise d’un devisC’est donc aux consommateurs d’être curieux, de comparer les prix et de faire jouer la concurrence avant d’acheter ou de passer commande. 
Il est évident que le vendeur ayant des marges commerciales démesurées verra les consommateurs aller vers des concurrents moins chers !!

Les services de la répression des fraudes sont chargés de surveiller et sanctionner les défauts de publicité des prix.

Il existe toutefois quelques exceptions à ce principe de liberté des prix :

  • c’est notamment le cas de certains produits comme les médicaments remboursables, les tarifs de certains services, par exemple les taxis, dépannages sur autoroutes, …
  • contrepartie à l’impossibilité de choisir son prestataire, par exemple, les notaires.

Un conseil pour conclure :
Certains magasins acceptent de rembourser le client si celui-ci n’est pas satisfait, par exemple, si vous « trouvez moins cher ailleurs », il vous sera possible dans ce cas d’annuler cet achat.
Attention, 
cette possibilité n’est pas une obligation, elle correspond à un simple geste commercial du vendeur.

Que Choisir 37 – Tours

Pour en savoir plus :  L’information sur les prix  par l’Institut national de la consommation (INC)

 que-choisir-37-laquestion     16 juillet 2018     info-tours.fr

Association locale Que Choisir 37 à Tours, permanences à Amboise, Chinon, Loches et Tours-Nord

29 juin 2018

Vacances de l’été 2018

En cette période estivale, les bénévoles de l’UFC-Que Choisir 37 prendront quelques congés. Nous informons les consommateurs tourangeaux de la fermeture de nos bureaux aux dates suivantes :

  • L’association locale de Tours sera fermée à partir du vendredi 27 juillet à 17h00, réouverture le lundi 20 août à 09h00.
  • Pour connaître les dates de fermeture d’une permanence, cliquer sur son nom ici: AmboiseChinonLoches et Tours-Nord.
  • L’assistance de Que Choisir 37 à la Maison de la Réussite sera également interrompue cet été.

nb : avant la réouverture de Tours le lundi 20 août, prises de rendez-vous avec un conseiller à nouveau possibles dès le vendredi 17 août, entre 14h00 à 17h00, au n° de téléphone habituel : 02 47 51 91 12.

L’équipe de l’UFC Que Choisir 37 vous souhaite un très bel été.

29 juin 2018

Véolia avance l’envoi d’une facture d’eau…

 … et menace de prendre des pénalités de retard !

L’équipe d’Amboise de Que Choisir 37 informe les consommateurs amboisiens (*) que, contrairement à ce qui était annoncé dans la facture d’eau d’octobre 2017, à savoir « prochaine facture en juin 2018 », la société Véolia a établi cette nouvelle facture en date du 17 mai 2018 avec obligation de payer au plus tard le 1er  juin 2018, sous peine, pour les particuliers, d’une pénalité de retard de 15 euros.

Alerté par nos soins de ce changement de date ainsi que du raccourcissement du délai de paiement sans information préalable, le président de la communauté de communes du Val d’Amboise nous a informés avoir « obtenu une grande tolérance de la part de Véolia en ce qui concerne les retards de paiement de ces factures, ce décalage pouvant rendre impossible le respect du nouveau terme fixé unilatéralement ».

En revanche « l’automatisation des systèmes de facturation de Véolia rendra impossible une remise de pénalités a priori : il faudra donc que les abonnés se manifestent individuellement auprès de la société et, dans la mesure du possible, en tiennent informés les services de la CCVA ».

L’UFC-Que Choisir 37 dénonce cette méthode délibérée voire désinvolte de la société Véolia et ses conseillers suivront de très près le déroulement de cette procédure ; ils se tiendront d’ailleurs à la disposition des abonnés concernés par ces pénalités, notamment lors des permanences qu’ils organisent tous les jeudis après-midi de 14 h à 17 h en mairie d’Amboise.

Pour tout contact, utiliser l’adresse habituelle : contact@indreetloire.ufcquechoisir.fr

(*) Communes d’Amboise, Nazelles-Négron, Noizay, Montreuil-en-Touraine, Pocé-sur-Cisse et Saint-Ouen-les-Vignes.

Que Choisir 37 – Amboise

29 juin 2018

Enedis : les faux mandats présentés par des arnaqueurs

Des « techniciens » qui s’auto-attribuent un mandat d’Enedis 

Cécile, de Fondettes, nous a expliqué avoir reçu un appel d’une personne se disant mandatée par Enedis pour faire venir à son domicile un technicien afin d’établir un diagnostic thermique et énergétique de sa maison. L’appelant n’hésite pas à dire que faire un tel diagnostic est une obligation légale. Cécile finit  par se laisser convaincre par le ton assuré du correspondant et par le fait qu’Enedis étant une filiale d’EDF qui distribue l’électricité, cela semble donc sérieux.

Cécile prends donc rendez-vous pour une visite du technicien dès le lendemain mais, après réflexion, elle refuse sa visite et le laisse pas entrer. Le technicien prétend alors qu’elle se met hors la loi et s’en va.

Qui sont ces « techniciens » et quelle est cette loi invoquée ? 

Tout d’abord, on ne peut que féliciter Cécile d’avoir réfléchi et fait marche arrière car, bien évidemment, il s’agissait d’une arnaque, même une double arnaque :

  1. Enedis ne procède à aucun démarchage, n’a rien à vendre et n’est absolument pas habilité à effectuer des diagnostics ni énergétiques ni thermiques.
  2. La loi oblige à établir un diagnostic de performance énergétique (DPE) dans deux cas seulement : la mise en location ou en vente du logement; aucune obligation donc en dehors de ces deux cas.

Le DPE doit être réalisé par un diagnostiqueur professionnel certifié qui devra établir ce diagnostic selon une procédure pré-établie à partir d’un logiciel réglementé.

Une fois de plus, l’objectif de la démarche était de présenter à Cécile un pseudo-diagnostic catastrophique et de la convaincre dans la foulée de commander des travaux d’isolation ou de rénovation à des prix sûrement discutables et le plus souvent sans devis sérieux.

Attention ! Ce type de démarchage totalement abusif est malheureusement fréquent et il est difficile de s’en prémunir car au cas (rare) où vous pourriez relever le numéro de téléphone appelant, il n’est bien souvent qu’un leurre, inexploitable pour une quelconque enquête. En cas de doute, gardez la porte fermée et ne répondez pas favorablement à ce genre de rendez-vous.

Conseils donnés par Enedis

Si vous avez ouvert votre porte et qu’une personne se présente en son nom, Enedis conseille de lui demander les références de votre Point De Livraison (PDL) puisque seuls Enedis et le fournisseur d’électricité en disposent.  En posant cette question il y a fort à parier que le « technicien mandaté » se mette à bafouiller et détale. (nb : les références du PDL sont indiquées sur votre facture et votre contrat d’électricité).

Contactez le Service Client d’Enedis, communiquez lui nom et l’adresse de l’entreprise qui effectue la démarche, si possible le nom du « technicien » et l’objet du démarchage. En cas d’usage frauduleux de son nom, Enedis pourra engager des poursuites à l’encontre de l’entreprise ou de l’individu en cause.

Que Choisir 37 – Tours

28 juin 2018

La croisière s’amuse … pas vraiment

Des aléas météo, certes, mais Costa Croisières ne fait pas rire ses clients

André et Adeline se faisaient une joie de cette croisière de 10 jours qui devait les amener et les ramener à La Réunion en passant par l’île Maurice, les Seychelles, Mombasa au Kenya, Madagascar,… un voyage de rêve qui s’annonçait plutôt bien. 
Mais des aléas climatiques et un esprit commercial plus que symbolique de Costa Croisières, ont fini par gâcher complètement le rêve.

  • Le départ de l’aéroport d’Orly vers La Réunion a été pour des raisons météorologiques reporté au lendemain à partir de Roissy et en direction des Seychelles (… c’est vrai, il y a pire).
  • Toujours pour des contraintes météo, l’avion n’a pu atterrir aux Seychelles et a dû être détourné vers Mombasa, au Kenya. Une journée et une nuit à Mombasa, sans aucune activité proposée, ce n’est que deux jours plus tard qu’André et Adeline et ont pu décoller pour les Seychelles pour rejoindre leur bateau à 17 h.
  • Selon nos adhérents, l’accueil à bord fut minimaliste, peu d’égards ou d’empathie, seulement une bouteille d’eau (payante) pour se remettre de leurs émotions !
  • Après une journée d’attente sur le bateau, la croisière n’a donc commencé réellement que trois jours plus tard avec le départ pour Madagascar.

La croisière s’éclate, … pas les passagers

Les escales oubliées à l’île Maurice et aux Seychelles et trois jours de croisière perdusLeur déception n’allait pas s’arrêter là puisqu’au lieu des trois autres escales prévues à Madagascar, seules deux d’entre elles leur ont été proposées, la troisième disparaissant pour une raison inconnue.

Pour cette situation dépassant largement le simple désagrément, il leur a été accordé « royalement » un dédommagement de 150 euros sous la forme de boissons à consommer ! Pas suffisant pour effacer la frustration d’André et d’Adeline et celle des 300 autres passagers concernés par cette situation intolérable au vu des sommes engagées pour effectuer ce séjour. 
De plus, suite au courrier recommandé de nos adhérents décrivant l’amertume et le désappointement ressentis, aucune réponse de Costa Croisières.

S‘il est compréhensible qu’un croisiériste ne maîtrise pas les aléas climatiques et doive prendre les mesures nécessaires à la sécurité des passagers et des personnels, la perte de jouissance d’une partie notable de cette croisière justifiait un geste commercial autre qu’un avoir dérisoire sur des boissons.

En réponse à un courrier de Que Choisir 37, Costa Croisières a seulement exprimé un regret en évoquant uniquement le cas de force majeure lié aux aléas climatiques. Enfin, cerise sur le gâteau, le courrier de Costa Croisières était tellement stéréotypé qu’il était en fait adressé aux noms d’autres passagersTout un symbole du niveau d’attention ou d’empathie que Costa Croisières accorde à ses clients … lesquels sauront s’en souvenir.

Que Choisir 37 – Tours

24 juin 2018

La « question conso » : choisir une crème solaire

Question d’un consommateur relayée par notre partenaire info-tours.fr :

« Je n’arrive pas à me décider… Comment bien choisir sa crème solaire ? Que faut-il regarder sur les étiquettes ? »

Réponse de l’UFC-Que Choisir 37

Spray, crèmes, laits, huiles… Difficile de se retrouver dans l’offre pléthorique de protections solaires sur le marché. Un choix d’autant plus compliqué qu’une étude de Que Choisir révèle que le prix et la marque ne sont pas des gages d’efficacité.

Les UVA et les UVB

Une protection solaire permet de se protéger du rayonnement ultraviolet (UV) du soleil. Il existe 2 types d’UV, les UVA et UVB, qui traversent l’atmosphère y compris si le ciel est nuageux.
Les UVB sont les plus redoutables pour les coups de soleil, les UVA étant aussi dangereux, ils ne laissent pas de traces visibles et sont aussi impliqués dans l’apparition de cancers cutanés.
C’est pourquoi, la réglementation impose que les crèmes protègent contre les deux types d’UV.

Quel indice choisir ?

Les crèmes solaires assurent, dans leur majorité, le niveau de protection revendiqué sur l’emballage mais aucun produit ne protège à 100 % des effets nocifs du soleil, d’où l’interdiction de faire figurer «écran total» sur ces produits.

L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a établi un tableau des recommandations en matière de produits solaires, pour simplifier la comparaison entre produits et faciliter le choix, l’agence a défini quatre niveaux de protection solaire et huit indices, les facteurs de protection solaire (FPS).

  • 6 et 10 correspondent à une protection « faible » (pour les peaux mates),
  • 15, 20 et 25, pour une protection « moyenne »,
  • 30 et 50 pour la « haute protection » (peaux claires),
  • 50+, on atteint la « très haute protection ».

Sur les étiquettes, ce qu’il faut surveiller

L’efficacité n’est pas la seule exigence à avoir pour acheter un produit solaire de qualité, la composition du produit est importante car on trouve encore des crèmes avec des filtres solaires et/ou des conservateurs suspectés de se comporter en perturbateur endocrinien.
Concernant le bio, l’UFC-Que Choisir ne considère pas que c’est un gage d’efficacité, les crèmes testées ne remplissent pas encore leur promesse en matière de protection.
Par ailleurs, la nocivité pulmonaire des nanoparticules est réelle, éviter les sprays solaires qui en contiennent. Sur l’étiquette, leur présence est signalée par la mention « nano » suivant l’ingrédient concerné, mais il est impossible de dire aujourd’hui si, le cas échéant, tous les fabricants les mentionnent.

Pour vous aider à choisir une crème solaire

  1. Consultez le comparatif des substances toxiques dans les cosmétiques pour les produits solaires.
  2. Téléchargez l’application collaborative et gratuite « QuelCosmetic » : cette application pour mobile de l’UFC-Que Choisir n’a pas vocation à évaluer ou à comparer les produits, son objet est de pouvoir connaître et signaler les substances indésirables dans les produits cosmétiques.

Enfin, préservez votre « capital soleil » et celui de vos enfants, surtout les plus jeunes. Le soleil se  « consomme » (lui aussi) avec modération, plus particulièrement entre 12h et 16h.

Que Choisir 37 – Tours

 que-choisir-37-laquestion     09 juillet 2018     info-tours.fr

Association locale Que Choisir 37 à Tours, permanences à Amboise, Chinon, Loches et Tours-Nord

Source : Fédération UFC-Que Choisir
(L’application « QuelCosmetic » est un projet de l’UFC-Que Choisir financé grâce à un fonds de dotation.)

20 juin 2018

Démarchage téléphonique : les députés aux abonnés absents…

… pour les consommateurs agacés, « ça continue encore et encore »

Au début de l’année, plus de 115 000 personnes ont signé notre pétition demandant un renforcement de l’encadrement du démarchage téléphonique. En juin, l’UFC-Que Choisir publiait les résultats de son sondage sur ce même thème et ces résultats sont sans appel : 9 Français sur 10 jugent le démarchage téléphonique « agaçant », 92 % dont 82 % « tout à fait agaçant » et « trop fréquent » 92 %.

Bref : trop, c’est trop !

Le dispositif Bloctel, mis en place en 2016 avec aujourd’hui 3,5 millions de Français inscrits, n’a pas mis fin à ce harcèlement téléphonique, y compris pour les personnes inscrites !
Le mois dernier, la proposition de loi n° 779, à l’initiative de Pierre Cordier, député LR des Ardennes, reprenait un grand nombre des mesures proposées et demandées par notre association. La principale mesure était d’adopter pour le démarchage téléphonique le principe de l’Opt’in, c’est-à-dire que contrairement à Bloctel, liste sur laquelle le consommateur doit faire la démarche de s’inscrire (avec un succès très relatif), l’Opt’in pose l’obligation d’un accord préalable du consommateur pour être démarché et donc pour recevoir des sollicitations commerciales téléphoniques.
Malheureusement, cette disposition a été supprimée lors des discussions en commission (Commission des affaires économiques) à l’initiative des députés de la majorité. Même l’amendement proposé ensuite par Pierre Cordier excluant les PME de moins de 50 salariés du dispositif n’a pas satisfait les députés et a été aussi rejeté.

A l’arrivée, que reste-t-il ?

Quelques mesures comme la mise en place d’un indicatif unique permettant d’identifier l’appel comme étant à visée commerciale (et permettant donc de ne pas y répondre…), le renforcement des sanctions financières pour les entreprises ne respectant pas Bloctel.

Ces « mesurettes » seront de bien piètre consolation pour les consommateurs que nous sommes. L’annonce de la création prochaine d’un « groupe de travail » sur le sujet du démarchage téléphonique ne suffira pas à nous faire oublier ce rendez-vous manqué, la représentation nationale n’ayant pas su prendre ses responsabilités en la matière et répondre à l’appel des consommateurs.

Que Choisir 37 – Tours

19 juin 2018

Consulter un médecin pendant les vacances

Lors d’un déplacement en France, certaines dispositions prévoient une prise en charge de vos soins médicaux. Le professionnel de santé doit cocher la case « hors résidence » sur la feuille de soins : le remboursement sera fait selon les règles du parcours de soins coordonnés.

En Europe, les frais sont pris en charge par l’organisme de Sécurité Sociale local.
Avant de partir dans un état de l’Union Européenne – Espace Economique européen (UE/EEE)- ou en Suisse, se procurer la Carte Européenne d’Assurance Maladie (CEAM) qui permet d’attester de vos droits à l’Assurance Maladie et de bénéficier d’une prise en charge sur place de vos soins médicaux selon la législation et les formalités en vigueur dans le pays de séjour.

En dehors de l’Europe, seuls les soins médicaux urgents et imprévus pourront éventuellement être pris en charge par votre caisse d’Assurance Maladie à votre retour en France.

Voir la page votre prise en charge sur le site ameli.fr.

Ne pas oublier que des services d’assistance à l’étranger ou de rapatriement peuvent être inclus avec votre carte bancaire, se renseigner avant de partir. Il est également possible de souscrire une assistance à l’étranger auprès d’un organisme spécialisé.

Que Choisir 37 – Tours

Source : ameli.fr

19 juin 2018

Emprunt immobilier : rémunération d’un courtier

Quelles sont les conditions de rémunération d’un courtier  ?

Antoine, de la Riche, est en cours d’étude des conditions de financement qui lui sont proposées pour l’achat d’une maison. Pour cela, il a fait appel à un courtier afin de trouver un emprunt au meilleur taux. Le courtier lui a transmis une proposition qui lui semble intéressante mais Antoine n’a pas encore donné son accord écrit et s’interroge sur les frais à régler au courtier lors d’un emprunt immobilier.
Son interrogation est liée au fait qu’une nouvelle offre de la banque, dont Antoine est actuellement client, est un peu plus intéressante que celle du courtier. Antoine se pose alors la question : si je choisis ma banque, vais-je devoir quand même payer des frais au courtier ?

Contactés par Antoine, nous lui avons rappelé les conditions de rémunération des courtiers, sachant que ceux-ci font partie de réseaux de courtiers ou sont indépendants, certains travaillant en ligne sur des sites Internet ou par téléphone.

Pour qu’un courtier puisse facturer des frais de courtage (pourcentage du capital emprunté) :

  • Il faut nécessairement qu’ils aient été prévus dans le contrat de courtage, car parfois le courtier n’est pas rémunéré directement par son client mais seulement par la banque retenue pour le prêt qui lui versera une commission. (Nb : c’est souvent le cas pour les courtiers en ligne ou par téléphone)
  • De plus, même prévus au contrat, les frais de courtage ne seront effectivement perçus qu’en cas de dossiers conclus, uniquement sur les offres acceptées par les candidats emprunteurs.
    En effet, l’article L321-2 du Code de la consommation est très clair : « aucun versement, de quelque nature que ce soit, ne peut être exigé d’un particulier, avant l’obtention d’un ou plusieurs prêts d’argent ».

Antoine peut être rassuré, il est libre de tout engagement avec son courtier et peut conclure avec sa banque sans crainte d’être pénalisé financièrement.

Pour conclure, avant tout engagement par une signature, prendre bien prendre en compte tous les éléments financiers des différentes offres de prêts qui vous seront proposées, les conseillers de Que Choisir 37 peuvent vous aider à comparer et à vérifier les différentes propositions.

Que Choisir 37 – Tours

 

16 juin 2018