UFC-Que Choisir de l'Indre et Loire

Paiements par carte en mode « sans contact » …

… plus d’un milliard d’euros de paiements en un mois !

Les paiements réalisés avec une carte équipée de la technologie sans contact NFC (Near Field Communication) représentent plus de 10 milliards d’euros en France par an, pour le seul mois de septembre, ils ont atteint 1,1 milliard d’euros !
Selon le Groupement des cartes bancaires CB, 45 millions de cartes permettent de payer ses achats sans contact, lesquels représentent 40% des paiements de moins de 20 euros chez des commerçants équipés d’un terminal équipé « sans contact. »

Les consommateurs sont séduits par la simplicité et la rapidité d’un achat en mode sans contact, il suffit d’approcher la carte du terminal du commerçant, sans saisie du code confidentiel : pas de manipulation de monnaie et gain de temps. Autre cause du succès, les doutes sur la sécurité de ces paiements disparaissent, la technologie ne présentant pas, officiellement, de vulnérabilité.

Relèvement du plafond de règlement de 20 à 30 euros

Dans ce contexte, le plafond de 20 euros par règlement a été porté à 30 euros au 01 octobre 2017 mais seulement pour les nouvelles cartes et celles renouvelées après cette date. Afin d’anticiper le renouvellement, il est aussi possible de demander à sa banque une nouvelle carte, refabrication facturée.
Il existe également un montant maximum cumulé d’achats sans contact, renseignez-vous, c’est la banque émettrice de la carte qui le fixe pour une périodicité donnée (jour, semaine ou mois) ainsi qu’un nombre maximum de transactions consécutives autorisées sans saisie du code confidentiel. Une fois un de ces seuils atteint, vous devrez saisir votre code confidentiel, que ce soit pour un retrait ou un paiement, afin de pouvoir reprendre des achats en mode sans contact.

Pas en confiance ? Comment désactiver le mode sans contact ?

En juillet 2017, l’ Observatoire de la sécurité des moyens de paiement a constaté que « le paiement sans contact présente un taux de fraude globalement stable (0,02 %), avec des cas de fraude caractérisés exclusivement par le vol de la carte, et sans vulnérabilité technologique avérée sur ce canal de paiement ». Certes, mais seule l’impossibilité de capturer le nom du porteur et les 3 chiffres du cryptogramme au dos de la carte a été confirmée par le Groupement des cartes bancaires. Un smartphone équipé d’un logiciel malveillant pourrait donc « siphonner » les numéros de la carte et sa date d’expiration, … pas rassurant.

C’est pourquoi, si vous n’avez toujours pas confiance dans le « sans contact », il est possible de demander à votre banque la désactivation de cette fonction, cela en conservant la possibilité de revenir sur votre choix ultérieurement. Dans tous les cas, cette opération est gratuite.
Autre solution, demandez à votre banque, ou achetez, un étui de protection pour y placer votre carte lorsque vous ne l’utilisez pas, le blocage des ondes émises par la puce électronique de la carte évite un risque d’activation à votre insu de la fonction sans contact.

Que faire en cas de piratage de carte équipée « sans contact » ?

Le Code monétaire et financier prévoit dans son article L. 133-18 qu’en cas de débit non autorisé, effectué sans le code confidentiel, le titulaire détenant toujours sa carte, la banque doit rembourser immédiatement la somme prélevée, frais éventuels et agios occasionnés inclus, sans application d’une franchise de 150 euros (*).
Ainsi, si vous constatez sur votre compte des opérations frauduleuses, contestez les auprès de votre banque afin de vous faire rembourser :

  • Pour des transactions effectuées dans les pays de l’Espace économique européen (EEE), vous disposez de 13 mois pour contester une transaction non autorisée.
  • A l’extérieur de l’EEE, vous disposez seulement de 70 jours.

Un conseil, le plus tôt sera le mieux, et n‘oubliez pas que la banque ne peut refuser le remboursement des opérations frauduleuses que dans la mesure où elle peut prouver une négligence de son client.

Que faire en cas de vol de carte équipée « sans contact » ?

Comme toute carte de paiement, en cas de vol ou de perte, faites immédiatement opposition, en sachant qu’un dépôt de plainte ne peut pas être exigé par votre banque pour rembourser les paiements frauduleux. Néanmoins, nous vous le conseillons, cela peut aider à prouver sa bonne foi.
Pour le remboursement des opérations sur le compte, l’article L133-19 du Code monétaire et financier prévoit que les débits frauduleux avant la mise en opposition sont à la charge du titulaire dans la limite de 150 euros (*) si le code confidentiel a été utilisé, dans le cas contraire vous devez être remboursé intégralement.

Que Choisir 37 – Tours

(*) : cette franchise de 150 euros sera réduite à 50 euros à partir du 13 janvier 2018 (ordonnance du 09/08/2017).

29 novembre 2017

Publication du « Guide de Noël 2017 »

La fin de l’année approchant, l’UFC Que Choisir a publié son nouveau « Guide de Noël ».  Dans cette publication, vous trouverez vos droits de consommateurs, des conseils pour préparer sereinement les fêtes, choisir des cadeaux, acheter dans de bonnes conditions, sélectionner les produits sur les marchés, … etc.

Pour le consulter ou le télécharger, cliquer ici :  Guide de Noël 2017

Bonne lecture !

Que Choisir 37 – Tours

Source : Fédération UFC Que Choisir

28 novembre 2017

Sécurité des jouets : ne pas jouer avec …

… avant chaque Noël, c’est un impératif incontournable.

Les jouets proposés aux enfants, notamment pour les fêtes de fin d’année, doivent présenter un niveau de sécurité maximal, quelle que soit leur provenance.

Règles encadrant la fabrication et la vente de jouets

La fabrication et la vente de jouets sont indissociables de la vulnérabilité particulière des jeunes enfants. La conception d’un jouet doit prendre en compte l’utilisation normale et prévisible que pourra en faire un enfant et donc anticiper tous les risques de blessures liés à son usage.
Les jouets doivent ainsi être conformes aux exigences de sécurité, que ce soit pour leurs propriétés mécaniques, leurs caractéristiques chimiques et électriques, leur inflammabilité, l’hygiène etc ….

Le marquage « CE »

Ce marquage a été créé dans le cadre de la législation européenne, il signifie que le produit satisfait aux exigences communautaires, notamment en matière de sécurité, des tests de conformité ayant été effectués le plus souvent par des laboratoires spécialisés.
Ce marquage « CE » doit obligatoirement être apposé sur le produit ou son emballage avant mise sur le marché européen. En France, c’est la Répression des fraudes (DGCCRF) qui est chargée de vérifier la présence et la loyauté de ce marquage.

La réglementation impose également que le jouet soit accompagné d’un étiquetage comprenant les avertissements propres à chaque type de jouet : les risques encourus et la manière de les éviter, l’âge minimum, la nécessaire surveillance des adultes ….

Règles particulières pour les jouets destinés aux enfants de moins de 36 mois

Les jouets qui seraient dangereux pour les enfants de cet âge doivent porter la mention « Attention : ne convient pas aux enfants de moins de 36 mois » ou le symbole graphique ci-dessous :

Important : avant l’achat de peluches qui entrent dans la catégorie des jouets destinés aux moins de 36 mois :

  • s’assurer de la solidité ou de la résistance des yeux et du nez,
  • vérifier les accessoires et parties des jouets qui pourraient s’en détacher facilement et être avalés comme les pompons, les bouts de feutrine collée, les rubans etc….
  • vérifier la solidité des coutures : les rembourrages ne doivent pas être accessibles.

Soyez vigilants pour vos achats de jouets et, avec un peu d’avance, joyeux Noël !

Que Choisir 37 – Tours

27 novembre 2017

Isolation : une arnaque au ministère, …

… attention aux courriers à en-tête de la République française  !

Une isolation pour 1 euro peut faire sourire, en revanche le tampon officiel « Liberté • Égalité • Fraternité – République française » avec le « service d’informations et de relations publiques pour la transition énergétique » du ministère peut paraître très officiel, surtout quand un programme d’isolation des combles à 1 € existe bien !

Lire l’article de la Fédération UFC Que Choisir : Gare à l’arnaque au ministère

Que Choisir 37 – Tours

24 novembre 2017

Dépannage d’urgence à domicile : triste bilan de la DGCCRF !

La Répression des fraudes constate de plus en plus d’arnaques.

La dernière enquête de la Répression des fraudes (DGCCRF), réalisée en 2016, prouve que les méthodes commerciales des dépanneurs en serrurerie, plomberie, vitrerie et autres travaux d’urgence sont de plus en plus agressives, et les prix de plus en plus exorbitants.

Infractions relevées par la DGCCRF

  • Cartons publicitaires trompeurs déposés dans les boîtes aux lettres.
  • Pratiques commerciales agressives et frauduleuses.
  • Abus de faiblesse.
  • Prix délirants, jusqu’à 6 000 euros pour un changement de serrure.
  • Devis remis au client après les travaux alors que le professionnel appose la mention « devis reçu avant l’exécution des travaux ».
  • Certains dépanneurs se montrent agressifs et menaçants envers des clients qui contestent le prix.
  • Professionnels sans qualification pour exercer leur corps de métier, le plus souvent pas inscrits au répertoire des métiers.

A total, 624 entreprises contrôlées en 2016, 56 % en infraction.

Sanctions

Plus de 100 procès-verbaux d’infraction, dont une condamnation à une amende de 30 000 euros et une peine d’emprisonnement de 6 mois Les dépôts de cartons calibrés pour être confondus avec des documents officiels a donné lieu à 544 400 euros d’amendes.

Hélas ! Les professionnels sérieux sont pénalisés par les pratiques délictueuses de certains confrères. Les vrais professionnels s’occupent d’avantage de leurs clients que de leur site web et n’ont pas le temps de déposer des cartons publicitaires !

L’enquête ne détaille pas ses chiffres par région, la nôtre n’étant sans doute pas la plus défaillante, mais une fois encore, attention aux cartons déposés dans les boîtes aux lettres et aux premières entreprises apparaissant sur InternetSoyez aussi prévoyants, n’attendez pas l’incident, constituez vous une liste de professionnels compétents en cas d’urgence.

Voir les résultats de l’enquête de la DGCCRF : Dépannage d’urgence à domicile

Que Choisir 37 – Tours

Sources : DGCCRF – UFC Que Choisir

20 novembre 2017

L’usager payait l’électricité de son voisin, …

… EDF réagit en coupant son compteur !

Depuis 2011, Marine occupe seule un appartement à Tours et paie son électricité par prélèvement mensuel avec une régularisation annuelle. Elle a toujours été étonnée par sa consommation élevée d’électricité.

La régularisation qu’elle reçoit pour l’année 2016 augmente dans une proportion telle qu’elle décide de contacter son fournisseur. EDF lui conseille alors de disjoncter son compteur qui se trouve sur le palier pour vérifier si une autre alimentation n’a pas été branchée dessus.

Surprise : une fois le compteur coupé, l’électricité alimente toujours son appartement !
L’explication ne tarde pas : depuis 2011, les références « appartement » figurant sur le compteur ont été inversées avec l’appartement d’un voisin occupé depuis 2015 par une famille nombreuse.

Marine prend la précaution de faire constater cette inversion par un huissier et bien sûr demande rectification auprès d’EDF qui lui propose seulement un remboursement partiel tout en établissant un nouveau contrat. Problème, son compteur n’a pas été réattribué à son appartement, Marine reçoit donc une nouvelle facture exorbitante.

Elle nous contacte alors pour intervenir auprès d’EDF, mais notre premier courrier a eu un effet très inattendu : sans explication ni information préalable, son compteur à été coupé brutalement durant 5 jours !!

Une deuxième intervention insistante de notre part auprès d’EDF s’est avérée concluante : EDF a remboursé la somme de 3700 euros à Marine, complétée par 1000 euros d’indemnisation en contrepartie de la coupure de 5 jours.

Comme quoi tout peut arriver, surveillez vos consommations d’énergie !

Que Choisir 37 – Tours

17 novembre 2017

Marketplace : encore des arnaques sur Fnac.com …

Des consommateurs qui cherchaient à commander sur la « marketplace », la place de marché, de Fnac.com ont été victimes d’escrocs qui sont parvenus à détourner leur paiement.

Qu’est-ce qu’une marketplace  ?

Le principe consiste, pour les grands sites marchands, à réserver sur leur site un espace à des vendeurs indépendants moyennant une commission prélevée sur leurs ventes (ex : Fnac, Amazon,  Boulanger, Auchan, …etc). De nombreux « petits » marchands, y compris des particuliers, peuvent ainsi profiter d’une plate-forme de vente en ligne importante, leurs produits apparaissent sur les fiches article à côté des produits vendus par le site marchand.

Comment des escrocs ont-ils détourné des paiements sur Fnac.com ?

Dans le cas de la marketplace de la Fnac, des pirates, sous le nom « btq16 », se sont appropriés des comptes de vendeurs, ils ont supprimé ses stocks pour les remplacer par d’autres produits avec des prix très attractifs.
Ainsi, lorsqu’un internaute est intéressé par l’une de ces bonnes affaires et qu’il cherche à payer, un message lui demande d’envoyer un courriel. 
Celui-ci est reçu par l’escroc qui, en retour, envoie une confirmation de commande aux couleurs de la Fnac et demande au client de payer par virement,  le compte destinataire étant basé à l’étranger.
Résultat : l’argent est bien prélevé sur le compte du client, l’article, lui, n’est jamais livré.

La Fnac réagit-elle à ces escroqueries ?

Hélas, non, ou pas suffisamment, récemment 10 000 produits substitués ont été mis en ligne, sans réaction de la Fnac ! Ce site marchand n’a même pas affiché sur son site un message d’alerte pour mettre en garde les victimes potentielles, elle dit craindre un message « anxiogène » pour les clients !
Du côté des vendeurs, leur compte ayant été piraté, certains ont attendu 2 jours avant qu’il soit désactivé.
Quant aux systèmes de contrôle automatiques mis en place par Fnac.com, ils semblent trop légers.
A ce jour, l’origine du piratage reste un mystère. Selon la Fnac, les vendeurs concernés auraient répondu à un faux courriel leur demandant de fournir l’identifiant et le mot de passe de leur compte vendeur, version totalement contestée par les vendeurs piratés.

Quels sont les préjudices pour les consommateurs piègés ?

Il y a bien sur le préjudice financier pour les victimes, mais il y a aussi un risque de diffusion de données personnelles. Selon des vendeurs, les pirates pourraient accéder aux coordonnées des clients des comptes piratés (adresses, téléphone), à l’historique de commandes et aux données bancaires des vendeurs.

Quelle attitude avoir avec les marketplace ?

Les places de marché se multiplient, et pas seulement sur les sites marchands, on peut citer le réseau social Facebook qui a lancé une plate-forme gratuite de petites annonces entre particuliers, semblable à un site comme Le Bon Coin. Particularité, il s’agit ici seulement d’une mise en relation entre acheteur et vendeur, Facebook ne gère ni paiement ni livraison. Le site permet à l’acheteur de vérifier le « profil » des vendeurs, pas sûr que ce soit suffisant pour éviter les arnaques.

De façon générale, si vous avez l’intention de faire un achat sur une marketplace, méfiez-vous, UFC Que Choisir vous conseille de prendre garde aux offres trop alléchantes et de ne jamais payer par virement.

Que Choisir 37 – Tours

Source : Fédération UFC Que Choisir

14 novembre 2017

Voyage privé de guide en Pologne, …

… pourtant le site du voyagiste annonçait « Chaque jour l’évasion est au rendez-vous ».

Simon et son épouse avaient passé commande d’un circuit en Pologne sur le site www.voyage-prive.com, voyage prévu avec l’accompagnement d’un guide tout au long du séjour.
Mais à leur arrivée à Varsovie à l’heure prévue, 21h30, personne, aucun guide ne les attendait et, à cette heure, il fut impossible de contacter l’organisateur. La seule information communiquée par Voyage privé était le nom d’un hôtel de Varsovie, ce qui laissait à penser que cet hôtel était le lieu d’hébergement prévu pour cette première nuit.

Grâce à la « solidarność » d’un voyageur polonais, Simon a pu téléphoner de l’aéroport à cet hôtel, mais aucune chambre n’était réservée à son nom ni pour le compte de son vendeur ! Simon et sa femme ont donc dû prendre, à leurs frais, une chambre dans cet hôtel.
L’agence, enfin contactée le lendemain, leur a demandé de prendre un train pour Gdansk où ils seraient accueillis à la gare.
Une fois de plus, pas d’accueil à la gare, c’est seulement après avoir pu joindre au téléphone le guide touristique prévu que Simon et son épouse ont enfin pu rejoindre les autres personnes du groupe. Visiblement elles avaient été mieux informées par leurs partenaires commerciaux !

Nos adhérents avaient ainsi perdu le bénéfice de cette première journée et engagé des frais supplémentaires de taxi, d’hôtel, de train et de restauration. En cause, un défaut d’accueil à l’aéroport et l’absence d’information sur le lieu d’hébergement de la première nuit.
Malgré cela, lorsque Simon a relaté ces faits à Voyage privé dans un courrier recommandé avec accusé de réception  : aucune réponse de cet organisme.

A la demande de Simon, un conseiller de Que Choisir 37 a écrit à Voyage privé en reprenant l’ensemble des éléments du dossier. Ce courrier demandait évidemment le remboursement des dépenses anormales subies par Simon ainsi qu’une indemnisation pour le préjudice résultant de la journée de visite perdue et pour les désagréments évidents de ce début de séjour.
Cette fois, sentant les ennuis venir, Voyage privé a répondu : Simon a été remboursé des frais d’hôtel et de train et bénéficie d’un bon d’achat de 100 euros.

On peut bien sûr comprendre que des incidents puissent se produire au cours d’un voyage, mais le voyagiste doit en assumer les conséquences et répondre aux réclamations légitimes de ses clients. Pour ce circuit en Pologne, si « l’évasion était peut-être au rendez-vous », Voyage privé ne l’était pas.

Avant de réserver un voyage, renseignez-vous sur la qualité de l’organisme et n’oubliez pas que vous ne bénéficiez pas d’un droit de rétractation lorsque vous réservez une prestation de loisir en ligne.

Que Choisir  37 – Tours

11 novembre 2017

Un démoussage qui décolore la toiture …

Quelle tuile ! Le toit perd sa couleur …

Christian, à Loches, a fait effectuer un démoussage de sa toiture avec application d’un fongicide sur les tuiles, chantier assez onéreux puisque la facture s’élève à plus de 3 000 euros.
Quelques semaines plus tard, consternation, les tuiles ont perdu leur couleur d’origine, elles sont blanchies comme décolorées.

Christian demande alors à l’entreprise qui a effectué le démoussage d’intervenir pour remédier à cette malfaçon, elle intervient début 2017 et, surprise, elle lui envoie une nouvelle facture de 500 euros !
Pas du tout d’accord pour régler cette nouvelle facture, Christian contacte la permanence Que Choisir à Loches.

Notre consultant a demandé à l’entreprise l’annulation de cette facture car, bien évidemment, la remise des tuiles dans leur couleur d’origine consistait simplement à la correction d’une malfaçon ou d’un oubli effectué de la première intervention.

Quelle que soit la raison, cette remise en l’état ne devait pas être facturée en supplément d’autant plus qu’aucun devis n’avait été établi comme la loi l’exige pour toute nouvelle commande de travaux de rénovation.
Il semble bien que l’entreprise ait entendu ces arguments, puis qu’elle a cessé ses relances.

Enseignements à retenir :

  • Vigilance pour tous ces travaux de « rénovation » de toiture : démoussage, traitement hydrofuge, etc.., domaines où sévissent des faux ou pas très sérieux professionnels (démarchages, porte à porte…).
  • Si vous constatez des malfaçons suite à un chantier, n’oubliez pas que c’est seulement pendant un an à compter de la réception que vous pourrez exiger leur remise en ordre en application de la garantie de parfait achèvement.
  • Si une action en justice s’avère nécessaire pour obtenir le respect de cette garantie de parfait achèvement par le professionnel, elle doit être engagée avant l’expiration de ce délai d’un an.

N’hésitez pas à vous rapprocher de notre association pour vous aider dans vos démarches.

Que Choisir 37 – Tours

9 novembre 2017