UFC-Que Choisir de l'Indre et Loire

Campagne « Energie moins chère ensemble »

Pour faire baisser les factures d’énergie, « soyons plus pour payer moins ».

Dix ans après l’ouverture des marchés à la concurrence, l’énergie reste plus que jamais une source de préoccupation majeure des consommateurs, le succès de la campagne « Energie moins chère » de 2016 l’a confirmé.
C’est pourquoi, en 2017, la Fédération UFC-Que Choisir renouvelle cette campagne nationale ouverte à tous, pour le gaz de ville et l’électricité, afin d’obtenir les meilleures offres possibles sur chacun de ces marchés.

Dans le cadre de cette campagne, UFC Que Choisir 37 propose aux consommateurs (tourangeaux ou non) de se rassembler, grâce au site www.choisirensemble.fr pour faire jouer d’avantage la concurrence et pouvoir ainsi réduire le montant des factures.

Cette année, deux nouveautés sont proposées :

  1. Les offres classiques gaz et électricité bénéficient d’un prix fixe pendant 2 ans.
  2. Ajout d’un lot « électricité-soutien aux petits producteurs renouvelable » à prix fixe pendant un an et limité aux 25 000 premières souscriptions.

Vous pouvez vous inscrire gratuitement et sans engagement à partir du 28 juin jusqu’au 25 septembre 2017 (inclus) sur le site www.choisirensemble.fr, en vue de recevoir une offre personnalisée qui résultera de l’appel lancé aux fournisseurs d’énergie.

choisirensemble-jeminscrit


Ensuite, à compter du 16 octobre, chaque inscrit recevra son offre personnalisée, sur la base de son profil de consommation, offre à laquelle il est libre de souscrire ou non.

Une participation aux frais de campagne (10 euros pour une énergie, 14 euros pour deux énergies) sera demandée aux souscripteurs, et à eux seuls. Cette participation est réduite, selon le nombre d’énergies, à 5 ou 8 euros pour les abonnés aux publications nationales ou adhérents d’une association locale comme UFC Que Choisir 37.

Important : la sécurité juridique pour les futurs souscripteurs.
Comme pour les précédentes campagnes, l’UFC-Que Choisir entend, au-delà des prix, offrir une sécurité juridique aux consommateurs à travers des conditions contractuelles sûres, imposées par elle et un accompagnement des souscripteurs par la Fédération en cas d’éventuelles réclamations.

Vous trouverez sur www.choisirensemble.fr toutes les informations pour pouvoir vous inscrire ainsi qu’une foire aux questions.

Que Choisir 37 – Tours

Source : Fédération UFC Que Choisir

nb : nous rappelons que cette campagne est ouverte à tous les particuliers abonnés au gaz de ville et à l’électricité, hors offre « EJP » ou « Tempo », n’hésitez pas à partager cette information avec votre entourage. Les personnes ne disposant pas d’Internet, ou n’ayant pas de boîte mail, peuvent aussi s’inscrire par téléphone au n° 09 71 00 30 30 (appel non surtaxé).

28 juin 2017

Complémentaire santé : attention au démarchage abusif !

Un exemple de souscription forcée.

Au printemps 2016, Francine a été démarchée au téléphone par un commercial se présentant comme assureur au nom d’une société bien connue. Le but de la démarche était clairement de vendre une complémentaire santé.

Méfiante, Francine l’écoute sans donner aucun accord mais, quelques jours plus tard, à sa grande surprise, elle reçoit un courrier d’une mystérieuse association « Santé et action familiale » la remerciant d’avoir adhéré au contrat « Odalys Essentiel 2 », contrat prenant effet au 1er janvier 2017.

Courroucée, elle envoie un courrier à cette association afin d’obtenir des explications, en précisant bien qu’elle n’a pas signé de contrat.
En retour la réponse fut : Francine avait un délai de rétractation de 14 jours à réception du courrier reçu, mais sa demande d’annulation a été envoyée deux jours après l’expiration de ce délai, il est donc trop tard, elle est de fait engagée ! Cela, sans aucune réponse sur ce qu’affirme Francine tout aussi fermement : aucun contrat n’a été signé, ni par écrit, ni par signature électronique.

Au cours de l’année 2016, Francine va recevoir de nombreux courriers : attestation de tiers payant, échéancier de paiement, mandat à remplir, …etc.

Début 2017, la situation s’envenime puisque suite au blocage des prélèvements, fait par Francine, auprès de sa banque, elle va recevoir des courriers de plus en plus menaçants d’une société de recouvrement lui demandant de payer la totalité des cotisations 2017, soit plus de 700 euros !

Devant les protestations de Francine, l’assureur produit un mystérieux contrat « responsable conforme aux obligations légales », censé avoir été conclu en avril 2017, intitulé cette fois « APICIL Profil’R particuliers » mais toujours non signé de Francine.

Francine nous a alors contactés, le conseiller de Que Choisir 37 n’a pas eu de difficultés à pointer les incohérences manifestes de ce dossier et a obtenir « du service satisfaction client » de l’assureur, l’annulation du contrat et l’ arrêt de toute poursuite.

Nous dénonçons ces trop nombreux cas de démarchages abusifs, par téléphone ou à domicile, notamment pour des assurances complémentaires santé.
Une fois de plus la vigilance s’impose, ne jamais rien signer dans la précipitation et sans prendre des renseignements auprès d’organismes compétents (services officiels, associations consommateurs…)

Que Choisir 37 – Tours

28 juin 2017

Faire les soldes d’été

L’UFC-QUE CHOISIR vous donne les clés pour éviter le piège des fausses bonnes affaires.

Les soldes d’été ont commencé, il est temps de faire de bonnes affaires ! Mais, attention, entre rabais enjolivés et soldes détournés, il convient d’être vigilant.

Un « Questions/Réponses » vous aidera à faire vos achats en toute sérénité, vous pouvez le consulter sur cette page ou le télécharger ici : Questions/Réponses – Soldes

Peut-on pratiquer des soldes à n’importe quel moment dans l’année ?

Les soldes durent 6 semaines et débutent chaque année :

  • Pour les soldes d’hiver, le deuxième mercredi du mois de janvier à 8 heures du matin ; cette date est avancée au premier mercredi du mois de janvier lorsque le deuxième mercredi intervient après le 12 du mois ;

  • pour les soldes d’été, le dernier mercredi du mois de juin à 8 heures du matin ; cette date est avancée à l’avant-dernier mercredi du mois de juin lorsque le dernier mercredi intervient après le 28 du mois.

Depuis mai 2015, les commerçants ne peuvent plus pratiquer de soldes complémentaires quand ils le souhaitent, appelées soldes flottants.

Quand commencent les soldes d’été 2017 ?

Le coup d’envoi des soldes d’été 2017 est donné le mercredi 28 juin à 8 heures pour finir le mardi 08 août inclus. Certains départements ne sont toutefois pas concernés par ces dates en raison d’opérations commerciales frontalières : par ex. les départements de Meurthe et Moselle, Moselle, Meuse, Vosges, Guyane, Guadeloupe, Alpes-Maritimes, Corse, des Pyrénées-Orientales.

Quelles différences entre soldes et opérations promotionnelles ?

Tout au long de l’année, vous pouvez constater de nombreuses opérations commerciales sous diverses appellations (promotions, ventes flashs, déstockages, liquidations, ventes privées …) entraînant des réductions de prix.

Les soldes sont les seules périodes durant lesquelles le commerçant a le droit de vendre son stock à perte. Et durant cette période, il ne peut reconstituer son stock.

Attention : pour de nombreux commerçants, les soldes sont devenus une période promotionnelle comme une autre, et rares sont les ventes réellement à perte.

Les cybermarchands sont-ils soumis aux mêmes règles ?

En matière de soldes, les magasins traditionnels et les cybercommerçants sont soumis aux mêmes obligations, telles que les dates officielles ou encore les règles concernant les rabais appliqués sur les articles.

La principale différence tient au fait que les cyberconsommateurs disposent donc d’un délai de rétractation de 14 jours à partir du jour de réception de l’article, exception faite des contrats ayant pour objet des prestations de service d’hébergement, de transport, de restauration, de loisirs fournis à une date déterminée, ou de produits confectionnés sur mesure.

Quels produits peuvent être soldés ?

Les produits annoncés comme soldés doivent avoir été proposés à la vente et payés depuis au moins 1 mois à la date de début de la période de soldes.

Un commerçant a le droit ne solder qu’une partie de ses produits, mais il doit l’indiquer clairement (par exemple avec un panneau « Nouvelle collection non soldée »).

Il lui est en tout cas interdit d’acheter des produits pour les vendre exclusivement pendant la période des soldes ou de réapprovisionner son stock durant cette période.

Comment connaître la réduction apportée ?

Le commerçant qui annonce une baisse de prix doit le faire par rapport à un prix de référence qui doit obligatoirement être affiché à côté du prix soldé.

Depuis le mars 2015, le « prix de référence » n’est plus défini légalement. Le commerçant a aujourd’hui le choix de définir ce prix au cas par cas, à condition qu’il puisse justifier de la réalité des prix de référence des produits soldés en cas de contrôle par les autorités compétentes (par catalogues, factures, tickets de caisse, bons de commande …). Le prix de référence doit aujourd’hui être loyal, à défaut de quoi, le commerçant s’expose à des sanctions.

Dans le cadre de son guide des opérations promotionnelles, la DGCCRF (répression des fraudes) indique néanmoins que « dans un souci de transparence et de loyauté vis-à-vis des consommateurs, il est fortement conseillé aux commerçants de prendre comme prix de référence le prix le plus bas qu’ils ont pratiqué au cours d’une période raisonnable avant le début de la promotion. Il est possible d’en choisir un autre sous réserve de pouvoir en justifier la loyauté et la réalité. Si manifestement, et délibérément, l’annonceur a dans son propre intérêt choisi un autre prix de référence que le prix qu’il a pratiqué, dans le but de tromper les consommateurs sur la réalité de la promotion accordée, ce choix caractérise une pratique commerciale trompeuse. »

La réduction peut être faite par escompte à la caisse, cette modalité doit alors faire l’objet d’une publicité et l’avantage annoncé s’entend par rapport au prix de référence (- 30 % sur les étiquettes jaunes, – 50 % sur les vertes …) : le prix final avec réduction sera alors communiqué à la caisse, en fonction du prix de référence.

Quels sont les pièges à éviter ?

Les consommateurs peuvent être victimes de deux stratagèmes des commerçants malhonnêtes pendant la période des soldes, le plus courant tient au prix de référence. En effet, certains commerçants n’hésitent pas à gonfler ce prix pour laisser croire à une réduction qui n’existe pas, ou qui est moins importante qu’affichée.

Autre arnaque, la vente de produits de moindre qualité spécialement confectionnés pour la période des soldes. Si elle est moins répandue, elle est aussi plus difficile à déjouer, même après repérage.

Comment éviter les fausses bonnes affaires ?

Afin d’éviter les « faux rabais », le mieux est de procéder à un repérage avant les soldes afin de vérifier vous-même que le rabais porte bien sur le prix initial et non pas sur un prix artificiellement gonflé. Il faut regarder le prix final après réduction et ne pas se concentrer sur le rabais !

Sur Internet, pour savoir si vous faites une bonne affaire, le plus simple est de comparer les prix sur différents sites. En effet, certains afficheront des réductions spectaculaires (jusqu’à –90 %) tout en étant au même tarif que la concurrence, voire plus cher.

Soyez attentif, notamment sur Internet, aux éventuels frais accessoires : frais de préparation du colis, frais de livraison, frais de dossier … En effet, sur Internet, un produit peut apparaître comme le plus intéressant en rapport qualité/prix alors que les frais accessoires font démesurément monter la note.

La mention « article ni repris ni échangé » est-elle valable en période de solde ?

Concernant les magasins physiques, le vendeur peut à titre commercial accepter de reprendre ou d’échanger l’article si vous changez d’avis (par exemple si la taille, la coupe ou la couleur ne vous plaisent pas). Il s’agit souvent d’un argument commercial affiché en magasin.

Mais sachez qu’en période de soldes, le vendeur peut tout à fait restreindre ou mettre fin à ce geste commercial, dès lors qu’il complète son affichage habituel sur la possibilité d’une reprise/échange en y excluant les produits soldés.

Un produit soldé bénéficie-t-il des mêmes garanties ?

Que l’article soit soldé ou non, les règles en matière de garanties sont les mêmes :

  • le commerçant est tenu d’échanger ou de rembourser un article en cas de vice caché (défaut de fabrication…). L’acheteur a deux ans à compter de la découverte du vice pour agir contre le vendeur, dans les limites de 5 ans à compter de la vente.

  • Le commerçant doit également répondre des défauts de conformité de l’article vendu, qui sont présumés exister antérieurement à la vente, s’ils apparaissent dans un délai de 2 ans à compter la date de la livraison du bien (la puissance du four n’est pas celle promise, le téléviseur ne capte pas les chaînes de la TNT…).

  • Sur Internet, les articles achetés en soldes, bénéficient aussi du droit de rétractation de 14 jours à compter de la vente. L’acheteur pourra ainsi échanger son article ou être remboursé, sans pénalité et sans avoir à justifier sa décision.

Habituellement, les produits en vente bénéficient d’une garantie commerciale attribuée par le vendeur ; garantie que le vendeur peut tout à fait décider de ne pas attribuer pendant les périodes de soldes.

Que faire en cas de litige ?

En cas de litige avec un commerçant, vous pouvez vous rapprocher de votre association locale UFC Que Choisir.

Si vous constatez un « faux rabais » ou encore une pratique commerciale non conforme à la réglementation, vous pouvez le signaler à la Direction départementale de la protection des populations (DDPP, anciennement DGCCRF).

Que Choisir 37 – Tours

 Source : Fédération UFC Que Choisir   – Département juridique

28 juin 2017

La banque fait un geste commercial …

avec quelques raisons, dans le cadre d’un remboursement anticipé de crédit.

Marylise, de Tours a voulu rembourser de manière anticipée un crédit affecté (*) souscrit à l’occasion d’un achat de meubles à une société qui s’est avérée être mise en liquidation.
Ce prêt ayant été rapidement débloqué, en annulant sa commande, Marylise a adressé un chèque du montant de ce prêt à cet organisme qui, très rapidement, lui fait savoir que le compte n’y était pas : elle devait aussi payer les intérêts courus entre le jour de déblocage du prêt et la date de son remboursement.
En effet, le crédit de Marylise comportait un différé de remboursement, ce qui entraînait des intérêts supplémentaires.

Contactée par Marylise, notre association a donc écrit à cet organisme de crédit, filiale d’une grande banque française, en demandant un geste commercial pour cette commande annulée en restituant les quelques dizaines d’euros d’intérêts dus.
Notre courrier rappelait à cet organisme que la situation que rencontrait Marylise n’était pas indépendante de la « confiance excessive » accordée par cet organisme de crédit à l’entreprise vendeur !
En effet, un bon nombre d’organismes de crédit ne sont pas très regardants sur les profils d’entreprises qui d’une part vendent leurs produits en interprétant la réglementation et d’autre part placent en même temps les prêts de ces organismes.

Suite à l’action de Que Choisir 37, Marylise a été dispensée de payer ces intérêts. Est-ce dû à notre tentative de culpabilisation ? A un geste commercial intéressé de la part de l’ organisme de prêt ? Nous n’avons pas la réponse, c’est peut-être pour les deux raisons.

(*) Un crédit dit « affecté » est lié directement au financement d’un bien ou d’un service. La loi considère que les deux contrats (achat et crédit) constituent une opération commerciale unique, si l’un des deux contrats est annulé, le deuxième l’est automatiquement.

Que Choisir 37 – Tours

28 juin 2017

Vacances de l’été 2017

En cette période estivale, les bénévoles de l’UFC Que Choisir 37 sont en congés, nous informons les consommateurs tourangeaux de la fermeture de nos bureaux aux dates suivantes :

  • L’association locale de Tours et la permanence de Tours-Nord sont fermées du vendredi 28 juillet à 17h00 au lundi 21 août à 09h00.
  • Pas de permanences à AmboiseChinon, et Loches durant tout le mois d’août.
  • L’assistance de Que Choisir 37 à la Maison de la Réussite est interrompue entre le 18 juillet et le 15 août inclus.

nb : avant la réouverture de Tours le lundi 21 août, prises de rendez-vous avec un conseiller à nouveau possibles dès le vendredi 18 août, entre 14h00 à 17h00, au n° de téléphone habituel : 02 47 51 91 12.

L’équipe de l’UFC Que Choisir 37 vous souhaite de bonnes et sereines vacances ainsi qu’un très bel été.

27 juin 2017

Guide des vacances 2017

Première partie : préparer ses vacances.

Vous les avez tant attendues…, elles sont là, enfin les vacances !

Certaines précautions sont à prendre avant le départ pour éviter les embûches.

Vous trouverez dans cette première partie des conseils pour partir en vacances : Guide des vacances sereines 2017 – partie 1 

Bonne lecture !

Source : Fédération UFC Que Choisir

Les guides de vacances sont consultables de façon permanente : voir « Publications » dans le menu.

26 juin 2017

Jours de fortes chaleurs : comment se rafraîchir ?

Climatiseur, rafraîchisseur ou ventilateur ? 

Les périodes de canicule et leur gravité tendant à augmenter, les climatiseurs entrent dans les mœurs et dans les habitations.
Si vous souhaitez vous équiper, prenez en compte les éléments suivants :

  • lieu à climatiser,
  • habitudes de vie,
  • météo de votre région.

Acheter un appareil de climatisation.

Si le climatiseur sera fréquemment mis à contribution, il vaut mieux opter pour un appareil fixe, de type « split ».
Dans les régions plus tempérées, un climatiseur mobile monobloc pourra suffire. Les ventilateurs et rafraîchisseurs d’air sont, eux, bien moins efficaces.

Pour bien choisir un climatiseur et éviter les sueurs froides, encore faut-il bien comprendre les différences entre les types de climatiseurs et rafraîchisseurs.
Afin d’acheter en toute connaissance l’appareil le plus adapté à votre besoin, Que Choisir 37 vous conseille de consulter le Guide d’achat des climatiseurs et ventilateurs sur le site national d’UFC Que Choisir.

Attention aux « coups de chaud » sur les prix.

Chaque été, les magasins connaissent une ruée sur les climatiseurs.
Les consommateurs tiennent à ne pas être pris au dépourvu en cas de canicule, lorsque les stocks disponibles disparaissent en quelques jours.
Les distributeurs se voient alors obligés de faire importer en urgence d’Asie des modèles bas de gamme pour répondre à la demande. Parfois, cela s’accompagne d’une envolée des prix. Exemple, été 2015, un climatiseur vendu 574 € en pleine canicule, contre 199 € quelques jours plus tôt

Pour éviter ces « fortes chaleurs » sur les prix, anticipez et achetez de préférence … lorsqu’il fait encore froid dehors.

Que Choisir 37 – Tours

Source : Fédération UFC Que Choisir

26 juin 2017

Siphons à crème chantilly, danger …

… l’explosion d’un siphon fait un mort.

Une jeune femme est récemment décédée, violemment percutée à la poitrine par un siphon à crème chantilly, de marque Ard’Time, qui a provoqué un arrêt cardiaque. Suite à ce dramatique accident, 60 Millions de consommateurs rappelait que la dangerosité de certains siphons est pourtant connue depuis des années, ce sont des ustensiles très utilisés ce qui rend cet accident est d’autant plus inacceptable.

Des siphons trop fragiles pour résister à la pression

Une quinzaine de marques ont mis sur le marché, entre 2009 et 2013 environ, des produits défectueux. À la suite d’un défaut de conception, la tête en plastique de l’appareil se révèle beaucoup trop fragile pour résister à une mise sous pression. Le siphon peut alors exploser et blesser l’utilisateur voire les personnes de l’alentour. En 2013, la société F2J.com, qui a commercialisé quelque 160 000 siphons
Ard’Time lançait un rappel de produit. Mais l’information se résume alors le plus souvent à un affichage en magasin, qui passe inaperçu.

Il faudra attendre presque une année et la survenue de deux accidents gravesen février 2014, pour qu’Auchan, le plus gros distributeur de ces ustensiles, prenne enfin la décision d’adresser un courrier à 50 000 de ses clients acheteurs d’un siphon Ard’Time et titulaires d’une carte de fidélité.

60 Millions a publié à plusieurs reprises des articles, depuis 2013, pour alerter les consommateurs et les pouvoirs publics sur le danger des siphons Ard’Time, mais aussi sur ceux de la quinzaine d’autres marques de siphons à tête en plastique, objets de nombreux rappels60 Millions a aussi plaidé, vu la gravité des blessures, pour que les autorités prennent le relais des fabricants et fournisseurs en organisant une campagne nationale d’information.

La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) est saisie. Cette dernière diffuse un communiqué d’alerte le 7 mai 2014. Mais cette démarche reste insuffisante pour toucher un large public, et des dizaines de milliers d’appareils défectueux se trouvent encore dans les placards de nos cuisines.

En l’espace de quatre ans, plus de vingt accidents ont été comptabilisés avec le siphon Ard’Time et, en sept ans, une soixantaine d’accidents toutes marques confondues – laissant parfois des séquelles très sérieuses : perte d’un œil, dents cassées, acouphènes, multiples fractures au visage ou à la poitrine… Mais ces chiffres restent sans doute bien inférieurs au nombre réel d’accidents.

Faut il interdire ces siphons ?

Certes, les siphons vendus aujourd’hui paraissent sûrs. Malgré tout, en 2016, le distributeur Boulanger annonçait qu’il ne commercialiserait plus ce type d’appareil, ni les cartouches de gaz correspondantes. Car des risques demeurent en cas de mauvais usage (utilisation successive de deux cartouches de gaz créant une pression trop élevée) ou de chute de l’appareil (choc provoquant des fragilités ou des fissures).

L’an dernier la question d’une interdiction pure et simple des siphons culinaires grand public était posée, le débat est désormais relancé.

La justice est saisie

Dans la plupart des cas, les distributeurs ou les fabricants de siphons proposent aux victimes d’accident une indemnisation à l’amiable, négociée avec les assureurs. Certains accidentés ont toutefois décidé de porter l’affaire devant la justice.

Un jugement a ainsi été rendu par le tribunal d’instance de Draguignan le 23 novembre 2016. Le tribunal a condamné un fabricant à verser plus de 90 000 € à une victime afin de l’indemniser des divers préjudices subis, notamment professionnels. « Il est intéressant de noter que, dans ce dossier, la société mise en cause et son assurance ne voulaient à la base rien payer, pour finalement proposer la somme totale de 30 000 € », souligne le cabinet d’avocat de la consommatrice.

Questions-réponses de 60 Millions : Siphons à chantilly, 5 questions clés

Source : 60 Millions de consommateurs

24 juin 2017

Dépôt de garantie en location : tout n’est pas permis …

… les retenues sur dépôt de garantie font l’objet d’une réglementation.

Il y a quelques mois, Max a quitté le logement qu’il occupait à Chambray pour un autre appartement. Il attendait donc de récupérer le dépôt de garantie de 450 euros versé à la propriétaire lors de la signature du bail.
Au bout des deux mois du délai légal maximum prévu pour la restitution, Max ne voyant rien venir interroge sa propriétaire. Celle-ci lui explique alors qu’elle ne lui restituera pas un centime au vu de l’état des lieux de sortie et des travaux qu’elle a dû effectuer dans l’appartement pendant la location.
Une fois contacté, le conseiller logement de Que Choisir 37 fait une toute autre analyse du dossier :

  • d’une part, la comparaison des états des lieux d’entrée et de sortie est impossible : celui d’entrée des lieux a été établi par la propriétaire de façon très succincte et globale, alors que pour effectuer l’état des lieux de sortie, un prestataire extérieur a été engagé. Prestataire très pointilleux, s’il en est, qui a mentionné chaque poignée de porte dans son descriptif !
    A noter : le montant de toute retenue fondée sur la comparaison des états des lieux doit être justifié par une facture ou au moins un devis, ce qui n’a pas été le cas pour Max, rien ne lui a été fourni.
  • d’autre part, pour calculer ce qui doit être restitué au locataire, la loi n’autorise pas la prise en compte de travaux réalisés par le propriétaire dans le logement et à sa propre initiative.

Mieux connaître la réglementation : le dépôt de garantie en 10 questions (INC)

La propriétaire de Max pouvait méconnaître les lois liées à la location mais aussi les ignorer volontairement par intérêt personnel. Il est donc important pour les locataires de connaître la réglementation ou de se faire aider par un spécialiste.
Dans cet exemple, un rappel de la loi effectué par notre conseiller auprès de la propriétaire a permis à Max de recevoir le remboursement de son dépôt de garantie, soit 450 euros.
Faites valoir vos droits, n’hésitez pas, en cas de litige, à rencontrer les consultants spécialisés de notre association.

Que Choisir 37 – Tours

Source : Institut National de la Consommation (INC)

21 juin 2017