UFC-Que Choisir de l'Indre et Loire

Consommation

Micro-coupures sur micro-ordinateur, méga temps de remboursement.

micro-ordinateur-sous-garantie

Un ordinateur portable défaillant, … le vendeur aussi !

En août 2016, Claudine a acheté au magasin Carrefour des Atlantes à Tours un ordinateur portable de marque pour plus de 600 euros. Cet ordinateur a très rapidement présenté un défaut de fonctionnement puisque des micro-coupures et des anomalies répétées de fonctionnement empêchaient son utilisation normale.
Afin de remédier aux problèmes, Claudine avait envoyé plusieurs fois le micro-ordinateur au SAV de Carrefour pour être réparé et également fait appel directement au fabricant (Asus)
, mais sans succès, le défaut de fonctionnement restant toujours présent.

Faute de résolution des problèmes, plus d’un an après l’achat, Claudine nous a demandé d’intervenir auprès du magasin Carrefour afin d’ obtenir le remplacement de l’ordinateur défaillant. 
Silence radio de la part vendeur, le magasin Carrefour, cela pendant plus d’un mois. 

Pour rompre ce silence, il a fallu notre que conseiller établisse un courrier demandant le remboursement et rappelant le code de la consommation, quelque peu oublié par Carrefour : 
« lorsque la réparation, ou le remplacement, du bien est impossible ou n’est pas effectuée dans le délai d’un mois, l’acheteur peut rendre le bien et se faire restituer le prix ».

En réponse, Carrefour a demandé à Claudine de ramener l’ordinateur pour une nouvelle expertise en précisant que « seul le constat d’une panne avérée entraînera le remboursement de l’appareil », oubliant que cette exigence de nouvelle expertise ne respectait pas la loi !
En effet le remboursement demandé par Claudine était de droit, il devait être automatiquement accordé dès lors qu’il n’y avait eu ni réparation ni remplacement dans le délai d’un mois suivant sa demande, ni preuve contraire du défaut présumé avoir existé dès le jour de la vente. Donc, p
as d’obligation donc de « constat de panne avérée ».

Suite à ce nouveau rappel à la loi, Carrefour a fini par entendre raison, trois jours avant Noël, soit 16 mois après l’achat, Claudine était invitée à rapporter son ordinateur afin que le remboursement soit effectué, enfin.

Une fois de plus, nous constatons les difficultés à obtenir le respect, par les professionnels, des garanties protectrices que la loi offre aux consommateurs. Dans une situation semblable, n’hésitez pas à pousser la porte de l’UFC Que Choisir 37 pour vous renseigner.

Que Choisir 37 – Tours