GMF assurément humain !
Maryse, adhérente Que Choisir, est propriétaire d’une maison dans le sud ouest dont la toiture a été endommagée par la chute d’un arbre lors d’un coup de vent au printemps dernier.
La GMF, qui l’assure, l’informe qu’a priori son sinistre ne peut être pris en charge par la garantie tempête puisque la vitesse des vents est inférieure à 100 km/h.
Son dossier ne pourra être rouvert que si Maryse obtient des attestations de dégâts similaires à cette date dans la commune concernée ou les communes avoisinantes.
Vu l’urgence de la situation, Maryse fait effectuer la réparation.
Quelques semaines plus tard, elle transmet à la GMF l’attestation obtenue du maire d’une commune directement limitrophe à la sienne qui fait état de dégâts sur des habitations ce même jour.
la GMF ouvre un dossier sinistre et envoie un expert.
Une semaine après son passage, un coup de fil de la GMF l’informe que suite aux constatations de l’expert, sa cotisation annuelle va être augmentée.
Par contre il lui faudra attendre plus d’un mois pour recevoir (suite à un rappel de sa part) un refus de prise en charge du sinistre au motif que l’attestation transmise ne mentionne pas sa commune dans la liste de celles qui ont été touchées par le coup de vent et subi des dégâts !!
Argument qui est bien sûr en contradiction flagrante avec les clauses du contrat d’assurance qui, rappelons-le, prévoit la prise en charge dès lors qu’il y a des dégâts similaires dans les communes avoisinantes.
Le refus est donc dépourvu de tout fondement juridique.
C’est ce qu’a argumenté Maryse dans sa lettre de réclamation en s’étonnant également qu’il ait fallu moins d’une semaine pour augmenter sa cotisation et plus d’un mois pour traiter son sinistre.
Maryse ne recevra ni réponse directe à ses arguments percutants, ni excuses pour l’analyse manifestement erronée de son dossier.
Elle se consolera puisque, par retour du courrier, la GMF lui a envoyé un chèque de remboursement des travaux déduction faite des franchises.
Avis Que Choisir : ce témoignage laisse perplexe ; en effet que se serait-il passé pour un assuré moins capable de comprendre les clauses du contrat et de se défendre ?
On peut constater que très souvent, face à un refus de prise en charge, de nombreux assurés démunis renoncent à faire valoir leurs droits et à obtenir une indemnisation.
N’hésitez pas en cas de doute ou de difficultés à prendre contact avec Que Choisir.
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