Les limites d’un matelas
On connaissait la DLC (date limite de consommation) et la DDM (date de durabilité minimale) pour les denrées alimentaires. Il faudra maintenant compter avec une date limite pour… les matelas ! En effet, certains matelas sont vendus roulés et pressés dans un emballage plastique, ce qui, il faut bien le reconnaître, facilite le transport. Une fois chez soi, on retire le plastique et on attend que le matelas prenne sa forme définitive, et il n’y a plus qu’à se coucher et à faire, si possible, de beaux rêves.
Mais le fabricant affiche une date limite pour déplier le matelas. On en déduit qu’au-delà de cette date, l’objet risque de ne pas prendre la forme prévue. Évidemment, si on dort sur un matelas qui reste obstinément enroulé sur lui-même, on a peu de chances de faire de beaux rêves, et le concept de sommeil réparateur s’évanouira dans les affres d’une nuit blanche.
Comme disait (à peu près) Bourvil dans Le Corniaud : « Ça va marcher beaucoup moins bien, forcément ! »