UFC-Que Choisir de l'Indre et Loire

Banque-Assurance

Carte de crédit ou carte de débit

Les vacances sont arrivées et si la situation sanitaire le permet, certains voyages à l’étranger redeviendront possibles. C’est l’occasion de rappeler l’aventure d’un adhérent qui avait réservé, par l’intermédiaire d’une agence de voyages, la location d’un véhicule. Il avait réglé immédiatement une avance de 150 € à cette agence.

Problème lors de la réception du véhicule

Lors de la prise de location du véhicule, le loueur britannique lui a indiqué que seul le paiement par carte de crédit était accepté, pas le paiement par carte de débit.

Effectivement ce problème est malheureusement assez fréquent à l’étranger.

Précisions importantes à connaître

C’est souvent à tort que l’on pense qu’une carte bancaire est synonyme de carte de crédit.

En effet, la majorité des cartes délivrées en France sont en fait des cartes de débit.

La catégorie de carte est mentionnée sur le recto de celle-ci.

Pour être précis, les cartes de crédit sont des cartes à débit différé, ce qui n’est pas le cas des cartes de débit.

En ce qui concerne une location de voitures, seule la carte de crédit va permettre de bloquer une caution sur la carte, sans l’encaisser, et ainsi de pouvoir régler éventuellement les frais liés à un accident ou à des PV.

A l’étranger, certaines agences acceptent toutefois la carte de débit mais elles imposent alors la souscription d’une assurance coûteuse. Cette assurance sera immédiatement encaissée et elle ne sera pas remboursée.

Cependant notre adhérent n’avait pas été informé de cette particularité par l’agence de voyages et il avait d’ailleurs réglé l’avance avec une carte de débit.

Il a donc dû rechercher un autre loueur acceptant ce type de carte et payer la totalité d’une location.

Donc tout est bien qui finit bien ?

Malheureusement non, l’agence a refusé dans un premier temps de lui rembourser les 150 € payés par avance.

Intervention de l’UFC Que Choisir 

Notre association a rappelé à la banque qu’elle aurait dû informer son client, avant la signature du contrat, sur les conditions particulières exigées pour le paiement afin de permettre la bonne exécution du contrat.

A défaut d’avoir respecté cette obligation d’information pré-contractuelle prévue par le code de la consommation, cette agence était responsable du préjudice subi par notre adhérent.

Cette agence a bien entendu notre argumentation et a remboursé l’avance réglée par notre adhérent.

Que Choisir 37