La « question conso » : choisir une crème solaire
Question d’un consommateur relayée par notre partenaire info-tours.fr :
« Je n’arrive pas à me décider… Comment bien choisir sa crème solaire ? Que faut-il regarder sur les étiquettes ? »
Réponse de l’UFC-Que Choisir 37
Spray, crèmes, laits, huiles… Difficile de se retrouver dans l’offre pléthorique de protections solaires sur le marché. Un choix d’autant plus compliqué qu’une étude de Que Choisir révèle que le prix et la marque ne sont pas des gages d’efficacité.
Les UVA et les UVB
Une protection solaire permet de se protéger du rayonnement ultraviolet (UV) du soleil. Il existe 2 types d’UV, les UVA et UVB, qui traversent l’atmosphère y compris si le ciel est nuageux.
Les UVB sont les plus redoutables pour les coups de soleil, les UVA étant aussi dangereux, ils ne laissent pas de traces visibles et sont aussi impliqués dans l’apparition de cancers cutanés.
C’est pourquoi, la réglementation impose que les crèmes protègent contre les deux types d’UV.
Quel indice choisir ?
Les crèmes solaires assurent, dans leur majorité, le niveau de protection revendiqué sur l’emballage mais aucun produit ne protège à 100 % des effets nocifs du soleil, d’où l’interdiction de faire figurer «écran total» sur ces produits.
L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a établi un tableau des recommandations en matière de produits solaires, pour simplifier la comparaison entre produits et faciliter le choix, l’agence a défini quatre niveaux de protection solaire et huit indices, les facteurs de protection solaire (FPS).
- 6 et 10 correspondent à une protection « faible » (pour les peaux mates),
- 15, 20 et 25, pour une protection « moyenne »,
- 30 et 50 pour la « haute protection » (peaux claires),
- 50+, on atteint la « très haute protection ».
Sur les étiquettes, ce qu’il faut surveiller
L’efficacité n’est pas la seule exigence à avoir pour acheter un produit solaire de qualité, la composition du produit est importante car on trouve encore des crèmes avec des filtres solaires et/ou des conservateurs suspectés de se comporter en perturbateur endocrinien.
Concernant le bio, l’UFC-Que Choisir ne considère pas que c’est un gage d’efficacité, les crèmes testées ne remplissent pas encore leur promesse en matière de protection.
Par ailleurs, la nocivité pulmonaire des nanoparticules est réelle, éviter les sprays solaires qui en contiennent. Sur l’étiquette, leur présence est signalée par la mention « nano » suivant l’ingrédient concerné, mais il est impossible de dire aujourd’hui si, le cas échéant, tous les fabricants les mentionnent.
Pour vous aider à choisir une crème solaire
- Consultez le comparatif des substances toxiques dans les cosmétiques pour les produits solaires.
- Téléchargez l’application collaborative et gratuite « QuelCosmetic » : cette application pour mobile de l’UFC-Que Choisir n’a pas vocation à évaluer ou à comparer les produits, son objet est de pouvoir connaître et signaler les substances indésirables dans les produits cosmétiques.
Enfin, préservez votre « capital soleil » et celui de vos enfants, surtout les plus jeunes. Le soleil se « consomme » (lui aussi) avec modération, plus particulièrement entre 12h et 16h.
Que Choisir 37 – Tours
09 juillet 2018
Association locale Que Choisir 37 à Tours, permanences à Amboise, Chinon, Loches et Tours-Nord
Source : Fédération UFC-Que Choisir
(L’application « QuelCosmetic » est un projet de l’UFC-Que Choisir financé grâce à un fonds de dotation.)