Comment éviter les pièges du BLACK FRIDAY
Remises mirobolantes pas si intéressantes, commande jamais livrée, refus de garantie sont autant de problèmes auxquels vous pouvez être confronté à l’occasion du Black Friday. L’UFC-Que Choisir vous propose une série de questions-réponses sur ce thème pour vous aider à décrypter les pratiques des vendeurs pendant cette période. Vous aurez toutes les chances de votre côté afin de déjouer les pièges du Black Friday.
Ne vous faites pas avoir sur les prix !
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Sur un site que je consulte souvent, j’ai repéré une télévision qui est en promotion pendant le Black Friday. Or, son prix de référence est plus élevé que celui indiqué avant la réduction. Est-ce normal ?
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Au moment de payer mon achat sur Internet, la remise appliquée est différente de celle annoncée dans la publicité « Black Friday » reçue par courriel. Ai-je un recours ?
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À l’occasion d’un achat en magasin, je n’ai pas pu payer le produit avec une carte cadeau de l’enseigne au motif que son prix bénéficiait d’une remise « Black Friday ». Est-ce normal ?
Déjouez les problèmes de livraison
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J’ai acheté un produit en période de Black Friday. Le délai de livraison annoncé est dépassé et je n’ai toujours pas été livré. Ai-je un recours ?
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Ma commande a été annulée par le vendeur pour rupture de stock. Pourtant l’article est disponible à la commande, mais pas au prix du Black Friday. Puis-je en exiger la livraison au prix remisé ?
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J’ai acheté un produit sur un site Internet pendant le Black Friday, mais j’ai changé d’avis. Le vendeur peut-il refuser que je me rétracte ?
N’hésitez pas à faire jouer la garantie
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Mon ordinateur est tombé en panne. Le vendeur refuse de faire jouer la garantie légale, car je l’ai acheté pendant le Black Friday. En a-t-il le droit ?
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Mon lave-vaisselle acheté pendant le Black Friday est rapidement tombé en panne. Je souhaite la réparation, mais le vendeur ne me propose que le remboursement. Puis-je refuser ?
Attention aux sites frauduleux et au dropshipping
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Après un achat sur Internet pendant le Black Friday, je constate que le site pratique le dropshipping. N’étant toujours pas livré, puis-je annuler ma commande ?
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J’ai fait une commande sur un site Internet en période de Black Friday. Quelques jours après, en tentant de retourner sur le site, je m’aperçois qu’il s’agit d’un site frauduleux. Ai-je un recours pour être remboursé ?
Nos conseils pour éviter les pièges du Black Friday
Le saviez-vous ?
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Quels recours en cas de désaccord ?
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Les sanctions en cas de pratiques commerciales trompeuses
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Paiement par carte bancaire : attention aux délais pour contester
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Le Black Friday, une période propice aux arnaques
Que Choisir Pour demain
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L’alternative à l’achat de produits neufs : le reconditionné ou l’occasion
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L’entretien de ses appareils pour les faire durer
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Comment éviter les pièges du Black Friday
L’autoroute, c’est pratique, à condition de savoir en sortir
C’est une histoire que l’on se raconte de bouche d’automobiliste à oreille de conducteur : l’autoroute est moins chère si on emprunte une sortie intermédiaire sur son trajet pour entrer de nouveau au même endroit.
Cette affirmation, maintes fois entendue, demandait juste à être vérifiée. L’occasion m’en a été donnée lors d’un rendez-vous à Poitiers, au départ de Tours.Je prends donc mon véhicule et je pénètre sur l’autoroute A10 à Tours-sud. Quelques kilomètres plus loin, je prends un ticket à la barrière de péage de Sorigny, et roule ma poule ! Un peu plus de trois quarts d’heure plus tard, je sors à Poitiers-nord, après 94km de trajet (c’est marqué sur le ticket), et je paie 12,20€. Ce qui fait approximativement 13ct le kilomètre. C’est cher, mais bon, passons !
Au retour, quelques heures plus tard, je reprends donc un ticket à la barrière de Poitiers-nord, direction Tours. Mais cette fois, je décide de sortir à Châtellerault-nord, juste pour voir. Sur mon reçu de péage s’affichent 29km pour 2,90€. Du coup le calcul est facile : 10 ct le kilomètre.
Un prix au kilomètre différent
N’ayant rien à faire à Châtellerault, je fais demi-tour au premier rond-point et reprends l’A10 vers Tours. 25 minutes se passent et j’arrive au péage de Sorigny : 65km pour 8,20€. Cette fois, il m’en coûte 12,6 ct le kilomètre. Poitiers-Tours, au retour, m’a donc coûté 11,10€, contre 12,20€ pour l’aller. Et le kilométrage est rigoureusement le même : 94.
Résumons : pour un trajet Tours-Poitiers (ou Poitiers-Tours), on paie 1,10€ de moins si on sort à Châtellerault pour reprendre illico l’autoroute au même endroit. Et le coût kilométrique est différent entre Tours et Châtellerault, entre Châtellerault et Poitiers, et entre Tours et Poitiers. C’est pourtant bien le même bitume que j’use !
Une logique « différente »
Pour bizarre que cela puisse paraitre, cette situation a une explication : cette tarification est volontairement différenciée pour permettre aux usagers du quotidien, ceux qui effectuent un trajet de proximité pour se rendre à leur travail, de prendre l’autoroute, tout simplement.
Quant à l’automobiliste qui traverse toute la France pour partir en vacances, il a, de ce fait, intérêt financièrement à fractionner ses trajets pour payer moins cher. On y perd un peu de temps, mais on fait mentir l’adage qui dit que « le temps c’est de l’argent ». Pour mon escapade poitevine, j’ai économisé au retour 9% sur mon péage, et je n’ai pas perdu plus de 2-3 minutes.
Mais faut-il pour autant se taper toutes les bretelles d’autoroute pour gagner quelques sous ? Je laisse le soin à chacun d’évaluer le temps passé et les économies réalisées. Les calculs, d’ailleurs, ne sont pas forcément simples, parce que toutes les sorties ne se valent pas en terme de gain au péage. Pour éviter de vous arracher les cheveux avec votre calculette, certains sites font les comptes pour vous, comme autoroute-eco.fr.
Et après, en route pour de nouvelles aventures !
Eau minérale naturelle : le règlement, c’est le règlement !
Étonnante publicité que de nombreuses personnes ont pu voir, s’étalant tout récemment sur une pleine page dans nombre de journaux quotidiens.
Nous ne commenterons pas le slogan principal « La joie d’avoir un bon transit », laissant à chacun le soin d’évaluer son degré d’allégresse à la sortie des toilettes.
Non, ce qui est plus surprenant, c‘est la phrase qui vient en tête de cette page : « Si les bouteilles d’Hépar® sont sûres d’un point de vue sanitaire, leur appellation est temporairement susceptible de ne pas être conforme à la réglementation des eaux minérales naturelles selon l’administration. »
On comprend bien, en lisant, que l’eau en question risque fort de ne plus pouvoir être appelée, au moins temporairement, eau minérale naturelle. Car une eau minérale naturelle doit répondre à un certain nombre de critères définis par le Code de la santé publique. En l’occurrence, en flashant le QR-code, on apprend qu’il s’agit d’un problème de microfiltration qui n’est pas autorisée.
Mais ce qui est plus dérangeant, c’est ce que laissent entendre les trois derniers mots : « selon l’administration ». L’eau en question ne répond pas, pour l’instant, aux exigences d’une eau minérale naturelle. Point à la ligne. Ce n’est pas l’administration qui décide des critères, c’est le législateur. L’administration n’est là que pour contrôler et faire appliquer la loi.
En mettant en place cette microfiltration, Nestlé Waters, qui n’est pas la petite entreprise artisanale du coin, savait fort bien qu’il n’était pas dans les clous, et le rôle de « l’administration » est juste de le constater et de faire en sorte qu’il se mette en règle.
Les trois mots « selon l’administration » laissent entendre qu’il y aurait une interprétation de la loi. Or, ce n’est évidemment pas le cas : la microfiltration incriminée ne permet pas de bénéficier de l’appellation « eau minérale naturelle ». C’est aussi simple que ça, et c’est clair comme de l’eau de roche… sans microfiltration.
Des boutiques Shein en France : une révolution culturelle ?
Du Bonheur des Dames à Shein
« La grande puissance était surtout la publicité. Mouret en arrivait à dépenser par an trois cent mille francs de catalogues, d’annonces et d’affiches. Pour sa mise en vente des nouveautés d’été, il avait lancé deux cent mille catalogues, dont cinquante mille à l’étranger, traduits dans toutes les langues. » [1]
Non, ce n’était pas d’ Octave Mouret dont il a été largement question le 5 novembre dernier mais de Frédéric Merlin, Président du groupe SGM. Ce n’est pas Au Bon Marché, source d’inspiration pour le roman de Zola, paru il y a plus de 140 ans, que l’enseigne Shein est entrée physiquement dans Paris mais au BHV qui a accueilli 50 000 clients en cinq jours. Car chez Shein on ne chine pas… on achète compulsivement.
Une stratégie offensive
L’approche marketing de la marque est à l’image de ses produits, ultra-fast ! Elle s’appuie sur une chaîne d’approvisionnement extrêmement réactive ainsi que sur le désir de nouveauté des consommateurs, notamment en utilisant leurs données numériques. Puisqu’il est avéré que les techniques de vente et de production agressives de l’entreprise ont des conséquences désastreuses d’un point de vue social, environnemental et économique, un tel succès pose question.
Certes, les cibles privilégiées sont les acheteurs disposant de peu de ressources et les jeunes – en particulier la Gen Z – familiers des réseaux sociaux donc plus perméables à la publicité et aux prix très attractifs. Néanmoins, on ne saurait les pointer du doigt en les traitant d’ irresponsables. Il conviendrait avant tout de se demander pour quelle(s) raison(s) le pays de la mode n’est plus en mesure de proposer des vêtements de qualité à l’ensemble de sa population.
Shein, l’empire du mal ?
En s’installant au sein d’un grand magasin parisien, Shein a pris toute la lumière, cristallisé toutes les émotions négatives pour être qualifiée de ce qu’il y a de pire dans le domaine de la mode vestimentaire. Pour autant, d’autres marques – celles qui fabriquent des jeans, par exemple – jugées plus prestigieuses ne se gênent pas pour utiliser une main d’œuvre sous-payée et muselée, pour gaspiller des réserves d’eau potable et pour polluer sans vergogne. Mais là, on regarde ailleurs.
A Tours, L’Heure (trop) Tranquille du quartier des Deux Lions a vu son chiffre d’affaires et sa fréquentation augmenter en 2025 grâce notamment à l’arrivée de Primark en décembre 2024[2]. Primark (entreprise irlandaise), Shein même combat ? Pendant ce temps, les enseignes françaises, moins armées, moins innovantes ? disparaissent.
Freiner l’ultra-fast fashion
L’adoption du Nutri-Score par des marques de produits alimentaires a permis une prise de conscience à la fois chez les consommateurs et chez certains décideurs de l’industrie agroalimentaire, on peut espérer que l’Eco-Score Textile un nouvel affichage environnemental qui permet de connaître le coût d’un textile pour la planète favorisera une prise de conscience de part et d’autre.[3]
Enfin, on peut rêver que dans un monde plus équitable et plus impliqué dans les enjeux environnementaux, les boutiques désertées deviendraient des lieux de vie intergénérationnels où munis de nos machines à coudre et autres aiguilles à tricoter on déferait nos vieux pulls, découdrait nos vêtements un peu usagés pour en fabriquer de nouveaux.
[1]E. Zola, Au Bonheur des dames, 1883 chap.IX
[2] https://www.francebleu.fr/infos/economie-social/primark-en-locomotive-nouveaux-magasins-frequentation-en-hausse-l-heure-tranquille-a-tours-a-trouve-son-rythme-3002070
[3] https://www.economie.gouv.fr/particuliers/mes-droits-conso/bien-consommer/vetements-ce-quil-faut-savoir-sur-le-nouvel-eco-score-textile#
Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la tarification saisonnière de l’eau !
La tarification saisonnière se caractérise par une augmentation significative du coût du m³ d’eau distribué durant la période d’été. Elle est autorisée depuis 2006 pour permettre aux communes à forte densité touristique en période estivale, d’augmenter leur capacité de stockage, de distribution, et de traitement de l’eau. Cette tarification saisonnière est prévue implicitement par l’article 57 de la loi sur l’eau et les milieux aquatiques de 2006. Cette tarification saisonnière se veut être avant tout une mesure incitative, visant le consommateur afin qu’il utilise moins d’eau pendant les mois où elle se fait plus rare, c’est-à-dire principalement en été. Le principe est simple : on augmente le prix du mètre cube d’eau de juin à octobre et on le baisse du 1er novembre au 31 mai.
Cette tarification saisonnière est encadrée : elle impose notamment un relevé réel de la consommation avant le début de la période saisonnière (par exemple fin mai pour Chinon), et un relevé de la consommation après la période saisonnière (début octobre toujours pour Chinon).
Quelques communes en France s’y sont mises : Guingamp, Paimpol, la Communauté de communes du Pays fouesnantais, Grasse, Bandol, des communes du littoral des Landes, Toulouse Métropole… et dans notre département, Chinon depuis 2024. Ce n’est pas encore un raz-de-marée mais les choses évoluent.
Pour les communes ou agglomérations ayant entrepris de mettre en place cette tarification saisonnière, ce dispositif implique la nécessité d’équiper les foyers de compteurs permettant la télé relève avant et après la saison estivale et de communiquer et d’informer les consommateurs sur leur intérêt de surveiller la consommation qui leur est facturée. Ceux-ci peuvent suivre en direct leur consommation d’eau et vérifier leur compteur s’il est communicant. S’ils sont équipés d’un compteur ancien non communicant, il est nécessaire alors de les guider pour pratiquer et communiquer un auto relevé.
Ce dispositif implique aussi d’agir pour les immeubles et copropriétés qui ont majoritairement pour l’instant des compteurs collectifs et où l’eau est facturée globalement, sans rapport avec les usages réels de chacun.
Pour rappel, dans le cas de compteurs individuels en collectivité ou en copropriété, il est important de vérifier la concordance entre les volumes facturés et les volumes indiqués sur le compteur, mais aussi les références clients/compteur, les erreurs de compteur et de relevé étant possibles.
Notre association l’UFC-Que Choisir rappelle l’importance des actions de sensibilisation et d’accompagnement des usagers dans leur pratique de consommation et de gestion de l’eau potable tout au long de l’année.
Auto-école fermée : des clients le bec dans l’eau
C’est une mésaventure on ne peut plus désagréable que connaissent actuellement un certain nombre d’apprentis conducteurs, inscrits à l’auto-école M’Auto-School, rue Auguste-Chevallier à Tours. Celle-ci a proprement disparu de la circulation il y a environ 3 mois : portes closes, véhicules envolés, page Facebook inactive, pas de réponse aux mails et courriers, et, au téléphone, pour toute réponse, une opératrice qui débite inlassablement d’une voix impersonnelle : « L’abonnement de votre correspondant est suspendu, nous ne pouvons faire aboutir votre demande. »
Pas la peine d’en rajouter, on imagine sans peine l’angoisse de toutes ces personnes. Plus de 35 clients qui restent pour l’heure le bec dans l’eau ont déjà été recensés, avec des situations différentes, mais toujours pénalisantes : certains ont à peine entamé leur formation, à d’autres il ne restait plus qu’une heure ou deux avant de passer l’examen ; certains, les plus jeunes, passent le permis pour préparer l’avenir, tandis que d’autres ont un besoin urgent du précieux sésame pour travailler. Quant à l’aspect financier, là aussi c’est du cas par cas.
Recherche témoins
Plusieurs clients, inquiets, ont décidé d’agir pour tenter de faire évoluer une situation bloquée. Ils ont même rencontré une proche du propriétaire, sans obtenir de réponses à leurs questions légitimes. La seule bonne nouvelle, finalement, est que l’entreprise, officiellement, existe toujours.
Afin de donner plus de poids à leurs démarches, ces personnes tentent actuellement de recueillir les témoignages d’autres personnes dans la même situation qu’elles. Ces dernières peuvent se manifester auprès de notre association, qui fera suivre les courriers (coordonnées au bas de cet article).
Petits rappels
Les auto-écoles peuvent (mais ce n’est pas une obligation) souscrire une garantie financière pour couvrir leur risque de défaillance (faillite, cessation d’activité…). Mais, dans tous les cas, elles doivent vous en informer, via le contrat que vous signez, en précisant clairement les coordonnées du garant. Il est conseillé de bien se renseigner avant de payer la totalité de la formation.
Quand on change d’auto-école, que ce soit de son plein gré ou contraint et forcé, il faut, avant de s’inscrire dans un nouvel établissement, récupérer son dossier, ce qui est évidemment compliqué si la première auto-école a fermé ses portes. Dans ce cas, il faut demander un duplicata à la préfecture.
Autre chose à savoir : depuis 2014 (loi Hamon), le changement d’auto-école est gratuit. Les auto-écoles n’ont donc pas le droit de facturer des frais pour récupérer les dossiers.
Pour témoigner, contacter l’UFC-Que Choisir 37 :
Par courrier : 12, rue Camille-Flammarion, 37000 Tours
Par mail : contact@indreetloire.ufcquechoisir.fr
Pneu crevé : on change tout ?
Quand on crève, doit-on faire changer uniquement le pneu crevé ou les deux pneus du même essieu ?
La question, il faut bien le dire, alimente les conversations de fin de repas et les polémiques. Il y a d’un côté le tonton qui sait tout, ou tout au moins croit tout savoir, qui affirme : « Pas du tout. Ce n’est pas obligatoire, il faut exiger que le garagiste change un seul pneu ! » De l’autre, le cousin plus prudent, qui avance : « Pour une question d’usure, il faut bien changer les deux pneus ! »
Se référer au Code de la route
Alors, qui a raison ? Pour le savoir, il faut se référer au Code de la route. Celui-ci dit explicitement que sur un même essieu, les pneus doivent être identiques : marque, dimensions, profil, référence. Et la différence d’usure entre les deux ne doit pas dépasser 5mm. Donc, il n’est pas obligatoire, au sens strict du terme, de changer les deux pneus sur un même essieu, et c’est donc bien tonton Je-sais-tout qui a raison… en théorie. Car il faut bien comprendre qu’installer un pneu neuf sur un essieu implique, réglementairement, que l’autre n’ait quasiment pas été utilisé. Autre élément à prendre en compte : les fabricants changent très souvent leurs références, et il est parfois difficile, voire impossible, de trouver un pneu identique. Donc, dans la « vraie vie » c’est le cousin Prudent qui l’emportera dans l’immense majorité des cas.
Et les 4×4 ?
Mais alors, qu’en est-il des 4X4 ? Pour ce type de véhicule, le Code de la route, toujours lui, précise que les obligations sont les mêmes que pour une voiture classique, mais pour les quatre roues : quatre pneus identiques. Ce qui implique qu’en cas de crevaison, il est quasiment inéluctable d’avoir à changer les quatre.
Et pour les 4×4 non-permanents ? Là, on parle de véhicules dont on peut manuellement mettre en action ou enlever la fonction 4×4. S’agissant donc de voitures qui ne sont pas à proprement parler des 4×4, c’est la règle des véhicules classiques qui s’applique : pneus identiques sur un même essieu.
Quant à tonton Je-sais-tout et à cousin Prudent, il y a de fortes chances qu’ils campent sur leurs positions, par principe, le premier pensant que le second est un pigeon, et le second estimant que le premier joue avec sa sécurité… et avec la loi (135€ d’amende si les pneus ne respectent pas la réglementation).
Énergie moins chère ensemble 2025 : nouvel achat groupé d’électricité pour faire baisser la facture
Alors que les tarifs réglementés de vente restent 20% supérieurs à ceux qui prévalaient avant la crise de l’énergie, et que l’incertitude demeure sur les évolutions des prix de l’électricité au cours des prochaines années, l’UFC‑Que Choisir propose, à l’issue d’un appel d’offres auprès des fournisseurs nationaux, organisé par la filiale SAS Que Choisir, un achat groupé autour de l’offre « Énergie moins chère ensemble », à prix fixes 2 ans, avec 21,1 % d’économies (HT) sur la consommation d’électricité par rapport au tarif réglementé de novembre, soit la meilleure offre à prix fixes actuellement sur le marché. Cet achat groupé, dont l’offre est garantie aux 150 000 premiers souscripteurs, court jusqu’au 20 décembre 2025 inclus.
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L’association Eau-Touraine organise de nouvelles réunions sur l’eau
La question de l’eau (dans la nature ou au robinet) est un sujet vital qui fait la une de nombreux journaux, émission, vidéo…
Depuis un an, l’association EAU-TOURAINE a organisé et animé plusieurs réunions publiques dans les communes de la Métropole.
La prochaine réunion aura lieu le 7 novembre à 18 h 30 à Joué-Lès-Tours à l’Espace Alouette (salle Chérizy), rue Croix Porchette.
Les responsables et bénévoles de l’association vous attendent pour vous informer et débattre de cette problématique d’actualité.