UFC-Que Choisir de l'Indre et Loire

AG de l’UFC-Que Choisir 37 : plus de 1500 adhérents

 

L’assemblée générale de notre association UFC-Que Choisir 37 s‘est tenue vendredi 28 mars au Centre de vie du Sanitas.

Les adhérents présents étaient nombreux et la salle bien garnie au moment de l’ouverture de la session. Avec les pouvoirs qui avaient été transmis, on arrivait à un total de 243 votants.

Dans la forme, pas grand-chose à dire, rien que du très classique : Claudette Meunier a d’abord lu le rapport moral, puis chaque responsable de pôle a effectué un tour d’horizon de l’année 2024 pour le rapport d’activités. Accueil physique et téléphonique, bénévoles et formation, litiges, représentations, santé, enquêtes, communication : les adhérents présents ont pu recueillir, au fil des présentations, une foule d’informations sur ce qui constitue le quotidien de notre association. On a pu mesurer la diversité des tâches dévolues aux bénévoles, ce qui fait d’ailleurs la richesse de l’UFC-Que Choisir 37.

Des finances saines

Evidemment, on ne peut concevoir une AG sans parler finances, et c’est à Alex Lavirotte, le trésorier, qu’il revenait de présenter le bilan financier. On notera qu’en 2024, l’association comptait 1573 adhérents, soit un léger tassement par rapport à l’année précédente. Pour le reste, sans entrer dans des détails fastidieux, on peut dire que les finances sont saines, avec un résultat net positif. A noter que pour 2025, les projections prévoient un résultat net nul, notamment en raison de l’organisation, les 13 et 14 juin des journées « Cons’eau » qui devraient toucher, espérons-le, un public nombreux, mais qui nécessitent un investissement financier (et humain) important. Catherine Reynaud, adjointe au maire chargée de la vie associative, est venue rappeler en quelques mots le soutien de la ville aux associations, qui sont indispensable au tissu social de la cité.

Il fallait également renouveler une partie du conseil d’administration. Cinq personnes faisaient partie du tiers sortant. Joëlle Constanza, Gilles Gaulier, Maryvonne Le Ferrand, Claudette Meunier et Jean-Marc Perarnau sollicitaient la poursuite de leur mission, tandis que Philippe Balbastre et Marc Ressault étaient candidats pour un premier mandat d’administrateur. Il n’y a pas eu de suspense : les sept ont été élus.

 

 

Un exposé sur l’eau potable

Et puis, il est de coutume d’avoir un invité extérieur qui intervient sur un sujet en lien, évidemment, avec la consommation, au sens le plus large de ce terme. L’an dernier, le major de police Bouzegza était venu parler de sécurité. Cette année, c’est Jacques Hérissé, de l’ARS (Agence régionale de santé) qui est intervenu sur le contrôle sanitaire de l’eau, son organisation et la qualité de l’eau destinée à la consommation humaine en Indre-et-Loire. Un sujet évidemment d’actualité, au moment où des contrôles effectués par l’UFC-Que Choisir ont révélé la présence de Pfas dans de l’eau du robinet, et alors que notre association locale s’apprête à organiser deux journées consacrées à « l’eau potable et le consommateur », les 13 et 14 juin à l’hôtel de ville de Tours.

 

31 mars 2025

Fruits et légumes : les arnaqueurs frappent encore… à la porte

 

La vente de fruits et légumes au porte-à-porte, en énorme quantité, à des tarifs bien souvent totalement déconnectés des prix du marché : voilà une pratique qui existe depuis bien longtemps, mais qui a une fâcheuse tendance à revenir en force.

Tout le monde ou presque connait ces camionnettes qui sillonnaient, il y a des années, les rues de nos villes, accompagnées de démarcheurs qui tiraient les sonnettes pour essayer de nous refourguer des pommes de terre, des oignons ou des pommes. Et puis elles s’étaient faites plus rares, et on avait fini par presque les oublier. Mais voilà qu’elles font leur réapparition. Il faut dire que la période est propice, avec un goût de plus en plus prononcé des citadins pour le bio, le local, les circuits courts.

 

Toujours le même scénario

Alors quand un beau matin, on sonne à votre porte et qu’un monsieur, en tenue de paysan, se présente comme un producteur bio de la région qui pratique la vente directe, il est facile de se laisser convaincre, d’autant plus que le démarcheur en question vous noie sous un flot de paroles. A peine le temps de dire ouf qu’on se retrouve avec des dizaines de kilos de fruits et légumes entassés sur le balcon ou dans le garage, et qu’on vous présente la douloureuse, et là le mot n’est pas usurpé !

Notre association est assaillie de témoignages de personnes qui se sont fait avoir, dans l’ouest de la France, mais aussi dans l’est ou dans le sud.

150kg de patates !

C’est ainsi qu’en Ille-et-Villaine, une dame s’est retrouvée avec, entre autres, 150kg de pommes de terre, 48kg de pommes, 32kg de carottes… Au total, il y avait 277kg de marchandise, le tout pour la coquette somme de 979,50€ ! Une autre victime, dans le Maine-et-Loire, s’en est vu facturer pour 1143€.

A chaque fois, le modus operandi décrit est le même : un homme qui parle beaucoup, qui insiste quand il sent son interlocuteur vulnérable, et la livraison dans la foulée, sans laisser à la personne le temps de réfléchir…

Pourtant, la vente directe, en soi, est une bonne initiative, où tout le monde trouve son compte : le producteur qui peut vivre décemment de son travail, et le consommateur, qui paie un prix raisonnable pour des produits de qualité.

Une escroquerie bien réelle

Mais dans les cas dont notre association a eu connaissance, on est loin du compte ; il s’agit bel et bien d’une escroquerie, et cela pour plusieurs raisons :

  1. La manière de procéder s’assimile à de la vente forcée, puisque le but est de noyer la victime sous un déluge verbal pour altérer son jugement ;
  2. Les quantités facturées sont purement délirantes : 150kg de pommes de terre, par exemple, ça représente à peu près la consommation moyenne annuelle de 5 personnes en France. Ce qui veut dire que si on est moins nombreux à la maison, il y aura forcément de la perte. Et cela, le vendeur le sait parfaitement mais s’en fiche.
  3. Les prix pratiqués sont souvent sans commune mesure avec ceux du marché : des pommes de terre à presque 5€ le kilo (c’est arrivé à une personne dans l’est de la France), c’est un prix exorbitant ;
  4. Souvent, les victimes ne veulent qu’une petite quantité, et quand elles protestent, on leur répond avec désinvolture : « Bah, ça se conserve ! » Ce qui n’est que très partiellement vrai.
  5. Plus grave encore : les quantités facturées sont souvent supérieures à la réalité… mais quand les victimes s’en aperçoivent, il est évidemment trop tard !

Mais alors, que faire ?

ufc-que-choisir-37-newsletterIl faut être extrêmement vigilant, et ne pas ouvrir sa porte à n’importe qui. Il ne faut pas non plus avoir peur d’interrompre une conversation si celle-ci un prend une tournure un peu suspecte.

Il faut aussi savoir évaluer ses besoins : acheter 150kg de pommes de terre si on vit seul ou à deux est tout-à-fait déraisonnable. Un vendeur sérieux et honnête estimerait avec vous la quantité qui peut vous convenir.

 

Il est utile aussi d’avoir une idée des prix moyens des denrées de base, pour ne pas risquer de les payer 3 ou 4 fois leur prix.

Et puis, « si le vendeur se montre insistant ou menaçant, composez immédiatement le 17 pour faire intervenir la police ou la gendarmerie », précise le ministère de l’Intérieur. « Il est également possible de déposer plainte au commissariat ou à la gendarmerie en cas d’escroquerie ».

Dernier conseil : préférez les sources d’approvisionnement fiables, magasins, certes, mais aussi petits producteurs auprès desquels c’est vous qui faites la démarche d’achat.

 

29 mars 2025

MAGASINS D’USINE

On entend souvent parler des magasins d’usine et des bonnes affaires qu’on peut y faire. Mais qu’en est-il exactement ?

Ce concept, qui concerne essentiellement les vêtements, n’est pas nouveau. Il est né dans les années 30 (1936 pour son apparition en France, à Troyes). A l’origine, il s’agissait pour une usine de vendre à ses employés des articles présentant un léger défaut. Tout le monde était gagnant : le patron, qui faisait rentrer de la trésorerie avec des produits qu’il ne pouvait pas vendre… et les employés parce qu’ils pouvaient se payer à petit prix des articles qui restaient de qualité.

Évolution du concept

La possibilité d’acheter de cette façon a été petit à petit étendue : aux proches des employés d’abord, puis au grand public ensuite, via ces fameux magasins d’usine, qui étaient souvent situés tout près du lieu de production, voire dans l’enceinte même de l’usine. Et de fil en aiguille, on en est venu à proposer aussi des invendus de l’année précédente ou même plus anciens.

Différentes sortes de magasins

Il y a les magasins d’usine proprement dits, qui ne vendent que leurs produits sur le lieu de production. On peut aussi trouver des boutiques de déstockage d’une marque ou des magasins qui vendent plusieurs marques de prêt-à-porter. On peut aussi y ajouter les solderies, qui rachètent des stocks entiers pour les revendre, souvent dans des entrepôts ou du moins avec une présentation minimaliste.

Vraiment moins chers ?

Ces magasins sont-ils vraiment moins chers ? En principe oui, puisque les magasins d’usine ont la possibilité légale de faire des réductions toute l’année, du fait qu’ils ne commercialisent que des produits des collections antérieures. Et en périodes de soldes, ils peuvent pratiquer des réductions supplémentaires. Mais il faut bien avoir en tête que l’on n’achètera dans ce genre de boutique que des produits présentant un léger défaut ou des collections de l’année précédente ou même plus anciennes.

 

Donc, des bonnes affaires ?

On en revient toujours au problème des braderies, soldes, ou autres black Friday : quand on achète un manteau 50€, alors qu’il est vendu habituellement 100€, il est évidemment possible de dire qu’on a « gagné » 50€ si on avait vraiment besoin d’un manteau ; Mais si on n’en avait pas besoin, eh bien ! même si c’est une bonne affaire, on a perdu 50€ !

 

27 mars 2025

Démarchage à domicile : faites-nous part de votre expérience

 

Vous avez été démarché à votre domicile pour la réalisation de travaux de rénovation comme le changement de vos fenêtres ou de votre système de chauffage ou encore de l’amélioration de votre isolation ? Votre témoignage nous intéresse particulièrement.

Ces témoignages nous serviront à étayer les nombreux abus qui existent dans ce domaine et nous aideront à appuyer nos demandes d’encadrement et d’interdiction de cette pratique, notamment en matière de rénovation énergétique. 

Vous pouvez compléter le formulaire  si vous souhaitez participer à cette enquête en cliquant sur le lien :

https://www.quechoisir.org/formulaire-demarchage-a-domicile-faites-nous-part-de-votre-experience-n165164/

23 mars 2025

Journée mondiale de l’eau

 

A l’occasion de la Journée mondiale de l’eau, plusieurs associations, partie prenante de ce sujet, ont organisé samedi 22 mars, une série d’animations dans le péristyle de l’hôtel de ville de Tours. Certes, le problème de l’accès à l’eau est chez nous beaucoup moins dramatique que dans d’autres régions de notre planète, mais les interrogations et problèmes sont nombreux, et il est important de s’en préoccuper également au niveau local.

Notre association, UFC-Que Choisir 37, y a tenu un stand toute la journée, accueillant et renseignant les nombreux visiteurs, mais aussi recueillant leurs suggestions et remarques autour de cette question : comment économiser l’eau ?

Rappelons qu’il sera de nouveau question de cette problématique lors des journées de l’eau que l’UFC-Que Choisir organise, également à l’hôtel de ville de Tours, les vendredi 13 et samedi 14 juin.

 

23 mars 2025

Le 20 mars : il est où le bonheur ? il est où ?

 

Si le 20 mars sonne l’arrivée du printemps, signe de jours heureux avec un beau temps retrouvé, il est aussi la journée mondiale du bonheur. Cette journée est alors l’occasion de réfléchir au bonheur :  un désir ? une aspiration ? un état d’esprit ? une aptitude que chacun posséderait à des degrés différents ?

Si l’argent ne fait pas le bonheur, la consommation pourrait-elle s’en charger ? Selon les économistes du bonheur, « toutes les consommations ne se valent pas. Celles qui rendent le plus heureux durablement sont celles qui renforcent notre identité et notre connexion aux autres. » 

Mais pourquoi consommons-nous ? Pour authentifier nos valeurs (l’achat d’une voiture électrique), développer de nouvelles aptitudes (pratiquer la boxe), marquer son appartenance (un maillot de club), renforcer son statut social (accessoire de marque), réaliser un projet de vie ?

Mais ces désirs nous conduisent-ils vers le bonheur ? Est-on d’autant plus heureux que l’on consomme beaucoup ?

 

Et si le bonheur résidait dans moins de consommation ?

Selon les économistes du bonheur « Les personnes qui consomment peu sont davantage satisfaites de leur vie ».  Leurs études ont fait émerger une liste de consommations propices au bonheur : les biens qui permettent l’expérience (à l’inverse des biens matériels), les consommations sociales (plutôt que solitaires), celles en accord avec ses valeurs et les cadeaux (plutôt que des achats pour soi)…

 

Si la thérapie par le shopping booste le bien-être émotionnel, elle n’a pourtant qu’un effet éphémère, pareillement pour la satisfaction attendue de la consommation mise en balance avec le plaisir de la transaction : on ne met pas deux fois plus souvent un vêtement acheté à moins 50 % qu’un vêtement acheté à moins 25 %.

 

Et si le bonheur était tout simplement dans les petits gestes au quotidien?

 Si la consommation bien choisie, -au même titre que le travail, le loisir – est un levier pour développer un bien être eudémonique, il n’en demeure pas moins qu’on se sentira plus autonome en résistant aux tentations de la société de consommation, plus compétent en reprisant ses vêtements ou en cultivant son potager et plus unis aux autres si le changement de vie a permis de tisser de nouveaux liens. Chiffres à   l’appui pour ces chercheurs « les personnes heureuses consomment finalement moins que les autres ».

Alors, comme Spinoza, ne cherchons au loin ce qui se trouve au creux de notre main et décidons d’être heureux comme le disait Voltaire car c’est bon pour la santé ! 

 

20 mars 2025

Garantie légale de conformité : deux ans de tranquillité

 

C’est une mésaventure que nous avons tous et toutes connues : nous achetons un produit et, arrivés chez nous, au moment de l’utiliser, nous nous apercevons qu’il ne fonctionne pas.

Au-delà de la légitime déception (voire plus quand il s’agit par exemple du cadeau de Noël d’un enfant), la question se pose alors : que faire ?

La réponse, simple, tient en 4 mots : garantie légale de conformité.

C’EST QUOI ? La garantie légale de conformité protège le consommateur face aux éventuelles défaillances d’un produit acheté à un professionnel. Ça concerne tous les biens dits mobiliers, qu’ils soient neufs ou d’occasion, les objets à fabriquer sur mesure, comme des fenêtres ou une cuisine aménagée, mais aussi des biens immatériels, comme des jeux vidéo ou des services numériques…

LE PRODUIT, MAIS PAS QUE. De plus ça s’applique au produit, certes, mais aussi à l’emballage, à l’installation quand elle est assurée par le vendeur, et même aux instructions de montage : si vous montez votre meuble de travers parce que la notice de montage était écrite dans un sabir incompréhensible (via l’inintelligence totalement artificielle ?), vous bénéficiez de la GLC.

UNIQUEMENT CHEZ LES PROS. Attention, tout ce qu’on vient d’expliquer ne s’applique que si vous achetez auprès d’un professionnel, et si vous êtes vous-même non-professionnel. Pour les ventes entre particuliers, pas de garantie légale de conformité. Et si vous achetez sur un site basé de l’autre côté de la planète, vous aurez sans doute toutes les peines du monde à faire valoir vos droits.

LA DUREE. La GLC dure 2 ans et présume que le défaut préexistait au jour de la vente, mais vous n’avez pas à le prouver si vous avez acheté un bien neuf. Par contre, pour un objet d’occasion, passé un an, il faut apporter la preuve que le défaut préexistait. C’est au vendeur, s’il veut contester votre droit, de prouver que le défaut n’existait pas. Par contre, si le défaut était si évident que vous ne pouviez l’ignorer, ou si celui-ci découle d’une mauvaise utilisation de votre part, vous ne pourrez rien exiger.

S’ADRESSER AU VENDEUR. C’est au vendeur d’appliquer les garanties. C’est à lui que vous devez vous adresser pour bénéficier de cette garantie. Si on vous rétorque qu’il faut « s’adresser au constructeur », c’est de l’esbroufe pure et simple : ne vous laissez surtout pas influencer. Le vendeur doit remplacer ou réparer le produit, et ce dans un délai de 30 jours. Et pour cela, il ne peut vous réclamer aucun frais, sauf éventuellement des frais d’envoi, mais dans ce cas il devra vous les rembourser sous 14 jours.

Dernière précision : si votre produit est réparé dans le cadre de la garantie légale de conformité, vous bénéficiez de 6 mois de garantie supplémentaire, soit au total 2 ans et demi.

17 mars 2025

On a retrouvé le Nutri-Score !

 

Il y a quelques jours, nous expliquions ici-même que le Nutri-Score, nouvelle version, ne pouvait entrer en vigueur tout simplement parce que la ministre de l’Agriculture, Annie Genevard, trainait des pieds pour signer l’arrêté, expliquant qu’elle lui reprochait de donner une mauvaise note aux produits « remarquables du terroir ou issus des magnifiques salaisons françaises ».

Huit jours plus tard, changement de pied de l’ex-maire de Morteau, puisqu’un communiqué publié vendredi 14 mars annonçait la signature dudit arrêté par tous les ministres concernés.

La nouvelle mouture du Nutri-Score, née de l’avancée des connaissances scientifiques, entrera peu à peu en vigueur, les marques concernées – toujours sur la base du volontariat, le Nutri-Score restant facultatif – ont maintenant 2 ans pour mettre en œuvre le nouvel affichage.

Une révolution ? Non, une évolution

Le nouveau Nutri-Score est notamment plus sévère avec certains produits ultra-transformés de l’industrie agroalimentaire. Il ne s’agit pas d’une révolution, mais bien plutôt d’une évolution, qui permet de mieux différencier certains aliments, en fonction, par exemple, de leur teneur en sucres ou en sel, ou de noter différemment des aliments naturels, riches en fibres, et leur équivalent raffiné.

etiquetage-nutritionnel

 

Dans un communiqué commun, les ministères concernés (Economie, Santé, Agriculture et Commerce) ont expliqué qu’ils signaient l’arrêté modifiant les règles de calcul du Nutri-Score «compte tenu des enjeux impératifs de santé publique ». Rappelons que ce Nutri-Score est un outil pour lutter contre le surpoids et l’obésité qui génèrent maladies cardiovasculaires, diabète et certains cancers.

 

Mais pour que le chapeau que Mme Genevard a finalement été contrainte de manger ne soit pas trop indigeste, le communiqué intergouvernemenal précise également que les ministres resteront « vigilants aux effets de bord » que cette nouvelle méthode de calcul « engendre pour les produits issus du savoir-faire français ».

 

14 mars 2025

samedi 22 mars 2025 : Journée mondiale de l’eau

Les associations Eau-touraine, Sepant, Convergence services publics37 et Greenpeace, avec l’appui de la Ville de Tours et le concours d’autres organismes et associations(1) préparent la Journée Mondiale de l’eau 2025.

Au programme (cliquez ici) :

Toute la journée dans le péristyle de l’Hôtel de Ville de Tours, animations et stands sur le thème de l’eau;

L’après midi, 4 conférences salle Anatole France:

– Gestion publique de l’eau, vers une Régie unique à Tours-Métropole-Val-de-Loire. Animé par l’association Eau-Touraine,

– Les pollutions dans l’eau, quelles solutions pour une eau réellement potable ? Avec Bernard Lagube, professeur émérite université de Poitiers,

– Le risque d’inondation en Val de Loire moyenne, prévention, protection, vulnérabilité. Avec Mathilde Gralepois, enseignant-chercheure à Tours,

– Une expérience citoyenne autour de la Grande Remontée 2025. Projet présenté par des membres du Collectif « Vers un Parlement de Loire ».

(1) Associations participantes : La P’tite Brosse, La Rabouilleuse, syndicats de rivière, Précious Plastique Touraine, les Toubous du Sahara, Sortir du Nucléaire, Mission Val de Loire, Peuples solidaires, Festival Or Bleu (photos), Logrami (exposition), UFC Que Choisir, DPCVT, etc. 

Autres activités proposées le 22 mars 2022:

– Matin: marche des anciennes fontaines et des captages actuels de la Ville de Tours, de10h-12h, départ-arrivée Place François Sicard, organisé par Eau-Touraine et l’ARREN (association des randonneurs retraités de l’éducation nationale). Gratuit, pas d’inscription.  Contact: eau-touraine@laposte.net.

Après-midi: visites des sources souterraines du Limançon à St Avertin, proposées par la ville de St Avertin, Découverte Patrimoine Vallée du Cher Touraine, le Comité Départemental de Spéléologie. Inscription obligatoire sur le site www.valleeducher-touraine-tourisme.com; contact: dpcvt37550@gmail.com

13 mars 2025