L’envie de se remettre à une activité physique, pour être en forme ou perdre quelques kilos (souvent les deux), c’est comme la chanson de Claude François : « Ça s’en va et ça revient ». En l’occurrence, ça revient vers le début de l’année, au moment de mettre en œuvre ses bonnes résolutions… et après quelques excès de table durant les fêtes.

Donc, pour certains, ce sera direction la salle de sport. Mais attention, il ne suffit pas de pousser la porte de l’établissement pour que l’affaire soit réglée. Il y a en effet quelques précautions et renseignements à prendre avant de signer. Parce qu’au moment de l’adhésion à une salle de sport, vous signez un contrat qui décrit les prestations ainsi que les obligations de chacune des parties et donc qui vous oblige vous aussi. Et pas seulement à un effort physique.

Bien étudier le contrat

D’abord, une visite des locaux, vestiaires et appareils, s’impose. Vérifiez bien que les horaires d’ouverture sont bien compatibles avec vos autres obligations. Demandez une séance d’essai : il vaut mieux savoir à l’avance à quelle sauce on va être mangé, plutôt que de s’apercevoir après que ce n’est pas ce qu’on imaginait.

Ensuite il y a le contrat. Le mieux est de l’emporter chez soi pour bien l’étudier, calmement, et de revenir signer ensuite. Comme ça vous avez le temps de prendre connaissance de toutes les conditions : tarifs, options payantes, modalités de paiement, durée du contrat, contrat avec tacite reconduction ou non, résiliation sans frais ou avec frais, médiation en cas de litige, etc.

Plus c’est court, mieux c’est !

Préférez les contrats de courte durée, au mois ou au trimestre, qui vous permettront d’adapter votre pratique sportive à votre motivation. On l’a dit, pour certains, « ça s‘en va et ça revient ». Les contrats longue durée, même s’ils paraissent plus avantageux financièrement, laissent beaucoup de questions en suspens : que se passe-t-il si vous abandonnez en cours de route, si vous déménagez, si la salle de sport ferme ses portes ?

Attention au paiement

Et puis arrive le moment de passer à la caisse, avec là encore, quelques précautions à prendre. Ne donnez pas votre numéro de carte bancaire. Si vous payez en plusieurs chèques à dates échelonnées, vous pouvez avoir la mauvaise surprise de les voir tous encaissés en même temps. Optez plutôt pour le paiement mensuel. Et si le montant est directement prélevé sur votre compte, il peut s’agir d’une offre de crédit, ce qui n’est pas légal : toute offre de crédit doit vous avoir été signifiée au moment de l’inscription, avec les conditions de remboursement, le montant des échéances, le taux d’intérêt, etc., le tout accompagné d’un bordereau de rétractation.

Quand vous aurez bien étudié le contrat qu’on vous propose, que vous vous serez prémuni contre tous les problèmes qui peuvent vous arriver, l’esprit libre vous pourrez enfin aller souffrir sur divers instruments de torture.

 « Mens sana in corpore sano ! » (Un esprit sain dans un corps sain).