UFC-Que Choisir de l'Indre et Loire

Après la shrinkflation et la cheapflation, voici venir la stretchflation !

Alors tout d’abord, petit rappel et définitions. Ces anglicismes barbares recouvrent une même réalité : comment nous faire payer plus cher notre alimentation ou nos produits ménagers, à notre insu ?

Définitions

Le plus simple consiste à mettre moins d’aliments dans un paquet, tout en conservant le même prix (ce qui revient à augmenter le prix au kilo) : c’est le downsizing ou shrinkflation – certains utilisent le néologisme « réduflation » – largement évoqué dans les médias ces temps-ci. La cheapflation consiste quant à elle à remplacer des ingrédients par des substituts de moindre qualité, donc moins coûteux, tout en maintenant là aussi le prix du produit.

Ces deux pratiques sont contestables et dénoncées par l’UFC-Que Choisir mais elles sont légales si le consommateur est informé en magasin des quantités du produit concerné et, surtout, du nouveau prix de vente au mitre ou au kilo.

Un arrêté « shrinkflation »

L’arrêté « shrinkflation »  du 16 avril 2024, publié le 4 mai au Journal officiel, rend « obligatoire l’information des consommateurs » pour des produits « qui ont subi une modification de poids ou de volume à la baisse entraînant une hausse de prix à l’unité de mesure », à partir du 1er juillet. Riposte immédiate des industriels :  on remplace un produit d’une gamme par un autre avec un nouveau packaging et un nouveau code barre, comme cette nouvelle boite de céréales Chocapic plus étroite qui passe de de 430 g à 375 g (-13 %) pour une hausse du prix au kilo de 37 %.  Pas de changement de recette, ni d’ingrédients mais un nouveau produit avec un nouveau code barre et ce nouveau produit n’est, du coup, pas concerné par cet arrêté.

En conclusion, ces pratiques sont particulièrement insidieuses parce que diminuer la taille, le poids ou changer la recette, c’est évidemment moins voyant qu’une hausse des prix.

Et la dernière née…

Dernière arrivée dans la famille Flation, la stretchflation, contraction du verbe anglais stretch (étirer) et du mot inflation. Cette fois-ci, l’industriel producteur augmente la quantité, le grammage du produit et l’affiche clairement sur le packaging.  Cette augmentation justifie alors une augmentation du prix, ce qui n’étonnera pas le consommateur qui achètera le dit-produit. Sauf que l’augmentation du prix est disproportionnée par rapport à l’augmentation de la quantité de produit, parfois un prix augmenté de 35% pour 15% seulement de produit en plus.

Comme ses grandes sœurs, la stretchflation est parfaitement légale mais très contestable…car elle induit de tromper le consommateur en justifiant une augmentation de prix et pour se faire, en mettant en avant une augmentation de la quantité du produit non corrélée. C’est pour le consommateur une inflation cachée et pour l’industriel une manière détournée d’augmenter ses marges.

Alors un conseil pour ne pas tomber dans tous ces pièges :

Règle n1, vérifiez toujours les prix au kilo ou au litre, y compris pour les promotions !

Mais aussi, lire les étiquettes, acheter quand c’est possible des produits locaux et vente directe ou en circuit court, bien observer les emballages et leurs éventuels changements de formats, comparer les produits entre eux…Le consommateur se doit d’être de plus en plus vigilant !

Lire aussi https://indreetloire.ufcquechoisir.fr/2023/12/28/la-reduflation-des-produits-tutti-rikiki-des-benefices-maousse-costauds/

 

 

24 juin 2024

NIDS DE FRELONS

 

Revoici les beaux jours, et les désagréments qui vont avec, notamment les nids de frelons.

Il fut un temps où, quand on avait un nid de guêpes ou de frelons, il suffisait de téléphoner aux pompiers, qui arrivaient dare-dare, gratuitement. Mais devant la multiplication de telles interventions, les services ne se déplacent plus qu’en cas de danger imminent, par exemple aux abords d’une crèche ou une école. Cette situation pourrait changer bientôt, puisque le Sénat vient de voter un plan national de lutte contre le frelon asiatique, qui prévoit notamment la prise en charge par l’Etat de la destruction des nids, que les particuliers seraient tenus de signaler, et des indemnités pour les apiculteurs victimes.

Que faire ?

Nous commencerons par ce qu’il vaut mieux ne pas faire : tenter de régler le problème soi-même. Il est recommandé de ne pas s’approcher à moins de 5m d’un nid de frelons, asiatiques ou pas. Ensuite, il est possible, dans un premier temps, de téléphoner à sa mairie : certaines ont un contrat avec une société de désinsectisation, et certaines prennent le coût en charge.

S’il s’agit d’un nid d’abeilles, il faut prendre contact avec un apiculteur (votre mairie peut vous fournir les coordonnées). Si ce sont des guêpes ou des frelons, il faut faire appel à une société spécialisée et évidemment payer l’intervention de sa poche. Si on est propriétaire d’un logement loué, on pourra partager les frais avec le locataire.

Les prix étant libres, chaque entreprise fixe ses tarifs d’intervention comme elle l’entend. Cela peut dépendre aussi de la difficulté d’accès au nid, de la distance à parcourir par l’entreprise… et de l’urgence de la situation.

Comme le professionnel, souvent, se déplace pour évaluer la nature de l’intervention à effectuer, le contrat est alors conclu à domicile et vous bénéficiez donc d’un droit de rétractation. Mais évidemment, quand vous êtes assailli par les frelons, vous avez tendance à ne pas vouloir attendre 14 jours pour vous décider et donc à renoncer à votre droit de rétractation pour être débarrassé du problème au plus vite.

 

20 juin 2024

TIK TOK ET LES RECOMPENSES

On pourrait se faire rémunérer en regardant des vidéos. C’est du moins ce qu’a tenté de mettre en place Tik Tok.

C’est l’idée qu’a eue le réseau social Tik Tok en lançant sa nouvelle application Tik Tok Lite. L’idée est simple : regarder des vidéos via cette appli vous donne un certain nombre de points, qui seront convertis, quand vous en aurez assez, en bons d’achats Amazon ou en cartes cadeaux PayPal. Certes, ce système n’est évidemment pas assez rémunérateur pour en faire son métier mais il l’est suffisamment quand même pour que vous ayez envie d’en regarder toujours plus.

 

Et c’est là le danger !

Si vous enchainez les visionnages de vidéos et qu’en plus on vous récompense pour le faire, il y a un risque d’addiction. D’ailleurs, la Commission européenne s’est inquiétée de ce risque, notamment pour les enfants, en raison de l’absence potentielle de mécanismes efficaces de vérification de l’âge.

 

La plateforme a préféré, prudemment, prendre les devants, en suspendant « volontairement » (sic) le système de récompenses de sa nouvelle appli. Les responsables du géant chinois ont juré, la main sur le cœur, que « TikTok cherche toujours à collaborer de manière constructive avec la Commission européenne et d’autres régulateurs ».

 

Des règles en Europe 

La réglementation européenne est assez nouvelle puisqu’elle date de février 2024. Selon cette nouvelle réglementation, Tik Tok aurait dû, avant de lancer sa nouvelle application, évaluer les risques.

On a assisté à une partie de ping-pong, spécialité chinoise : l’UE a menacé de suspendre l’appli, Tik Tok l’a suspendue préventivement, l’UE a demandé des explications complémentaires, Tik Tok les a fournies, mais hors délais, et ainsi de suite…

Et maintenant ?

Tik Tok, avec 1 ,5 milliard d’utilisateurs à travers le monde, espère bien que cette suspension ne soit que temporaire. Mais quoi qu’il advienne, nous pouvons aussi rappeler que Tik Tok fait déjà l’objet d’une autre procédure de l’Union européenne concernant les contenus illicites, la protection des mineurs et l’accès aux données.

Nous pouvons aussi légitimement nous interroger sur les fondements d’une société où on récompense, voire on rémunère, des gens pour le seul fait de regarder des vidéos.

17 juin 2024

Le « jean pipi » des idées de génie

Connaissez-vous le « jean pipi » ? si non, vous faites donc partie, comme moi, des béotiens de la mode et des réseaux sociaux

Ce jean, vendu sous le nom de «Stain Stonewash», ou plus communément « piss pants » est une création de la marque Jordan Luca. Les deux créateurs, Jordan Bowen et Luca Marchetto, ont affolé les réseaux sociaux avec leur jean, délavé mais présentant sur le devant, et plus précisément au niveau de la braguette, des taches plus sombres, laissant penser que le porteur du vêtement s’est légèrement oublié, voire s’est uriné dessus…

Mais faire un jean pouvant faire croire à une fuite urinaire ne serait rien sans le discours argumentaire qui va avec : eh oui, car cette création n’est pas seulement un banal article de mode mais elle se veut une critique du système capitaliste, « systèmes financiers cannibales qui ne ralentissent jamais, même pas pour aller aux WC », d’où la tache de pipi !

Bon d’accord, une critique du système capitaliste mais bien content quand même de profiter du-dit système, puisque la pièce vestimentaire se vend autour de 600 € (oups !) ; et devant le déferlement sur les réseaux sociaux, l’article est déjà en rupture de stock…On ne sait quoi dire devant cette fièvre acheteuse…

Et après…

Dernier acte : après les jeans déchirés, usés jusqu’à la trame, les jeans à la fuite urinaire, il semblerait qu’une nouvelle création artistique soit en passe de faire le nouveau buzz : le jean à la braguette ouverte, créé par l’artiste japonais Bokunou, et qui s’inscrit dans un mouvement de « déconstruction du vêtement ». Et dire que nos remarques incessantes et amusées « Marco, ta braguette » pouvaient il y a quelques années faire passer un de nos amis pour un étourdi, alors qu’il était un génial précurseur, un avant-gardiste du vêtement…

Devant tant de concepts avant-gardistes, nous attendons avec impatience, nous les femmes (les hommes ont déjà leur jean pipi !), un jean avec une belle tache rouge à l’entrejambe et comme il faut un discours justificatif « pour dénoncer la société machiste et revendiquer notre nature féminine ».

 

12 juin 2024

Je sais rien …mais je dirai tout!

Une consommatrice, Mme C. nous a contacté pour témoigner d’une pratique qui malheureusement se multiple sur Internet : les faux avis sur les services ou les produits.

En allant sur le réseau social « instagram », Mme C. est tombée sur une pub faisant la promotion d’un complément de salaire rapide et facile. Elle clique dessus par curiosité mais ayant peur d’une arnaque, elle abandonne rapidement. Le lendemain, elle est contactée par Martha sur Whatsapp, se présentant comme une professionnelle mandatée par une entreprise pour trouver des personnes intéressées pour toucher des commissions en échange de « simples missions » :

« Vous pouvez effectuer ce travail sur votre téléphone mobile, où que vous soyez. Cela ne prend que 20 à 60 minutes environ chaque jour et vous pouvez organiser votre temps de travail librement. Cela n’affectera en rien votre travail à temps plein. L’entreprise nous fournira une plateforme sur laquelle travailler. »

La rémunération est attirante : « Les revenus sont généralement supérieurs à 100-220 euros par jour. A condition que vous exécutiez 40 commandes chaque jour pendant 7 jours consécutifs, la plateforme vous versera un salaire de base supplémentaire de 1 000 euros. »

Pour quel travail?

Concernant le travail en question, l’explication reste plus nébuleuse :

« Notre travail consiste à améliorer les avis sur divers produits et à trouver les meilleurs produits pour augmenter les ventes, attirant ainsi plus d’acheteurs en ligne et générant plus de marges bénéficiaires […] La plateforme optimise les avis sur les produits et les ventes, génère automatiquement des rapports de transactions et des avis sur les produits […] En termes simples, il s’agit d’aider les plateformes d’achat à accroître la popularité des produits populaires. Notre travail est de fournir des commentaires amicaux sur les produits […] Nous augmentons simplement la notoriété du produit. »

En résumé, il semble que la tâche proposée à Mme C. soit de soumettre de faux avis sur des produits afin d’augmenter sa notoriété, sans avoir eu pour autant le produit en question dans les mains…

Oui, mais quel travail?

Quand notre consommatrice insiste sur le fait qu’elle n’aura pas testé vraiment les produits et qu’il lui semble que le procédé n’est pas très honnête, son interlocutrice finit par s’énerver : « S’il vous plaît dites-moi clairement si vous avez besoin de ce travail […] Je n’ai pas beaucoup de temps à perdre avec toi […] Il me reste encore une douzaine d’agents pour terminer la mission […] Tu es celui qui a le plus de putains de problèmes […]e vous propose simplement une plateforme pour gagner des commissions, je ne vous supplie pas de travailler. »

 

Mme C. ne saura pas non plus le nom de l’entreprise, son interlocutrice se gardant bien de répondre à cette question : « Comment s’appelle votre société ? » Réponse : « Nous sommes la plateforme de tâches Carrefour. Nous sommes chargés par Carrefour, Amazon et d’autres sociétés d’être responsables des données et de l’optimisation des produits marchands. »

Tromper les consommateurs

Comme le montre ce témoignage et ces échanges enregistrés par Mme C., des entreprises recrutent à tour de bras des personnes pour « optimiser les avis », en français courant, pour soumettre de faux avis dans le but unique de tromper les consommateurs qui ont en effet tendance à choisir des produits ayant plus d’avis favorables.

10 juin 2024

Rénovation énergétique : comment connaître et déjouer les pièges

L’UFC-Que Choisir vous propose de déjouer les pièges, nombreux dans le domaine des travaux d’économie d’énergie.

Engager des travaux de rénovation énergétique peut s’avérer indispensable. Cependant, de nombreux professionnels peu scrupuleux se font passer pour des entreprises agréées et promettent de belles économies. Ils profitent des aides proposées (primes énergie, MaPrimeRénov’…) pour vous inciter à vous engager. Retrouvez les 5 pièges les plus fréquents accompagnés de nos conseils pratiques, des recours possibles et des informations utiles afin d’être mieux informés.

Retrouvez les 5 pièges les plus fréquents mais aussi nos conseils pratiques, nos recours et de nombreuses informations utiles afin d’être mieux informés.

8 juin 2024

Une nouvelle mobilisation pour la collecte solidaire de téléphones portables inutilisés

Du 05 juin jusqu’au 22 juillet 2024, Tours Métropole Val de Loire s’associe une nouvelle fois à Ecosystem pour participer à la grande collecte nationale et solidaire de téléphones portables inutilisés.

Cette initiative, menée en partenariat avec Emmaüs Connect, a pour objectif de donner une seconde vie à ces appareils en les reconditionnant et en les distribuant à des personnes en situation de précarité numérique. Pour faciliter la participation du plus grand nombre, 31 points de collecte sont mis à disposition dans l’ensemble de la Métropole : Les 7 déchèteries de la Métropole, l’hôtel métropolitain, la Trimobile, les 22 mairies de la Métropole.

Pour rappel, en 2023, Tours Métropole Val de Loire s’est déjà illustrée en se hissant à la première place des collectivités participantes, avec un total de 1 733 téléphones collectés.  

5 juin 2024

Ceinture sur l’essai gratuit !

Un consommateur M.M. nous a écrit pour nous faire part de sa mésaventure. Il témoigne mais veut aussi mettre en garde les autres consommateurs contre ce genre de pratiques commerciales.

M. a l’habitude de commander sur Internet mais en consommateur prudent, il garde tous les documents référents et il est très attentif.

En début d’année 2024, le 5 janvier, M. M. commande sur Internet une ceinture électro-stimulateur sur le site Slimdoo®. Lors de la commande, il est bien stipulé une offre d’essai illimité 60 minutes Programme Slimdoo® à 1€ sans engagement.

Or, en regardant attentivement les différents messages reçus à la suite de cette commande, M. M a une double surprise :

  • tout d’abord, cette offre d’essai ne commence pas lors de la connexion au programme mais elle est successive au paiement effectué, c’est-à-dire le 5 janvier à 18 h 39 minutes et 34 secondes alors que la ceinture n’est pas encore livrée… ;
  • de plus, après cette heure, l’essai est transformé en un abonnement mensuel tacitement reconductible à 68,20 € TTC. L’abonnement peut être résilié sans frais avant la prochaine date d’échéance de celui-ci, soit le 5 janvier à 19 h 39 minutes et 34 secondes en le notifiant à la société. Faute de quoi, il pourra le faire sans frais avant la prochaine date d’échéance soit le 5 février à 19 h 40 minutes et 17 secondes. Mais il aura déjà payé un mois d’abonnement…

M.M. a tout de suite envoyé une lettre de résiliation et l’entreprise a accepté à titre de geste commercial (!!) de le rembourser et de ne pas appliquer de prorata.

Néanmoins, nous pouvons nous interroger sur ces pratiques commerciales : une offre d’essai à 1 euro qui commence dès paiement, qui se transforme en abonnement avec tacite reconduction au bout d’une heure, une information donnée, certes, mais noyée dans des mails, un envoi groupé de plusieurs mails pour ajouter à la confusion et empêcher le consommateur de profiter d’informations claires et précises sur sa commande.

M.M., en consommateur averti et prudent, a su immédiatement déjouer les pièges de ces pratiques mais il est à craindre que d’autres consommateurs moins au fait aient été victimes de telles pratiques.

Nous rappelons qu’il est impératif, avant de commander en ligne sur un site commercial, de bien lire les conditions générales de vente afin d’éviter toute mauvaise surprise…

 

 

 

3 juin 2024

Haricots verts : des graines incomparables

 

C’est l’histoire d’un jardinier amateur qui voulait semer des haricots verts, de la variété Triomphe de Farcy (Phaseolus vulgaris pour les botanistes). Il se rend donc dans un magasin spécialisé et achète deux boites de graines, de marques différentes, pour comparer.

Rentré chez lui, il se dit qu’il va pouvoir comparer les prix. Il prend le premier emballage et l’inspecte sous toutes les coutures : il y trouve l’indication du poids net : 200g. Il se saisit alors du deuxième emballage, mais là, surprise, il ne trouve pas d’indication de poids, mais par contre, il repère le nombre d’unités : 335. Sans autre précision, ni sur l’un, ni sur l’autre. Il se trouve donc dans l’impossibilité de faire la moindre comparaison, à moins, évidemment, de peser le contenu d’une boite… ou de compter le nombre de graines de l’autre.

Il n’y a aucune obligation légale concernant la vente de ce type de produits. Jadis, on utilisait des unités de capacité (muid, setier, mines, minots ou boisseaux). Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Et le PMG (poids de mille grains) utilisé par les agriculteurs pour calculer le nombre de semences à utiliser n’est évidemment pas adapté aux petites quantités.

 

Mais comme notre jardinier est plein de ressources, il se dit alors qu’il va peut-être pouvoir comparer les portions de jardin qu’on peut ensemencer avec un paquet. Hélas, si le premier affiche 8m2 environ, le second, lui, propose 15 mètres. L’un compte donc en surface, et l’autre en linéaire. Caramba, encore raté !

La patience étant une des vertus principales du bon jardinier, il ne lui reste plus qu’à attendre sagement la récolte pour pouvoir comparer sur le champ, à défaut d’avoir pu le faire sur-le-champ.

1 juin 2024