UFC-Que Choisir de l'Indre et Loire

Consommation

Chronopost : il faut rentrer dans les cases !

Hubert de Langeais a eu un souci avec un envoi Chronopost et Que Choisir était là pour aider ce consommateur à résoudre cette difficulté…

Hubert a souhaité envoyer un déguisement pour l’anniversaire de sa petite-fille qui réside au Népal, pays effectivement lointain et l’envoi par Chronopost lui est facturé à la hauteur de ce voyage, c’est-à-dire 130 euros. Pour Hubert, c’était, pensait-il, le prix à payer pour garantir le bon acheminement de son colis.

Mais, quinze jours plus tard, le colis est de retour au domicile d’Hubert avec pour seule explication un tampon des services des douanes indiquant «absence de valeur déclarée».

Une subtilité kafkaïenne

 

Il est vrai que le bordereau destiné à la douane et joint à l’envoi comportait bien une case «valeur déclarée» mais ne souhaitant pas assurer son envoi, vu la faible valeur du déguisement, Hubert a cru bien faire en mentionnant «000» dans cette case.

Or, si l’on se rend sur le site Chronopost, on découvre effectivement qu’il ne faut jamais, au grand jamais, indiquer 0 dans cette fameuse case mais mentionner «sans valeur commerciale» !

On ignore ce qui peut justifier une telle exigence puisque la différence entre les deux mentions est plutôt difficile à comprendre mais cela explique le refus du colis d’Hubert !

La réclamation d’Hubert à Chronopost est restée sans réponse.

 

Obligation d’information

Hubert avait fait enregistrer son envoi par un préposé à un guichet de son bureau de poste. Ce préposé aurait donc pu et dû vérifier que le formulaire était correctement rempli.

Intervention de l’UFC

Le conseiller Que Choisir a rappelé à la poste que, comme tout professionnel, elle avait une obligation d’information envers ses clients et qu’Hubert avait tout simplement été victime d’un manquement à cette obligation d’information.

Deux semaines plus tard, Hubert nous a informés avoir bien été remboursé des 130 euros payés pour son colis.

Il ne lui reste plus qu’à le réexpédier en respectant strictement, cette fois, les subtilités des formalités douanières…