Dépannage et démarchage à domicile
Préoccupé par les aléas de la vie courante, notre adhérent a dû faire face en plus à la panne de sa chaudière. Il a recherché sur Internet et est tombé sur une plateforme qui se chargeait de lui trouver rapidement un dépanneur sauf que notre adhérent est allé de mauvaise surprise en mauvaise surprise dans cet épisode.
Déroulement de l’intervention
1- D’entrée : accepter de régler 200 € pour simplement être mise en relation avec un dépanneur. C’est déjà coûteux mais pourquoi pas si l’intervention est performante !
2- Ensuite, évidemment le dépanneur en question estime que la réparation de la chaudière serait une mauvaise idée. Il propose donc son changement qui est promis sous 48 heures.
3- Finalement ce changement n’est pas si simple puisque, en quelques jours, ce « professionnel » va établir quatre devis de chaudière différents à l’adhérent : une fois une chaudière à condensation, puis une deuxième à ventouse qui n’est finalement pas disponible, ensuite une troisième à condensation mais qui ne répondrait pas aux normes pour finir enfin par une quatrième à ventouse ! Un vrai professionnel c’est sûr !
On peut être incompétent et être malgré tout exigeant sur le paiement de son travail.
En effet, ce professionnel demande à l’adhérent de lui régler la somme de 1 500 € dès le premier devis.
Dispositions légales
Même si l’adhérent a effectivement sollicité le passage d’un dépanneur, cette opération s’inscrit tout de même dans le cadre d’un démarchage à domicile. Aucun règlement ne peut être demandé avant l’expiration d’un délai de sept jours.
En effet le dépannage échappe aux règles impératives du démarchage à domicile que lorsqu’il se limite à la mise en sécurité des biens et des personnes. Ce sera le cas par exemple d’une intervention pour arrêter une fuite d’eau, déboucher une canalisation d’eaux usées ou ouvrir une porte qui s’est fermée accidentellement avec le résidant qui se trouve à l’extérieur de son habitation.
Pour ce cas particulier, l’urgence était d’autant plus à exclure que deux semaines et demi plus tard, le professionnel n’était toujours pas intervenu pour procéder au changement du matériel.
Conclusion
Mécontent, notre adhérent avait menacé cet artisan de faire appel à Que Choisir. Mais, miracle de la notoriété, sans même que notre association soit intervenue, son chèque d’acompte a été remis dans sa boîte aux lettres. Tout est bien qui finit bien. Devant de telles situations, ne pas hésiter à contacter notre association pour faire valoir ses droits.
Que Choisir 37