UFC-Que Choisir de l'Indre et Loire

Le 5eme défi des beaux jours est arrivé

Nous nous retrouvons cette semaine avec un nouveau défi pour devenir un consommateur responsable.

Défi n°5 : Eviter le gaspillage alimentaire

Alors que 1 Français sur 10 a du mal à se nourrir, le gaspillage alimentaire représente 29 kg par an et par habitant, dont 7 kg d’aliments encore emballés !

Vous pouvez agir contre ce gâchis en adoptant les bons réflexes dans votre cuisine et lorsque vous faites vos courses.

Réalisez des recettes anti-gaspi, préparez votre liste de courses, faites attention aux dates limites de consommation ou encore pensez à congeler vos préparations.

Bien d’autres astuces peuvent être utilisées, n’hésitez pas à les découvrir.

En plus, vous ferez des économies et limiterez votre impact environnemental.

Quelques liens utiles, à voir ou à revoir :

Que Choisir 37 – Tours

28 mai 2020

Purificateurs d’air : résultats mitigés

Des tests ont été réalisés sur des purificateurs d’air à filtres vendus outre-Rhin. Six d’entre eux sont également disponibles en France. Faut-il s’équiper ?

Quels tests pour quels polluants ?

Les tests de purificateurs d’air effectués en laboratoire par nos homologues allemands ont porté sur l’élimination de trois types de polluants très différents :

  • les pollens qui déclenchent tant d’allergies en cette saison,
  • le formaldéhyde, un gaz cancérogène par inhalation très représentatif des composés organiques volatils (COV), ces nombreuses substances chimiques qui contaminent l’air intérieur de nos logements,
  • la fumée de cigarette.

L’avis des fabricants

À en croire les fabricants, les purificateurs d’air éliminent « 99,97 % des particules ultra-fines et des allergènes ». Les résultats en laboratoire montrent leur efficacité :

1) Le pollen
Les purificateurs d’air sont plutôt efficaces sur le pollen. Ils l’éliminent en moyenne à 90 % dans une pièce de 16 m2. Le test a cependant porté sur de grandes quantités, à savoir deux millions de particules de pollen par m3 d’air.

2) Le formaldéhyde
Grâce à leur filtre à charbon actif, les appareils se vantent également d’éliminer le formaldéhyde. Or aucun n’y est parvenu.

3) La fumée de cigarette
Concernant la fumée de cigarette, tout dépend du volume de la pièce.

Alors faut il acheter un purificateur d’air ?

En cas de sensibilité exacerbée aux pollens, pourquoi pas. Le purificateur d’air peut être utile, à condition toutefois de changer régulièrement les filtres pour qu’il conserve son efficacité. Pour la contamination chimique de nos logements, il est en revanche inutile.

Pour en savoir plus, lire tout l’article Purificateurs d’air : des résultats mitigés par la Fédération UFC-Que Choisir.

Que Choisir 37 – Tours

21 mai 2020

4eme défi du Printemps des consommateurs responsables

Bonjour à toutes et à tous,

Vous avez envie d’un nouveau défi pour consommer plus responsable ?

Défi n°4 : Et si vous supprimiez votre consommation de bouteilles en plastique ?

Savez-vous que l’eau du robinet permettrait d’économiser 10kg de bouteilles en plastique par an et par personne ? Non seulement plus écologique, elle est aussi plus économique 0,003 € le litre en moyenne contre 0,40 pour l’eau minérale.

Pour voir si l’eau du robinet de votre commune est conforme à la réglementation, consultez la 

carte interactive de la qualité de l’eau de l’UFC-Que Choisir.

Que Choisir 37 – Tours

19 mai 2020

3ème défi pour devenir un consommateur responsable

Bonjour à toutes et à tous,

Retrouvez le troisième défi pour consommer responsable pendant ce confinement et après !

Défi n°3 : J’utilise des sacs à vrac réutilisables en tissu pour aller faire mes courses.

Vous avez du tissu, ou des vieux vêtements chez vous que vous n’utilisez plus ? Et si c’était le moment de leur donner une seconde vie ?

Suivez notre vidéo et réalisez vos sacs à vrac !

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Comment faire des sacs à vrac :  télécharger la vidéo

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Que Choisir 37 – Tours

11 mai 2020

Grande distribution : client fidèle, client masqué

Une vente de masques de protection qui interroge

Depuis le lundi 4 mai, les grandes surfaces sont autorisées à vendre des masques de protection. Des consommateurs se sont émus de la pratique de certaines enseignes à ce propos. En effet, si les masques ne sont pas en vente libre dans les rayons, des enseignes ont réservé, dans un premier temps et durant quelques jours, la vente de ce matériel aux seuls clients possesseurs de la carte de fidélité du magasin, dans le seul souci « de rationnaliser les ventes et d’éviter la rupture de stock ».
« Pour organiser la distribution en points de vente des masques dans les meilleures conditions possibles, les deux enseignes ont mis en place un dispositif permettant aux clients, porteurs d’une carte de fidélité et ayant autorisé les enseignes à leur écrire, de venir retirer une boîte de 50 masques en magasin. » (communiqué de la direction d’Intermarché et Netto).
Des consommateurs se sont interrogés sur la légalité de cette pratique.

Que dit la loi ?

La vente de ces masques dans la grande distribution, subordonnée à d’autres achats et/ou à la possession d’une carte de fidélité est admise et licite. Il s’agit en fait d’une vente liée ou subordonnée c’est-à-dire « subordonner la vente d’un produit à l’achat d’une quantité imposée ou à l’achat concomitant d’un autre produit ou d’un autre service ainsi que subordonner la prestation d’un service à celle d’un autre service ou à l’achat d’un produit » (article L. 121-11 du code de la consommation).
La réglementation en la matière a été modifiée en 2011 après un arrêt de la Cour de Justice de l’Union Européenne (CJUE). Pour qu’il y ait infraction et interdiction, il faudrait que cette vente s’accompagne d’une pratique commerciale déloyale (article L 121-1 du code de la consommation) et/ou d’une pratique commerciale trompeuse et/ou agressive.

Certaines manifestations commerciales style « foire aux vins » réservées aux seuls clients possesseurs d’une carte de fidélité, invités en avant-première relèvent de cette réglementation et nul ne s’en émeut. Il est bien entendu plus délicat d’agir ainsi durant une crise sanitaire grave pendant laquelle tensions, inquiétudes et rumeurs sont exacerbées et certains se posent la question, au-delà de la légalité, de la moralité.

Rappelons que pour l’instant les masques ne peuvent être vendus en libre-service dans les rayons et que la vente est limitée par personne. Si le prix des masques chirurgicaux, à usage unique, a été plafonné à 95 centimes d’euro l’unité, il n’y a pas, en revanche, de plafond pour les masques textiles lavables.

Que Choisir 37 – Tours

9 mai 2020