EDF : qui ne dit mot consent, ….
… ce qu’on appelle faire le forcing
Cliente d’EDF, Nathalie de Saint-Avertin a toujours réglé ses consommations sur la base de facturations semestrielles dont le montant lui est prélevé en mars et septembre. Cette formule lui convient parfaitement car sa consommation d’électricité est minime (moins de 250 € pour l’année). C’est d’ailleurs pour cette raison qu’elle a toujours refusé les propositions de mensualisation d’EDF, propositions que cette entreprise renouvelle cependant régulièrement.
EDF ne l’entend pas ainsi
C’est ainsi que fin novembre 2018, Nathalie reçoit un courrier vantant les avantages de la mensualisation et lui expliquant que, si elle souhaite en bénéficier, il lui suffit de retourner son acceptation sous enveloppe pré-affranchie sous dix jours. N’ayant pas modifié son point de vue et souhaitant donc le statu quo, Nathalie en conclut très logiquement qu’elle n’a rien à faire de plus.
EDF passe outre l’avis de son client
Pourtant, moins d’un mois plus tard elle reçoit un calendrier des prélèvements mensuels à venir puisque, lui explique-t-on, je cite « pour se simplifier la vie, comme la majorité des clients EDF, elle a choisi de lisser ses dépenses en optant pour le prélèvement automatique mensuel…». De plus, on lui rappelle même que ce calendrier de paiement a été défini avec elle. Pure invention de l’opérateur !
Stupéfaite par le procédé d’EDF et sa drôle de façon de respecter la volonté de ses clients, Nathalie envoie aussitôt un courrier recommandé avec AR certifiant qu’elle n’a pas donné son accord pour cette mensualisation. Mais cela ne saurait arrêter la procédure et, sans même répondre à ce courrier, EDF commence les prélèvements mensuels sur le compte de Nathalie !
Contacté, notre conseiller fera un courrier qui permettra d’obtenir qu’EDF fasse machine arrière et nous informe que « tout est réglé » en accord avec Nathalie.
EDF doit apprendre les bonnes pratiques
Il est vrai que le paiement par semestre est en voie d’extinction chez EDF et qu’il n’est d’ailleurs plus proposé. Ce rythme de facturation semestrielle était adapté aux consommations peu élevées, ou très peu élevées, de moins de 160 € par an à l’origine, montant désormais dépassé par Nathalie.
Malgré tout, cette évolution ne pouvait autoriser cet opérateur à imposer le paiement par prélèvement mensuel. De plus, les informations données par le courrier d’EDF laissaient au client le choix des modalités de paiement.
EDF aurait dû tout simplement informer Nathalie de la nécessité de choisir un nouveau mode de paiement parmi trois options possibles : recevoir une facture bimestrielle (sur estimation ou auto-relevé), recevoir une facture annuelle (sur relevé réel) ou, comme on l’a vu, être mensualisée.