La croisière s’amuse … pas vraiment
Des aléas météo, certes, mais Costa Croisières ne fait pas rire ses clients
André et Adeline se faisaient une joie de cette croisière de 10 jours qui devait les amener et les ramener à La Réunion en passant par l’île Maurice, les Seychelles, Mombasa au Kenya, Madagascar,… un voyage de rêve qui s’annonçait plutôt bien.
Mais des aléas climatiques et un esprit commercial plus que symbolique de Costa Croisières, ont fini par gâcher complètement le rêve.
- Le départ de l’aéroport d’Orly vers La Réunion a été pour des raisons météorologiques reporté au lendemain à partir de Roissy et en direction des Seychelles (… c’est vrai, il y a pire).
- Toujours pour des contraintes météo, l’avion n’a pu atterrir aux Seychelles et a dû être détourné vers Mombasa, au Kenya. Une journée et une nuit à Mombasa, sans aucune activité proposée, ce n’est que deux jours plus tard qu’André et Adeline et ont pu décoller pour les Seychelles pour rejoindre leur bateau à 17 h.
- Selon nos adhérents, l’accueil à bord fut minimaliste, peu d’égards ou d’empathie, seulement une bouteille d’eau (payante) pour se remettre de leurs émotions !
- Après une journée d’attente sur le bateau, la croisière n’a donc commencé réellement que trois jours plus tard avec le départ pour Madagascar.
La croisière s’éclate, … pas les passagers
Les escales oubliées à l’île Maurice et aux Seychelles et trois jours de croisière perdus. Leur déception n’allait pas s’arrêter là puisqu’au lieu des trois autres escales prévues à Madagascar, seules deux d’entre elles leur ont été proposées, la troisième disparaissant pour une raison inconnue.
Pour cette situation dépassant largement le simple désagrément, il leur a été accordé « royalement » un dédommagement de 150 euros sous la forme de boissons à consommer ! Pas suffisant pour effacer la frustration d’André et d’Adeline et celle des 300 autres passagers concernés par cette situation intolérable au vu des sommes engagées pour effectuer ce séjour.
De plus, suite au courrier recommandé de nos adhérents décrivant l’amertume et le désappointement ressentis, aucune réponse de Costa Croisières.
S‘il est compréhensible qu’un croisiériste ne maîtrise pas les aléas climatiques et doive prendre les mesures nécessaires à la sécurité des passagers et des personnels, la perte de jouissance d’une partie notable de cette croisière justifiait un geste commercial autre qu’un avoir dérisoire sur des boissons.
En réponse à un courrier de Que Choisir 37, Costa Croisières a seulement exprimé un regret en évoquant uniquement le cas de force majeure lié aux aléas climatiques. Enfin, cerise sur le gâteau, le courrier de Costa Croisières était tellement stéréotypé qu’il était en fait adressé aux noms d’autres passagers ! Tout un symbole du niveau d’attention ou d’empathie que Costa Croisières accorde à ses clients … lesquels sauront s’en souvenir.