La conduite supervisée : un droit réglementé …
… pour poursuivre son apprentissage de conduite automobile.
Inscrit à des cours de conduite automobile dans une auto-école, Adrien souhaitait passer au système de conduite supervisée.
Rencontrant quelques difficultés avec son formateur pour mettre en place ce dispositif, il a fait appel à notre association pour clarifier les conditions à respecter pour bénéficier de ce dispositif.
L’objectif de la conduite supervisée
Avec cette formule, ou ce droit, la conduite supervisée permet à l’apprenti conducteur, de 18 ans ou plus, de poursuivre son apprentissage de conduite avec une tierce personne extérieure à l’auto-école, à l’issue d’au moins 20 heures de cours de conduite.
Une des raisons de la mise en place de ce dispositif par les Pouvoirs publics a été la volonté de réduire le coût financier conséquent de l’apprentissage de la conduite automobile.
Les conditions préalables à la conduite supervisée
Des conditions réglementaires sont définies par le Code de la route, elles sont liées aux impératifs de sécurité et sont donc strictes :
- Obtenir une validation de la formation initiale, c’est-à-dire un succès à l’épreuve du code d’une part, une évaluation finale par l’enseignant d’autre part, ceci amenant à la remise d’une attestation de fin de formation initiale délivrée par l’auto-école et sous sa responsabilité.
En cas de difficultés rencontrées dans la délivrance de cette attestation de fin de formation initiale, il revient aux parties concernées de faire appel aux services préfectoraux. - En second lieu, la réglementation prévoit, avant toute conduite supervisée, un rendez-vous préalable obligatoire de deux heures entre l’apprenti automobiliste et le représentant de l’auto-école. L’entretien est à faire en présence d’au moins un accompagnateur de la conduite supervisée, il comporte aussi une phase de conduite destinée notamment à sensibiliser les futurs accompagnateurs.
Ce ou ces accompagnateurs peuvent bien sûr être les parents, sous la réserve évidente qu’ils disposent d’un permis de conduire valide. - Enfin, l’apprenti conducteur doit produire à l’auto-école une attestation d’assurance certifiant la couverture de la conduite supervisée.
Au moment de vous inscrire à l’auto-école, ou après un échec à l’épreuve pratique, pensez à la conduite supervisée : la Sécurité routière annonce une réussite de 74% au premier examen du permis de conduire contre 55% par la voie de l’apprentissage traditionnel.