UFC-Que Choisir de l'Indre et Loire

La mobilité bancaire, 7 mois après la nouvelle loi.


La Loi Macron de février 2017 facilite-t-elle réellement le changement de banque ?

Une récente enquête de la Fédération UFC-Que Choisir auprès de 4 900 consommateurs a confirmé la volonté de mobilité, 24 % des personnes ont déclaré souhaiter changer de banque.
Pour mémoire, le taux de mobilité bancaire est passé de 1,3 % en 2012 à 3 % en 2016, ce taux devrait encore augmenter en 2017 avec l’aide de cette nouvelle loi et les désirs de changement des clients. Un bémol, 40 % des sondés trouvent que les démarches à effectuer restent compliquées.

Ce qu’il faut retenir du sondage national :

  • Plus de 60 % des sondés sont clients de leur banque depuis plus de 15 ans,
  • 92 % sont clients d’une banque de réseau, 8% d’une banque à distance,
  • 80 % se connectent plusieurs fois par mois pour consulter leurs comptes et effectuer des opérations courantes,
  • 77 % des réponses montrent qu’ils fréquentent de moins en moins les agences, seulement 14 % s’y rendent chaque mois,
  • les banques en ligne séduisent de plus en plus, le taux moyen de satisfaction est noté 8,5/10, contre 6,1/10 pour les banques de réseau,
  • 58 % n’excluent pas de devenir clients d’une banque en ligne,
  • En 2016, la moyenne des frais bancaires annuels était de 118 € (+3 % sur 1 an), la banque de réseau étant 2 fois plus chère que la banque à distance.

La clientèle des banques est donc plutôt fidèle, ou plus exactement était fidèle, car elle compare de plus en plus les tarifs des établissements et la nouvelle loi sur la mobilité change la donne, notamment pour partir vers une banque en ligne. Mais des freins au changement sont apparus avec une hausse dissuasive des frais de transfert des produits d’épargne (+18 % depuis 2012), des refus de mandats de mobilité, des erreurs de transfert des domiciliations et des délais non respectés.

Et en Touraine, le changement de banque, c’est maintenant ?

Oui, avec des délais parfois longs pour changer d’établissement, des soldes de comptes perdus et, en Indre-et-Loire comme ailleurs, des frais de transfert élevés ou apparaissant abusifs, bien que figurant dans les brochures tarifaires.
Mais nos conseillers sont encore peu sollicités dans le cadre d’un changement de banque souhaité par le client, c’est principalement des fermetures de comptes imposées par les banques à leurs clients, sans donner d’explications, qui les conduisent à venir nous demander conseil.

Pour une mobilité facilitée : les demandes de l’UFC-Que Choisir

La Fédération UFC-Que Choisir interpelle les pouvoirs publics afin d’obtenir précisément :
– la gratuité du transfert des comptes d’épargne réglementés (CEL,PEL) et le plafonnement des frais de transferts des PEA,
– l’interdiction de l’obligation de domiciliation des revenus dans le cadre du crédit immobilier,
– une avancée vers un système de portabilité du compte bancaire et, dans l’attente, de mettre en œuvre la redirection automatique de toutes les opérations passant sur l’ancien compte.

Aujourd’hui, « La Loi Macron de février 2017 facilite-t-elle réellement le changement de banque ? »  Oui, mais la portabilité du compte bancaire serait pour le consommateur une meilleure solution.

Que Choisir 37 – Tours

Source : Fédération UFC-Que Choisir

28 septembre 2017

Etats généraux de l’alimentation, participez à la consultation …

… et soutenez les propositions de l’UFC Que Choisir !

Les Etats généraux de l’alimentation initiés par le gouvernement en juin 2017 sont organisés autour de plusieurs chantiers dont un premier sur la création et à la répartition de la valeur et un second pour une alimentation saine, sûre, durable et accessible à tous.
Le 2ème chantier associe l’ensemble des parties prenantes (monde agricole pêche, agroalimentaire, distribution, consommation, ONG, élus, …etc ), UFC-Que Choisir y contribue activement,

Les citoyens sont également appelés à participer aux débats via une consultation publique ouverte jusqu’au 24 octobre, l’ensemble des contributions servant à élaborer un agenda des solutions.
A cet effet, nous vous invitons à profiter de cette opportunité pour donner votre avis et vous encourageons à soutenir les propositions de notre association sur la plate-forme nationale :

https://www.egalimentation.gouv.fr UFC Que Choisir 37

Vous trouverez sur cette plate-forme une aide avec le lien « Comment participer » et le moyen de vous exprimer en cliquant sur « Participer » (ou « Consultation »). Une fois inscrit, en entrant « UFC-Que Choisir » dans la barre de recherche puis en cliquant sur « Membre UFC-Que Choisir », vous pourrez visualiser et voter les propositions de notre association.

Si besoin, vous pouvez consulter ou télécharger un tutoriel détaillé en cliquant ici : 
Tutoriel UFC-Que Choisir « Etats généraux de l’alimentation.

Nous vous remercions d’avance de votre soutien.

Que Choisir 37 – Tours

Sources : Fédération UFC-Que Choisir – Institut National de la Consommation

23 septembre 2017

Annulations de vols Ryanair, les voyageurs pigeonnés …

Quels sont les droits des clients suite aux annulations en masse de Ryanair ?

Ryanair, qui reconnaît seulement un « désordre » (euphémisme !), semble promettre soit un acheminement par un autre vol, soit le remboursement du billet d’avion. 
Les voyageurs concernés doivent savoir que, pour beaucoup d’entre eux, la réglementation européenne leur donne droit à des indemnisations supplémentaires.

Attention,  toute annulation ne donne pas droit à indemnisation :

  • Vous n’aurez pas droit à l’indemnisation supplémentaire dès lors que vous êtes informés de l’annulation au moins deux semaines avant le vol ou plus tardivement à condition qu’on vous ait proposé un réacheminement vous permettant d’arriver à destination entre 2 et 4 heures plus tard maximum.
  • Pas d’indemnisation non plus, quelle que soit la date où vous avez été informé, en cas de circonstances extraordinaires, motif dont usent et abusent les compagnies, Ryanair en tête. Heureusement, les tribunaux les définissent très strictement (panne technique, grèves avec préavis et neige ne constituent pas a priori des circonstances extraordinaires).

Dans les autres cas, le passager a droit, en plus du réacheminement ou du remboursement, à une indemnisation forfaitaire  :

  • de 250 € à 600 € par voyageur selon la distance du vol (plus de détails sur le site  quechoisir.org ou conso.net),
  • égale au remboursement de la différence en cas de « sous classement » et gratuité si  « surclassement ».

Important : la Compagnie doit assistance à ses passagers : rafraîchissements, hébergement à l’hôtel si nécessaire, transport vers celui-ci, …etc,  une obligation d’assistance souvent oubliée.

Faites valoir vos droits !

Pour faire valoir vos droits à indemnisation pour les vols européens, le service Indemnit’Air de l’UFC-Que Choisir se charge de toutes les démarches (y compris procédures en justice). Ce service coûte 25 % de l’indemnité récupérée, mais il est gratuit pour les adhérents d’une association locale Que Choisir, comme la nôtre en Indre-et-Loire.

En cas de difficultés, n’hésitez pas à nous contacter.

Que Choisir 37 – Tours

20 septembre 2017

Vente illégale de produits périmés, sans états d’âme …

Les curieuses pratiques d’un magasin d’alimentation de Tours.

Etonnée par la vue d’un fromage de chèvre dont la date limite de consommation (DLC) était dépassée depuis plus de 10 jours, Pauline est venue nous faire part de son constat et de la surprenante réponse du commerçant suite à sa remarque.

En effet, lorsqu’elle a signalé le dépassement, le vendeur lui a répondu que ce produit bénéficiait d’une remise en caisse et qu’il était vendu 1 euro !  (nb : aucune mention ne figurait sur l’emballage)
Pauline nous a précisé que le magasin semblait coutumier de ces pratiques puisqu’un de ses amis a acheté du beurre périmé pour lequel le commerçant a refusé le remboursement, estimant que le produit était toujours consommable quelques jours après la date de péremption !!  

Que faut-il faire en présence d’une vente de produits périmés ?

La réglementation prévoit qu’aucun produit ne peut être mis en vente après la date limite de consommation (DLC), même à un prix très réduit. 
Sanction encourue par le commerçant : amende de 1 500 euros par produit périmé. En cas de tromperie par un changement d’emballage (ex : remballe pour la viande) les amendes sont très élevées et une peine de prison est possible.

La vente des produits périmés étant totalement illégale, il faut signaler rapidement et sans états d’âme ce fait aux Services de la Répression des Fraudes. Pour l’Indre-et-Loire, l’adresse est : 61, avenue de Grammont à 37000 Tours.

Ne pas confondre la limite de consommation avec la durabilité minimale 

Des produits comme les boissons ou des produits d’épicerie ne comportent pas une date limite de consommation mais une date de durabilité minimale (DDM). Cette date de durabilité suit les libellés « A consommer de préférence avant le ... » ou « A consommer avant fin … ».

La consommation de produits dont la DDM est dépassée ne présente aucun danger pour la santé du consommateur, le commerçant peut continuer à les proposer à la vente, seules les qualités gustatives et/ou nutritives peuvent être réduites.

Pour conclure, Que Choisir 37 vous conseille d’être attentifs aux dates de limite consommation, notamment pour les produits frais. En cas de dépassements des dates, il faut donc les signaler et, bien sûr, « changer de crèmerie ».

Que Choisir 37 – Tours

Source : DGCCRF

15 septembre 2017

Indemnit’Air : surbooking, vol retardé ou annulé, faites vous indemniser !

Que Choisir aide les passagers à se faire indemniser en cas de problème sur un vol.

Nous rappelons que la plate-forme « Indemnit’Air » de l’UFC Que Choisir propose aux consommateurs d’effectuer à leur place les démarches fastidieuses en vue d’obtenir un dédommagement, suite à une surréservation, un vol d’avion retardé ou annulé.
Que Choisir oblige ainsi les compagnies aériennes à respecter les textes législatifs et la jurisprudence européenne.

Cadre d’intervention d’ Indemnit’Air

Sauf circonstances considérées réglementairement comme exceptionnelles, sont couverts les vols :

  • en partance d’un aéroport situé dans l’Union européenne (UE)
  • à destination de l’UE avec une compagnie aérienne de l’UE, d’Islande, de Norvège ou de Suisse
  • de moins de 2 ans, surréservation ou annulation de moins de 5 ans

Coût pour le passager victime : en cas d’indemnisation, et seulement dans ce cas, commission de 25 %, donc rien à payer d’avance. L’indemnisation dépend notamment de la distance du vol mais aussi de l’ampleur du retard, elle peut aller jusqu’à 600 euros.

L’indemnité, commission déduite, sera versée à la victime au plus tard dans les 30 jours suivant l’encaissement des fonds de la compagnie aérienne.

La commission ne s’applique pas aux adhérents des associations locales UFC Que Choisir.

Il est nécessaire d’avoir une réservation en bonne et due forme sur le vol concerné, l’inscription sur le site « Indemnit’Air » permet de valider la recevabilité de votre dossier. UFC Que Choisir vous demandera de lui adresser les pièces justificatives.

Pour accéder à la plate-forme, cliquez ici :  Service Indemnit’Air

Des questions ? cliquez là : Foire aux questions

« Envolez-vous » et n’hésitez pas à contacter votre association locale Que Choisir 37 en cas de problème d’indemnisation lié à une surréservation, retard ou annulation de vol.

Que Choisir 37 – Tours

Source : Fédération UFC Que Choisir

14 septembre 2017

Avec ENGIE, le courant passe trop vite …

… avant l’accord du consommateur et sans signature de contrat !

De nombreux habitants de la région tourangelle se sont plaints auprès de Que choisir 37 de démarcheurs agissant pour le compte d’ENGIE (ex GDF-Suez) afin de faire souscrire des contrats de fourniture d’électricité à prix fixe pendant 2 ans.
En effet, ces personnes se sont aperçues, en recevant les premières factures, qu’elles étaient censées avoir souscrit à ces offres alors même qu’elles affirment n’avoir signé aucun engagement mais seulement avoir fourni à la demande du commercial leur dernière facture d’électricité.
Un exemple récent, Pierre et et Mauricette, à La Ville aux Dames, ont eu la surprise de voir leur contrat EDF résilié au bénéfice d’ENGIE.

En cas de contestation, ENGIE fait profil bas et ne discute pas, ses services annulent les contrats douteux et remboursent les frais engagés par les consommateurs qui s’estiment lésés.

En cause, les prestataires d’ENGIE

ENGIE ne semble pas choisir avec discernement les prestataires chargés du démarchage ni leur imposer une charte de bonnes pratiques très strictes.

Si ENGIE affirme « attacher une grande importance à la qualité de ses ventes et au discours employé par ses partenaires et collaborateurs, la satisfaction de leurs clients étant leur priorité », cela ne doit pas rester une déclaration d’intentions et nous resterons attentifs à la disparition prochaine de ces témoignages et réclamations.

En attendant qu’ENGIE remplace certains de ses prestataires, méfiez-vous, faites très attention à ce que vous signerez … et à ce que vous n’aurez pas signé ! N’hésitez pas à contester auprès d’ENGIE (il y a des remboursements à gagner) ou à rencontrer un conseiller Que Choisir 37

Que Choisir 37 – Tours

13 septembre 2017

25 septembre : fin des inscriptions à « Energie moins chère ensemble »

Factures d’énergie : « soyons (encore) plus pour payer moins ».

La campagne en cours de la Fédération UFC-Que Choisir pour le gaz de ville et l’électricité se termine le 25 septembre.

A ce jour, plus de 200.000 consommateurs se sont déjà rassemblés sur le site www.choisirensemble.fr afin de faire jouer d’avantage la concurrence et pouvoir ainsi réduire le montant des factures et 7 fournisseurs nationaux ont renvoyé le cahier des charges pour participer à l’appel d’offres le 26 septembre,

Deux nouveautés sont proposées cette année :

  1. Les offres classiques gaz et électricité bénéficient d’un prix fixe pendant 2 ans.
  2. Ajout d’un lot « électricité-soutien aux petits producteurs renouvelable » à prix fixe pendant un an.

Rappel des conditions d’inscription

Vous pouvez encore vous inscrire gratuitement et sans engagement jusqu’au 25 septembre 2017 (inclus) sur le site www.choisirensemble.fr, en vue de recevoir une offre personnalisée qui résultera de l’appel lancé aux fournisseurs d’énergie.

Ensuite, entre le 16 et le 25 octobre, chaque inscrit recevra son offre personnalisée, sur la base de son profil de consommation, offre à laquelle il sera libre de souscrire ou non, au plus tard le 30 novembre 2017.

Une participation aux frais de campagne (10 euros pour une énergie, 14 euros pour deux énergies) sera demandée aux souscripteurs, et à eux seuls. Cette participation est réduite, selon le nombre d’énergies, à 5 ou 8 euros pour les abonnés aux publications nationales ou adhérents d’une association locale comme UFC Que Choisir 37.

Important : la sécurité juridique pour les futurs souscripteurs.
Comme pour les précédentes campagnes, l’UFC-Que Choisir entend, au-delà des prix, offrir une sécurité juridique aux consommateurs à travers des conditions contractuelles sûres, imposées par elle et un accompagnement des souscripteurs par la Fédération en cas d’éventuelles réclamations.

choisirensemble-jeminscrit

Les personnes ne disposant pas d’Internet, ou n’ayant pas de boîte mail, peuvent aussi s’inscrire par téléphone au n° 09 71 00 30 30 (appel non surtaxé).

Que Choisir 37 – Tours

Source : Fédération UFC Que Choisir

10 septembre 2017

GMF assurément humain !

 

Maryse, adhérente Que Choisir, est propriétaire d’une maison dans le sud ouest dont la toiture a été endommagée par la chute d’un arbre lors d’un coup de vent au printemps dernier.

La GMF, qui l’assure, l’informe qu’a priori son sinistre ne peut être pris en charge par la garantie tempête puisque la vitesse des vents est inférieure à 100 km/h.

Son dossier ne pourra être rouvert que si Maryse obtient des attestations de dégâts similaires à cette date dans la commune concernée ou les communes avoisinantes.

Vu l’urgence de la situation, Maryse fait effectuer la réparation.

Quelques semaines plus tard, elle transmet à la GMF l’attestation obtenue du maire d’une commune directement limitrophe à la sienne qui fait état de dégâts sur des habitations ce même jour.

la GMF ouvre un dossier sinistre et envoie un expert.

Une semaine après son passage, un coup de fil de la GMF l’informe que suite aux constatations de l’expert, sa cotisation annuelle va être augmentée.

Par contre il lui faudra attendre plus d’un mois pour recevoir (suite à un rappel de sa part) un refus de prise en charge du sinistre au motif que l’attestation transmise ne mentionne pas sa commune dans la liste de celles qui ont été touchées par le coup de vent et  subi des dégâts !!

Argument qui est bien sûr en contradiction flagrante avec les clauses du contrat d’assurance qui, rappelons-le, prévoit la prise en charge dès lors qu’il y a des dégâts similaires dans les communes avoisinantes.

Le refus est donc dépourvu de tout fondement juridique.

C’est ce qu’a argumenté Maryse dans sa lettre de réclamation en s’étonnant également qu’il ait fallu moins d’une semaine pour augmenter sa cotisation et plus d’un mois pour traiter son sinistre.

Maryse ne recevra ni réponse directe à ses arguments percutants, ni excuses pour l’analyse manifestement erronée de son dossier.

Elle se consolera puisque, par retour du courrier, la GMF lui a envoyé un chèque de remboursement des travaux déduction faite des franchises.

Avis Que Choisir : ce témoignage laisse perplexe ; en effet que se serait-il passé pour un assuré moins capable de comprendre les clauses du contrat et de se défendre ?

On peut constater que très souvent, face à un refus de prise en charge, de nombreux assurés démunis renoncent à faire valoir leurs droits et à obtenir une indemnisation.

N’hésitez pas en cas de doute ou de difficultés à prendre contact avec Que Choisir.

Que choisir 37

6 septembre 2017

L’importance du délai de préavis.

En ces périodes de mutation et de changement de domicile, attention à la date de départ du délai de préavis locatif  !!

C’est un problème que nous avons déjà abordé mais le mail de Patrick prouve qu’il est important de rappeler les règles à respecter lorsqu’ on quitte une location.

Voici ce que nous dit Patrick : « je suis en litige avec une agence immobilière car  mon fils a envoyé le 22 mars en lettre recommandée avec AR le préavis de départ de son logement.

Selon la Poste, le courrier a été présenté à l’agence le 23 mars mais il a été mis en instance pour absence du destinataire avec avis de passage. L’agence est venue retirer ce courrier le 3 avril.

Le responsable de l’agence maintient que la date de départ du préavis est le jour où il a signé la remise du recommandé le 3 avril alors que je suis sûr que c’est la date de présentation qui compte.

Merci de me confirmer que j’ai raison » nous dit Patrick.

Avis UFC Que choisir : Eh bien non, désolé Patrick, vous avez tort.

Ce que dit la loi est claire : c’est la date de réception effective de la lettre de congé qui fait démarrer le préavis, tout retard dans la remise de cette fameuse lettre recommandée retarde d’autant la date d’effet de la résiliation du bail.

Au pire, si le courrier n’est pas retiré par le bailleur et est renvoyé au locataire, le congé n’est pas valable. 

Cela avec bien sûr comme conséquence l’obligation pour le locataire de continuer à payer le loyer et les charges !

 

Rappelons que pour échapper à ses risques, il faut soit remettre la lettre de congé en mains propres au propriétaire et lui en demander reçu soit faire signifier le congé par un huissier car dans ce cas que le destinataire soit présent ou non, le délai partira du jour de la signification.

Pour toute information ou renseignement complémentaire, ne pas hésiter à contacter notre association.

Que choisir 37

 

 

 

 

 

 

2 septembre 2017