SwissLife : un curieux refus de prise en charge.
L’assureur supprime une garantie, mais l’assuré n’avait pas été informé.
« L’avenir commence ici » affiche SwissLife. Pour Medhi, le tracé fut long pour obtenir gain de cause !
En novembre 2016, Medhi est victime dans sa maison d’un vol avec effraction et vandalisme. Comme le prévoit le protocole indiqué par son agent général d’assurance SwissLife, il dépose une plainte, fait venir un expert, contacte des artisans pour avoir un minimum de 3 devis (entre 5000 et 7000 euros).
Fin février 2017, soit plus de 4 mois plus tard (pas moins), l’agent général informe enfin Medhi de la conclusion qu’il a reçue du siège de SwissLife : la garantie « Vol » n’est plus assurée sur ce contrat depuis 2013 ! Donc aucune prise en charge de son sinistre !
La raison donnée est que la suppression de la garantie « Vol » a fait suite à un 1er cambriolage en 2013 pour lequel l’expert avait constaté que les dispositifs de sécurité n’étaient pas conformes aux exigences du contrat.
Mais Medhi en est certain, il n’a jamais été averti ni de ces conclusions ni de la suppression de la garantie vol. Il demande donc à son agent de lui fournir copie de l’avenant à son contrat initial, puisqu’en effet la loi oblige à ce que toute modification d’un contrat d’assurance fasse l’objet d’un avenant : « Toute addition ou modification au contrat d’assurance primitif doit être constatée par un avenant signé des parties » (article L. 112-3 du Code des assurances).
L’agent ne trouvant pas trace de l’avenant, il transfère la demande au siège de SwissLife.
Une première réponse est transmise à Medhi : les archives de 2013 se trouvent « hors site », il va devoir patienter …
Puis, en avril 2017, soit 2 mois plus tard, l’agent d’assurances informe Medhi que le fameux avenant reste introuvable !
Faute d’avenant signé, la garantie « Vol » subsiste, mais malgré cela il va falloir encore un nouveau courrier de Medhi au Service Réclamations de SwissLife et encore 2 mois d’attente pour, enfin, être indemnisé.
SwissLife a donc, au moins implicitement, reconnu son erreur, mais on constate que cette politique de refus de prise en charge est parfois assez systématique dans certaines compagnies, des assurés finissant (hélas !) par renoncer suite à un refus de prise en charge.
Consommateurs, comme Mehdi, ne renoncez pas et faites respecter vos droits, notre association peut vous y aider, cela en dénonçant ces refus abusifs de compagnies d’assurance.