UFC-Que Choisir de l'Indre et Loire

Internet-Téléphonie

SFR rectifie le tir

 

Nabila est en litige avec SFR depuis sa visite il y a environ un an dans une boutique de cet opérateur.

Nabila s’était rendue dans cette boutique avec un objectif bien précis : étant locataire d’un logement géré par Tours Habitat, elle venait récupérer la mini box nécessaire pour activer l’offre de base « logement connecté », offre négociée par Tours Habitat avec SFR, contrat inclus et donc prépayé dans les charges des locataires.

Deux problèmes à la suite

Premier problème : un conseiller SFR lui aurait alors expliqué que son appartement n’était pas éligible à cette offre et lui aurait en conséquence fait souscrire un abonnement « normal ».

Second problème : ce premier contrat aurait été résilié quelques mois plus tard sur les conseils du service client SFR puis un nouveau aurait été souscrit au prétexte de lui faire bénéficier d’une nouvelle réduction.

Double peine pour Nabila

Mais à la suite de cette résiliation, Nabila reçoit alors des relances pour impayés concernant ce premier contrat résilié, ce qu’elle ne comprend pas. Et ce qu’elle comprend encore moins, après vérification de son éligibilité auprès de Tours Habitat, c’est pourquoi lors de sa visite à la boutique de l’opérateur, le conseiller SFR lui a refusé le droit à l’offre « logement connecté » pourtant incluse dans ses charges.

 

Intervention de l’UFC

 

Suite au courrier du conseiller Que Choisir, SFR a reconnu les erreurs commises et, ce, très rapidement. SFR a fait cesser toute poursuite, a réactivé le contrat collectif et annulé les frais de résiliation appliqués à tort lors de la résiliation du contrat commercial.

 

SFR a été bien avisé de réagir aussi rapidement car, en affirmant à Nabila qu’elle ne pouvait avoir accès au contrat collectif dans le but de lui faire signer une offre commerciale, le conseiller a non seulement manqué à son obligation de conseil mais il s’est aussi livré à une pratique commerciale trompeuse, en présentant à Nabila des éléments d’information faux, susceptibles de l’induire en erreur.

Rappelons que le Code de la Consommation sanctionne pénalement les pratiques commerciales trompeuses.