UFC-Que Choisir de l'Indre et Loire

Consommation

Canapé non livré, gérant aux abonnés absents …

livraison-de-canape

… jusqu’au rappel de ses obligations par Que Choisir 37 !

Au mois de novembre 2017, Claudette, de Joué-les-Tours, a commandé un canapé dans un magasin de Chambray. La livraison était prévue pour fin janvier 2018 au plus tard, elle a dû versé un acompte de 1200 euros à la commande.

Au début du mois de janvier, afin d’obtenir des précisions sur la date de livraison, Claudette tente de joindre le magasin mais aucun de ses nombreux appels n’aboutit et lorsque, mécontente, elle se rend sur place elle comprend pourquoi : le magasin est fermé !!
Restant sans aucune nouvelle, Claudette demande par un courrier recommandé l’annulation de sa commande et le remboursement de son acompte.

Cette dernière action restant une fois de plus sans réponse , notre adhérente s’est adressée au siège social de l’enseigne qui lui apprend que le magasin de Chambray est en cours de déménagement. Cette information est (enfin !) suivie d’un appel du gérant du magasin lui promettant un remboursement rapide de son acompte. Mais cette promesse est restée … une promesse, Claudette a demandé notre aide.

Que faire en cas de retard de livraison ?

Nous avons conseillé à Claudette de suivre la procédure prévue par le Code de la Consommation : en cas de retard de livraison, procédure qu’elle n’avait pas respectée en demandant d’office le remboursement.

Selon la loi, la marche à suivre est la suivante  :

  1. envoi d’un courrier recommandé de mise en demeure de livrer dans un délai raisonnable,
  2. si la livraison n’a pas lieu dans ce délai, nouveau courrier recommandé actant l’annulation de la commande et la demande de restitution de toutes les sommes éventuellement versées. L’annulation et le remboursement dans les 30 jours sont de droit, c’est une procédure automatique avec une majoration si le délai « raisonnable » n’est pas respecté.

Mais, nouveau silence du gérant, nous avons dû intervenir directement auprès de ce dernier en lui rappelant ses obligations légales et en mettant en garde le siège social de l’enseigne sur le mauvais effet de telles pratiques sur leur réputation.

Aucune réponse écrite ne nous est alors parvenue, mais quelques jours plus tard le gérant appelait Claudette en lui promettant une nouvelle fois un remboursement, promesse qui cette fois fut tenue, notre adhérente a trouvé un chèque de 1200 € dans sa boite à lettres.

Tout est bien qui finit bien, mais au prix de bien des interventions en face de vendeurs peu scrupuleux envers leurs clients.

Que Choisir 37 – Tours